Amazon a aujourd'hui présenté de nouveaux Kindle et sa tablette Kindle Fire, mais aussi Silk, un nouveau type de navigateur. À la manière d'Opera Turbo, Silk est conçu pour accélérer le chargement des pages Web en les optimisant — mais il va au-delà du système de proxy du navigateur norvégien.
Construit sur EC2, Silk a un pied dans le nuage, et un pied sur la Kindle Fire, où il prend la forme d'un navigateur WebKit compatible Flash. Au nuage la charge de résoudre les requêtes serveur, d'optimiser le formatage et le rendu HTML, CSS, JavaScript, le résultat étant poussé vers l'appareil à la demande ; la Kindle Fire n'a plus rien d'autre qu'à maintenir la connexion et afficher le contenu spécialement optimisé. Les serveurs d'Amazon servent de cache aux données courantes de l'Internet, ce qui permet d'accélérer encore les requêtes. Résultat : la navigation est plus rapide.
Amazon l'avoue : puisque tout passe par ses serveurs, elle peut mettre en place un système d'analyse comportementale de la navigation Internet. C'est un rêve marketing — et nul doute qu'Amazon en tirera partie de cette façon — mais c'est aussi un outil permettant de prévoir les requêtes, et donc d'encore accélérer la navigation. Ainsi, une personne naviguant sur la page d'accueil du New York Times ayant des chances de poursuivre sur la section Business, cette page est mise en forme par Silk en avance et donc disponible au moment même où l'utilisateur la demande.
Tirant à la fois parti de l'expérience d'Amazon dans les services Internet et de son écosystème logiciel et matériel intégré, Silk est un navigateur d'un nouveau genre, bien que son principe soit ancien. Silk est le navigateur de la Kindle Fire, la tablette-liseuse d'Amazon (lire : Amazon présente sa tablette Kindle Fire et un Kindle à 79 $).
Construit sur EC2, Silk a un pied dans le nuage, et un pied sur la Kindle Fire, où il prend la forme d'un navigateur WebKit compatible Flash. Au nuage la charge de résoudre les requêtes serveur, d'optimiser le formatage et le rendu HTML, CSS, JavaScript, le résultat étant poussé vers l'appareil à la demande ; la Kindle Fire n'a plus rien d'autre qu'à maintenir la connexion et afficher le contenu spécialement optimisé. Les serveurs d'Amazon servent de cache aux données courantes de l'Internet, ce qui permet d'accélérer encore les requêtes. Résultat : la navigation est plus rapide.
Amazon l'avoue : puisque tout passe par ses serveurs, elle peut mettre en place un système d'analyse comportementale de la navigation Internet. C'est un rêve marketing — et nul doute qu'Amazon en tirera partie de cette façon — mais c'est aussi un outil permettant de prévoir les requêtes, et donc d'encore accélérer la navigation. Ainsi, une personne naviguant sur la page d'accueil du New York Times ayant des chances de poursuivre sur la section Business, cette page est mise en forme par Silk en avance et donc disponible au moment même où l'utilisateur la demande.
Tirant à la fois parti de l'expérience d'Amazon dans les services Internet et de son écosystème logiciel et matériel intégré, Silk est un navigateur d'un nouveau genre, bien que son principe soit ancien. Silk est le navigateur de la Kindle Fire, la tablette-liseuse d'Amazon (lire : Amazon présente sa tablette Kindle Fire et un Kindle à 79 $).