Malmené dans le monde mobile, Intel fourbit ses arguments vis-à-vis de l'arrivée du futur Windows compatible avec les plateformes ARM. En janvier dernier lors du CES de Las Vegas, Steve Ballmer avait annoncé que l'OS - officiellement toujours sans nom - fonctionnerait sur des architectures x86 (Intel et AMD) mais également sur des processeurs ARM. Des puces issues des designs d'ARM qui sont partout présentes, ou presque, dès lors qu'on parle tablettes (celles d'Apple ou Samsung) mais surtout smartphones.
À cette occasion Ballmer avait présenté des prototypes signés Qualcomm, Texas Instrument et NVIDIA (qui venait de prendre une licence chez ARM). Afin de prouver que le client de ces futures machines n'aurait pas à soulever le capot pour connaître la nature du moteur. Le patron de Microsoft avait fait une démonstration de Word imprimant sur une banale Epson et celle d'une lecture de vidéos (lire aussi Microsoft au CES : À comme ARM et Avatar). Comme dans chaque tour de magie il y avait un truc, que Microsoft n'avait d'ailleurs pas caché, mais qu'Intel se fait un plaisir aujourd'hui de remettre en lumière : les applications Windows existantes doivent être recompilées pour fonctionner sur ARM.
À en croire Renée James, general manager d'Intel, qui s'exprimait lors d'une réunion avec des investisseurs, aucune solution de virtualisation ou de compatibilité n'est prévue par Microsoft “Nos concurrents ne pourront pas faire fonctionner les applications actuelles ou passées. Ni aujourd'hui, ni demain.” Les utilisateurs n'auraient donc que de nouvelles applications ou des services en ligne à se mettre sous la dent. Sauf à ce que les développeurs décident qu'il y a un intérêt commercial à recompiler, un scénario apparemment ignoré par Intel.
Ce dernier a donc beau jeu de faire valoir le critère d'une compatibilité applicative totale depuis les PC jusque vers les petits portables ou le marché des tablettes sur lequel Microsoft entend rattraper son retard avec ce Windows.
Le fondeur a consenti des efforts pour rendre ses puces plus aptes aux appareils mobiles et mettre un pied sur le terrain de l'extrême mobilité. Son patron vient également de démentir toute velléité de fabriquer des processeurs ARM, que ce soit pour Apple ou un autre (lire aussi Apple aurait approché Intel pour la production de puces ARM).
Renée James avance aussi un autre désavantage potentiel de ces machines ARM, chacun des acteurs engagés derrière Microsoft en livrerait sa propre interprétation (c'est aussi un gros avantage en terme de flexibilité pour certains clients au vu de leurs besoins spécifiques). À la clef il y aurait autant de versions de Windows 8 que de plateformes ARM. Microsoft avait annoncé trois partenaires, Intel en dénombre aujourd'hui quatre, laissant supposer que les rangs de ses futurs concurrents se sont renforcés d'un nouvel acteur.
Il faut préciser qu'il s'agit là uniquement de la position d'Intel. Celui-ci dit travailler main dans la main avec Microsoft sur le prochain Windows, avec une équipe installée à demeure chez l'éditeur. Est-ce que Microsoft prévoit néanmoins une solution surprise comme Apple en a usé lorsqu'il a fallu déménager avec le minimum de casse ses utilisateurs et leurs applications et périphériques 68K sur PowerPC puis sur Intel ? À voir.
À cette occasion Ballmer avait présenté des prototypes signés Qualcomm, Texas Instrument et NVIDIA (qui venait de prendre une licence chez ARM). Afin de prouver que le client de ces futures machines n'aurait pas à soulever le capot pour connaître la nature du moteur. Le patron de Microsoft avait fait une démonstration de Word imprimant sur une banale Epson et celle d'une lecture de vidéos (lire aussi Microsoft au CES : À comme ARM et Avatar). Comme dans chaque tour de magie il y avait un truc, que Microsoft n'avait d'ailleurs pas caché, mais qu'Intel se fait un plaisir aujourd'hui de remettre en lumière : les applications Windows existantes doivent être recompilées pour fonctionner sur ARM.
À en croire Renée James, general manager d'Intel, qui s'exprimait lors d'une réunion avec des investisseurs, aucune solution de virtualisation ou de compatibilité n'est prévue par Microsoft “Nos concurrents ne pourront pas faire fonctionner les applications actuelles ou passées. Ni aujourd'hui, ni demain.” Les utilisateurs n'auraient donc que de nouvelles applications ou des services en ligne à se mettre sous la dent. Sauf à ce que les développeurs décident qu'il y a un intérêt commercial à recompiler, un scénario apparemment ignoré par Intel.
Ce dernier a donc beau jeu de faire valoir le critère d'une compatibilité applicative totale depuis les PC jusque vers les petits portables ou le marché des tablettes sur lequel Microsoft entend rattraper son retard avec ce Windows.
Le fondeur a consenti des efforts pour rendre ses puces plus aptes aux appareils mobiles et mettre un pied sur le terrain de l'extrême mobilité. Son patron vient également de démentir toute velléité de fabriquer des processeurs ARM, que ce soit pour Apple ou un autre (lire aussi Apple aurait approché Intel pour la production de puces ARM).
Renée James avance aussi un autre désavantage potentiel de ces machines ARM, chacun des acteurs engagés derrière Microsoft en livrerait sa propre interprétation (c'est aussi un gros avantage en terme de flexibilité pour certains clients au vu de leurs besoins spécifiques). À la clef il y aurait autant de versions de Windows 8 que de plateformes ARM. Microsoft avait annoncé trois partenaires, Intel en dénombre aujourd'hui quatre, laissant supposer que les rangs de ses futurs concurrents se sont renforcés d'un nouvel acteur.
Il faut préciser qu'il s'agit là uniquement de la position d'Intel. Celui-ci dit travailler main dans la main avec Microsoft sur le prochain Windows, avec une équipe installée à demeure chez l'éditeur. Est-ce que Microsoft prévoit néanmoins une solution surprise comme Apple en a usé lorsqu'il a fallu déménager avec le minimum de casse ses utilisateurs et leurs applications et périphériques 68K sur PowerPC puis sur Intel ? À voir.