Steve Jobs a dévoilé devant le conseil municipal de Cupertino le projet du futur campus d'Apple. Un projet qui, s'il est autorisé, devrait voir le jour en 2015. Le patron d'Apple (l'assistance n'a pas moins applaudi que lors d'un Keynote lorsqu'il est entré dans la salle) a expliqué que son entreprise souhaite regrouper dans un seul bâtiment pas moins de 12 000 à 13 000 employés qui sont aujourd'hui dispersés sur plusieurs sites qu'Apple loue. Son campus historique ne suffisait déjà plus (il héberge entre 2600 et 2800 personnes).
Apple a donc acheté d'anciens terrains cédés par HP, d'une surface de 50 hectares. Jobs a rappelé au passage une anecdote, lorsqu'adolescent il passa un coup de fil à Bill Hewlett et obtint un job d'été. Et c'est à cet endroit où alla travailler qu'il envisage aujourd'hui de construire le futur bâtiment. À gauche sur l'image on peut voir le campus actuel et à droite l'emplacement acheté pour le nouveau, qui ne le remplacera pas, mais le complétera.
La grande idée de Jobs est de réaliser un seul bâtiment. “On a vu des campus avec de multiples bâtiments, mais on s'en lasse vite, on veut faire mieux que ça”. En forme d'un gigantesque anneau (une forme simple qui cadre bien avec le style d'Apple) toutes les surfaces vitrées seront curvilignes. Jobs dit vouloir utiliser l'expérience héritée de ses Apple Store à travers le monde et les compétences acquises dans l'utilisation de grandes pièces de verre. “Il est circulaire, et si vous vous y connaissez en construction, vous savez certainement que ce n'est pas le moins cher à réaliser…” Parlant de ce projet de la même manière qu'un produit Apple, Jobs a l'ambition de faire les "meilleurs bureaux du monde” assurant que plus tard les étudiants en architecture voudront le visiter.
Jobs a ensuite montré quelques esquisses et décrit ce bâtiment comme une sorte de "vaisseau spatial" qui viendrait d'atterrir. Les 20% de terrains vierges de la surface telle qu'elle est aujourd'hui, avec également d'énormes parkings, seront portés à 80%. À cette fin, l'essentiel des places de stationnement sera installé en sous-sol. Sur ce qui fut à l'origine un champ d'abricotiers et où l'on compte 3700 arbres, Apple entend en avoir 6000 et a débauché pour cela un pépiniériste spécialiste de l'université de Stanford.
Apple veut aussi gérer son approvisionnement en électricité “Lorsque le courant saute, on est obligés de renvoyer les gens chez eux”. Le campus aura donc sa propre centrale, a priori alimentée au gaz naturel, tandis que le réseau électrique municipal ne sera sollicité qu'en cas de panne du système principal.
Outre une cantine avec 3000 places assises, des bâtiments de R&D et un centre de fitness, Jobs a parlé d'un auditorium permettant de tenir des conférences comme celle de lundi. Au vu de ses propos, on peut penser qu'Apple projette à l'avenir d'héberger la WWDC à domicile plutôt qu'à San Francisco.
Si le planning est respecté, les travaux débuteront l'année prochaine avec une inauguration en 2015. Certains membres du conseil municipal ont demandé à Jobs sur un ton mi-sérieux mi-amusé quel serait la contrepartie de ce nouveau projet pour la ville et ses habitants. “Est-ce que l'on pourrait avoir du Wi-Fi gratuit ?t". Jobs a répondu qu'il avait une vision très simple pour ce genre de choses, Apple payant des impôts, c'était à la ville d'utiliser cet argent “,Mais si on ne paye plus d'impôts je serai heureux d'installer du Wi-Fi” a-t-il rétorqué en souriant.
Il a aussi insisté sur le fait qu'Apple était le plus gros contribuable pour Cupertino. Si ce projet ne pouvait voir le jour, Apple envisagerait d'aller le développer dans la ville voisine de Mountain View “et ce ne serait bon pour personne, ni pour nous ni pour Cupertino”. Il a également souligné que des employés d'Apple aimeraient certainement vivre près de leur lieu de travail (Apple organise quotidiennement des navettes avec 20 bus parcourant les alentours pour transporter ses salariés vivant trop loin) et s'installer sur Cupertino, précisant aussi que ces gens avaient de bons revenus… Et de conclure en souriant sur un “et puis il y aura beaucoup plus d'arbres”.
