La recherche d'un client pour une somme de brevets Kodak a débuté. 10% de la propriété intellectuelle, soit 1100 brevets ont été mis sur le marché. Dans le lot, on en trouve un qui est au centre d'une action en justice entre Kodak d'un côté et RIM et Apple de l'autre (lire ITC : Kodak gagne une manche, mais pas la bataille).
Cette recherche d'un repreneur fait suite à une décision annoncée au début du mois. Le spécialiste, malmené, de la photo cherche un moyen de faire rentrer de l'argent frais pour financer sa restructuration et assurer son indépendance (lire Kodak met en vente ses brevets pour ne pas se faire acheter).
La banque Lazard a été mandatée pour conduire cette vente, explique le Wall Street Journal. Une source a indiqué au journal qu'une entreprise importante, dans l'industrie du sans-fil, s'était montrée intéressée, à des fins défensives.
Entre 2008 et 2010 Kodak a engrangé 1,9 milliard de dollars de royalties (1,32 milliard d'euros) par des jeux de licences accordées à des fabricants de matériels, et notamment de smartphones. Cependant cette source de revenus s'épuiserait, obligeant à mettre sur le marché ce stock. Et ce d'autant plus que la période est aux grandes manœuvres dans ce domaine.
L'attrait pour l'acheteur serait de licencier à nouveau ces technologies, mais cette fois dans le cadre de leur utilisation au sein de tablettes. Selon le décompte de Kodak, 200 tablettes différentes sont dotées de capteurs photo. Et l'entreprise a pris comme habitude de licencier ses brevets par catégories de produits, les tablettes représenteraient ainsi une nouvelle manne. Mais 200 contrats à négocier paraît être une tâche de trop grande ampleur, d'où aussi le souhait de Kodak de laisser le repreneur s'en occuper.
La valeur exacte de ce portefeuille fait débat, d'autant que Kodak s'est lui-même retrouvé attaqué en retour. Cependant depuis le début de son action contre RIM et Apple, Kodak estime qu'avec le seul brevet à l'origine du litige, son propriétaire pourrait obtenir 1 milliard de dollars de ces deux entreprises… pour peu que la justice lui donne raison.
Cette recherche d'un repreneur fait suite à une décision annoncée au début du mois. Le spécialiste, malmené, de la photo cherche un moyen de faire rentrer de l'argent frais pour financer sa restructuration et assurer son indépendance (lire Kodak met en vente ses brevets pour ne pas se faire acheter).
La banque Lazard a été mandatée pour conduire cette vente, explique le Wall Street Journal. Une source a indiqué au journal qu'une entreprise importante, dans l'industrie du sans-fil, s'était montrée intéressée, à des fins défensives.
Entre 2008 et 2010 Kodak a engrangé 1,9 milliard de dollars de royalties (1,32 milliard d'euros) par des jeux de licences accordées à des fabricants de matériels, et notamment de smartphones. Cependant cette source de revenus s'épuiserait, obligeant à mettre sur le marché ce stock. Et ce d'autant plus que la période est aux grandes manœuvres dans ce domaine.
L'attrait pour l'acheteur serait de licencier à nouveau ces technologies, mais cette fois dans le cadre de leur utilisation au sein de tablettes. Selon le décompte de Kodak, 200 tablettes différentes sont dotées de capteurs photo. Et l'entreprise a pris comme habitude de licencier ses brevets par catégories de produits, les tablettes représenteraient ainsi une nouvelle manne. Mais 200 contrats à négocier paraît être une tâche de trop grande ampleur, d'où aussi le souhait de Kodak de laisser le repreneur s'en occuper.
La valeur exacte de ce portefeuille fait débat, d'autant que Kodak s'est lui-même retrouvé attaqué en retour. Cependant depuis le début de son action contre RIM et Apple, Kodak estime qu'avec le seul brevet à l'origine du litige, son propriétaire pourrait obtenir 1 milliard de dollars de ces deux entreprises… pour peu que la justice lui donne raison.