Apple et Google pourraient à nouveau se retrouver autour d'une manne de brevets en technologies de télécommunication offertes au plus offrant. InterDigital, une société américaine à la tête d'une copieuse liste de brevets (autour de 8800 dont 1300 spécifiques aux mobiles) évalue plusieurs options pour faire fructifier ces acquis. Cela peut passer par une alliance stratégique, mais aussi par une revente pure et simple à une autre entreprise.
Le Wall Street Journal affirme qu'InterDigital et Google sont en discussion. L'approche de Google aurait même pesé dans cette décision d'évaluer une possible revente. De son côté, Bloomberg ajoute nommément Apple parmi les candidats au rachat éventuel de cet acteur. Tant Apple que Google ont décliné tout commentaire, et il n'est pas exclu que d'autres acteurs s'intéressent au dossier.
Pour mémoire, Google a perdu la bataille sur le rachat des 6000 brevets de Nortel face à un consortium emmené par Apple et prenant la forme d'une véritable union sacrée (elle réunissait Microsoft, RIM, EMC, Ericsson, et Sony). Les enchères se sont conclues sur une somme rondelette (lire Une alliance et 4,5 milliards de dollars pour avoir la peau d'Android ?).
Le conseil d'administration d'InterDigital n'en fait pas mystère, il a expliqué ce 19 juillet avoir pris cette décision au vu de la valeur prise ces dernières années par la propriété intellectuelle dans les technologies pour mobiles “Le conseil d'administration pense que le moment est approprié pour explorer de potentielles options stratégiques qui pourraient maximiser les bénéfices pour l'actionnariat."
En septembre 2007, InterDigital avait signé avec Apple un accord sur sept ans pour la licence de technologies 2G/3G (lire Apple un pas vers la 3G). Il avait été estimé à l'époque que la Pomme allait reverser 2 millions de dollars par trimestre à son nouveau partenaire. On n'en était qu'aux débuts de l'iPhone, on sait depuis à quel point ce domaine s'est transformé…
InterDigital a comme d'autre défendu son stock de brevets. Peu après la signature avec Apple, Samsung avait été condamné à payer 134 millions de dollars de royalties pour l'utilisation de technologies 2G dans ses terminaux. InterDigital avait également gagné une procédure face à Nokia. La société compte dès lors plusieurs poids lourds parmi ses licenciés : Apple, LG, RIM, Sharp, Nec, Nokia, Samsung ou encore Sony-Ericsson.
Un détail à relever, parmi les huit personnes composant le conseil d'administration d'InterDigital on retrouve un nom familier : Gil Amelio. Membre du conseil d'Apple à partir de la fin 1994 il en devint le CEO début 1996, c'est lui qui fut chargé de remettre Apple sur les rails, ce qui passa par le rachat de NeXT, le retour de Steve Jobs au titre de conseiller spécial… et le renversement d'Amelio à l'été 1998.
Le Wall Street Journal affirme qu'InterDigital et Google sont en discussion. L'approche de Google aurait même pesé dans cette décision d'évaluer une possible revente. De son côté, Bloomberg ajoute nommément Apple parmi les candidats au rachat éventuel de cet acteur. Tant Apple que Google ont décliné tout commentaire, et il n'est pas exclu que d'autres acteurs s'intéressent au dossier.
Pour mémoire, Google a perdu la bataille sur le rachat des 6000 brevets de Nortel face à un consortium emmené par Apple et prenant la forme d'une véritable union sacrée (elle réunissait Microsoft, RIM, EMC, Ericsson, et Sony). Les enchères se sont conclues sur une somme rondelette (lire Une alliance et 4,5 milliards de dollars pour avoir la peau d'Android ?).
Le conseil d'administration d'InterDigital n'en fait pas mystère, il a expliqué ce 19 juillet avoir pris cette décision au vu de la valeur prise ces dernières années par la propriété intellectuelle dans les technologies pour mobiles “Le conseil d'administration pense que le moment est approprié pour explorer de potentielles options stratégiques qui pourraient maximiser les bénéfices pour l'actionnariat."
En septembre 2007, InterDigital avait signé avec Apple un accord sur sept ans pour la licence de technologies 2G/3G (lire Apple un pas vers la 3G). Il avait été estimé à l'époque que la Pomme allait reverser 2 millions de dollars par trimestre à son nouveau partenaire. On n'en était qu'aux débuts de l'iPhone, on sait depuis à quel point ce domaine s'est transformé…
InterDigital a comme d'autre défendu son stock de brevets. Peu après la signature avec Apple, Samsung avait été condamné à payer 134 millions de dollars de royalties pour l'utilisation de technologies 2G dans ses terminaux. InterDigital avait également gagné une procédure face à Nokia. La société compte dès lors plusieurs poids lourds parmi ses licenciés : Apple, LG, RIM, Sharp, Nec, Nokia, Samsung ou encore Sony-Ericsson.
Un détail à relever, parmi les huit personnes composant le conseil d'administration d'InterDigital on retrouve un nom familier : Gil Amelio. Membre du conseil d'Apple à partir de la fin 1994 il en devint le CEO début 1996, c'est lui qui fut chargé de remettre Apple sur les rails, ce qui passa par le rachat de NeXT, le retour de Steve Jobs au titre de conseiller spécial… et le renversement d'Amelio à l'été 1998.