Enfin, à la requête du maire - visiblement pas trop farouche, il a sorti son iPad pour montrer son attachement à Apple - de voir la Pomme ouvrir un store à Cupertino, Jobs a levé tout espoir “Le problème c'est qu'il y aurait pas assez de passage”. Business is business.
Apple a donc acheté d'anciens terrains cédés par HP, d'une surface de 50 hectares. Jobs a rappelé au passage une anecdote, lorsqu'adolescent il passa un coup de fil à Bill Hewlett et obtint un job d'été. Et c'est à cet endroit où alla travailler qu'il envisage aujourd'hui de construire le futur bâtiment. À gauche sur l'image on peut voir le campus actuel et à droite l'emplacement acheté pour le nouveau, qui ne le remplacera pas, mais le complétera.
La grande idée de Jobs est de réaliser un seul bâtiment. “On a vu des campus avec de multiples bâtiments, mais on s'en lasse vite, on veut faire mieux que ça”. En forme d'un gigantesque anneau (une forme simple qui cadre bien avec le style d'Apple) toutes les surfaces vitrées seront curvilignes. Jobs dit vouloir utiliser l'expérience héritée de ses Apple Store à travers le monde et les compétences acquises dans l'utilisation de grandes pièces de verre. “Il est circulaire, et si vous vous y connaissez en construction, vous savez certainement que ce n'est pas le moins cher à réaliser…” Parlant de ce projet de la même manière qu'un produit Apple, Jobs a l'ambition de faire les "meilleurs bureaux du monde” assurant que plus tard les étudiants en architecture voudront le visiter.
Jobs a ensuite montré quelques esquisses et décrit ce bâtiment comme une sorte de "vaisseau spatial" qui viendrait d'atterrir. Les 20% de terrains vierges de la surface telle qu'elle est aujourd'hui, avec également d'énormes parkings, seront portés à 80%. À cette fin, l'essentiel des places de stationnement sera installé en sous-sol. Sur ce qui fut à l'origine un champ d'abricotiers et où l'on compte 3700 arbres, Apple entend en avoir 6000 et a débauché pour cela un pépiniériste spécialiste de l'université de Stanford.
Apple veut aussi gérer son approvisionnement en électricité “Lorsque le courant saute, on est obligés de renvoyer les gens chez eux”. Le campus aura donc sa propre centrale, a priori alimentée au gaz naturel, tandis que le réseau électrique municipal ne sera sollicité qu'en cas de panne du système principal.
Outre une cantine avec 3000 places assises, des bâtiments de R&D et un centre de fitness, Jobs a parlé d'un auditorium permettant de tenir des conférences comme celle de lundi. Au vu de ses propos, on peut penser qu'Apple projette à l'avenir d'héberger la WWDC à domicile plutôt qu'à San Francisco.
Si le planning est respecté, les travaux débuteront l'année prochaine avec une inauguration en 2015. Certains membres du conseil municipal ont demandé à Jobs sur un ton mi-sérieux mi-amusé quel serait la contrepartie de ce nouveau projet pour la ville et ses habitants. “Est-ce que l'on pourrait avoir du Wi-Fi gratuit ?t". Jobs a répondu qu'il avait une vision très simple pour ce genre de choses, Apple payant des impôts, c'était à la ville d'utiliser cet argent “,Mais si on ne paye plus d'impôts je serai heureux d'installer du Wi-Fi” a-t-il rétorqué en souriant.
Il a aussi insisté sur le fait qu'Apple était le plus gros contribuable pour Cupertino. Si ce projet ne pouvait voir le jour, Apple envisagerait d'aller le développer dans la ville voisine de Mountain View “et ce ne serait bon pour personne, ni pour nous ni pour Cupertino”. Il a également souligné que des employés d'Apple aimeraient certainement vivre près de leur lieu de travail (Apple organise quotidiennement des navettes avec 20 bus parcourant les alentours pour transporter ses salariés vivant trop loin) et s'installer sur Cupertino, précisant aussi que ces gens avaient de bons revenus… Et de conclure en souriant sur un “et puis il y aura beaucoup plus d'arbres”.
Enfin, à la requête du maire - visiblement pas trop farouche, il a sorti son iPad pour montrer son attachement à Apple - de voir la Pomme ouvrir un store à Cupertino, Jobs a levé tout espoir “Le problème c'est qu'il y aurait pas assez de passage”. Business is business.