Ces dernières semaines, Mary-Jo Foley, journaliste spécialiste de Windows pour ZDNet, a reçu à plusieurs reprises des indications selon lesquelles Apple utiliserait Windows Azure, la plateforme-comme-service de Microsoft. Elle avait balayé d'un revers de la main ces rumeurs, mais l'hypothèse semble se confirmer maintenant qu'iCloud a été présenté.
L'étude des communications réseau d'un appareil iOS connecté à iCloud montre en effet des contacts avec des serveurs Windows Azure et Amazon AWS en plus des serveurs d'Apple, comme l'a par exemple montré Infinite Apple. GigaOM a demandé l'avis de trois experts du cloud computing : si deux ne pensent pas que ces communications soient une preuve suffisante, le troisième dessine une explication digne d'intérêt.
Apple possède déjà des data-centers, utilisés notamment pour MobileMe et les mises à jour de logiciels (lire : Une FAQ du nouveau data-center d'Apple). Ils ne sont cependant pas suffisants pour distribuer convenablement les contenus aux quatre coins de la planète : Apple s'appuie donc sur un réseau de distribution (CDN), fourni notamment par Akamai et Limelight. Les contenus sont dupliqués sur des milliers de serveurs à travers le globe pour accélérer les téléchargements. Selon ce troisième expert donc, Apple utiliserait une stratégie similaire pour iCloud : le data-center de Maiden hébergerait les fichiers maîtres, mais des copies sont placés sur des serveurs Windows Azure (et Amazon AWS) comme cache.
À la lumière de nouvelles observations du trafic réseau sur un iPhone doté d'iOS 5, Infinite Apple a une autre théorie : les serveurs d'Apple ne serviraient pas à stocker les fichiers, mais à gérer les liens entre les différents fichiers, éparpillés sur des serveurs Windows Azure et Amazon AWS, au plus près de leurs utilisateurs.
Quoiqu'il en soit en détail, l'utilisation de services externes pour iCloud n'est pas étonnante. Certes le data-center de Maiden est le neuvième plus grand du monde, mais Microsoft place trois data-centers dans le top 10 : la firme de Redmond possède une des plus grandes capacités d'hébergement dans le monde, avec un système, Windows Azure, qui n'a plus rien à prouver. Apple est pragmatique en la matière : elle sait que le monde du data-center n'est pas sa force, et n'utilise d'ailleurs pas un seul Mac dans celui de Maiden (lire : Les moteurs du data center d'Apple). Windows Azure est par ailleurs un produit que connaît bien Steve Jobs : son autre société, Pixar, avait travaillé à une version dans le cloud de son moteur de rendu, démonstration du système dans le nuage de Microsoft.
L'envoi d'une image par iMessage provoque une authentification auprès de serveurs Windows Azure.
L'étude des communications réseau d'un appareil iOS connecté à iCloud montre en effet des contacts avec des serveurs Windows Azure et Amazon AWS en plus des serveurs d'Apple, comme l'a par exemple montré Infinite Apple. GigaOM a demandé l'avis de trois experts du cloud computing : si deux ne pensent pas que ces communications soient une preuve suffisante, le troisième dessine une explication digne d'intérêt.
Apple possède déjà des data-centers, utilisés notamment pour MobileMe et les mises à jour de logiciels (lire : Une FAQ du nouveau data-center d'Apple). Ils ne sont cependant pas suffisants pour distribuer convenablement les contenus aux quatre coins de la planète : Apple s'appuie donc sur un réseau de distribution (CDN), fourni notamment par Akamai et Limelight. Les contenus sont dupliqués sur des milliers de serveurs à travers le globe pour accélérer les téléchargements. Selon ce troisième expert donc, Apple utiliserait une stratégie similaire pour iCloud : le data-center de Maiden hébergerait les fichiers maîtres, mais des copies sont placés sur des serveurs Windows Azure (et Amazon AWS) comme cache.
À la lumière de nouvelles observations du trafic réseau sur un iPhone doté d'iOS 5, Infinite Apple a une autre théorie : les serveurs d'Apple ne serviraient pas à stocker les fichiers, mais à gérer les liens entre les différents fichiers, éparpillés sur des serveurs Windows Azure et Amazon AWS, au plus près de leurs utilisateurs.
Quoiqu'il en soit en détail, l'utilisation de services externes pour iCloud n'est pas étonnante. Certes le data-center de Maiden est le neuvième plus grand du monde, mais Microsoft place trois data-centers dans le top 10 : la firme de Redmond possède une des plus grandes capacités d'hébergement dans le monde, avec un système, Windows Azure, qui n'a plus rien à prouver. Apple est pragmatique en la matière : elle sait que le monde du data-center n'est pas sa force, et n'utilise d'ailleurs pas un seul Mac dans celui de Maiden (lire : Les moteurs du data center d'Apple). Windows Azure est par ailleurs un produit que connaît bien Steve Jobs : son autre société, Pixar, avait travaillé à une version dans le cloud de son moteur de rendu, démonstration du système dans le nuage de Microsoft.