Au deuxième jour de la conférence des développeurs Google, ce sont Chrome, Chrome OS ainsi que des surprises autour de PC Google qui ont occupé la scène. En premier lieu Google a souligné la progression de l'utilisation de son navigateur (ce que l'on constate régulièrement au fil des études de visites de sites). Il y a un an Chrome était le principal navigateur d'environ 70 millions de personnes, le chiffre aujourd'hui a été porté à 160 millions.
Plusieurs étapes techniques ont ponctué cette progression, dont la sortie des versions Mac et Linux, l'adoption de WebGL, l'isolation des plug-ins pour renforcer la stabilité du logiciel ou encore la synchronisation des données. Parmi les nouveaux chantiers, il y a celui de la reconnaissance vocale dont une démonstration a été faite. L'utilisateur énonce des critères de recherches ou va lancer une traduction dans Google Translate.
Rappelant que le moteur JavaScript avait considérablement progressé au fil des versions de Chrome, Google a pointé un autre domaine où des avancées sont également réalisées, celui de l'affichage de contenus 3D avec WebGL, aidé par l'accélération matérielle. Comparé à de précédentes moutures du navigateur les performances ont parfois été multipliées par 10 (lire aussi Avec Chrome, le conflit encore oiseaux et cochons prend de la hauteur).
Ce fut ensuite au tour du Chrome Web Store où l'on télécharge des applications s'exécutant à l'intérieur du navigateur. 41 langues vont être prises en charge (le français y est déjà), offrant aux développeurs ce public (très potentiel) de 160 millions d'utilisateurs. Cependant Google veut maintenant faciliter l'utilisation du micro-paiement pour instaurer une activité commerciale autour de ces web apps. Les achats In-App vont être rendus possibles avec une commission de 5% prélevée par Google.
Les Chromebook bientôt en France
Autre gros morceau de ce keynote, l'annonce de nouveaux portables, héritiers du prototype Cr-48 de l'an dernier - des Chromebook - accompagnés d'améliorations fonctionnelles autour de Gmail, Google Calendar et Google Google Docs qui dès cet été pourront être exécutés sans accès réseau. D'autres applications pourront adopter ce mode de fonctionnement.
Quant aux partenaires pour le matériel, Google s'est assuré le soutien d'Acer, Intel et ses puces Atom double coeur, Samsung et de l'opérateur Verizon aux États-Unis. D'autres opérateurs à l'international devraient y aller de leur offre 3G spécifique. En France c'est SFR qui a pris les devants.
Ces machines font entre 11 et 12 pouces de diagonale d'écran avec une autonomie allant de 6 à presque 9 heures. Les prix vont osciller autour de 400 et 500$ et leur lancement est prévu le 15 juin, notamment en Europe et en France sur… Amazon. Google a aussi insisté sur l'intérêt suscité par son premier Cr-48 au sein des entreprises et il compte sur ce secteur pour les y déployer.
Google et Chrome OS ne s'arrêtent pas aux portables, il a par exemple été montré un modèle Samsung format desktop, un peu plus grand qu'un Mac mini, une Chrome Box, pour l'heure encore en préparation.
Pour aller plus loin encore, Google a annoncé le programme "ChromeBooks for Business and Education". Contrairement au grand public, il ne s'agit pas de vendre ces machines mais de les louer, avec des prestations complémentaires. Pour une entreprise il en coûtera 28$ mensuels par utilisateur pour obtenir l'ordinateur et les services et support technique, ou 20$ dans le secteur de l'éducation. Et lorsque le cycle de vie de la machine arrivera à son terme, elle sera tout bonnement remplacée. De vraies petites bombes que lâche là Google…
Plusieurs étapes techniques ont ponctué cette progression, dont la sortie des versions Mac et Linux, l'adoption de WebGL, l'isolation des plug-ins pour renforcer la stabilité du logiciel ou encore la synchronisation des données. Parmi les nouveaux chantiers, il y a celui de la reconnaissance vocale dont une démonstration a été faite. L'utilisateur énonce des critères de recherches ou va lancer une traduction dans Google Translate.
Rappelant que le moteur JavaScript avait considérablement progressé au fil des versions de Chrome, Google a pointé un autre domaine où des avancées sont également réalisées, celui de l'affichage de contenus 3D avec WebGL, aidé par l'accélération matérielle. Comparé à de précédentes moutures du navigateur les performances ont parfois été multipliées par 10 (lire aussi Avec Chrome, le conflit encore oiseaux et cochons prend de la hauteur).
Ce fut ensuite au tour du Chrome Web Store où l'on télécharge des applications s'exécutant à l'intérieur du navigateur. 41 langues vont être prises en charge (le français y est déjà), offrant aux développeurs ce public (très potentiel) de 160 millions d'utilisateurs. Cependant Google veut maintenant faciliter l'utilisation du micro-paiement pour instaurer une activité commerciale autour de ces web apps. Les achats In-App vont être rendus possibles avec une commission de 5% prélevée par Google.
Les Chromebook bientôt en France
Autre gros morceau de ce keynote, l'annonce de nouveaux portables, héritiers du prototype Cr-48 de l'an dernier - des Chromebook - accompagnés d'améliorations fonctionnelles autour de Gmail, Google Calendar et Google Google Docs qui dès cet été pourront être exécutés sans accès réseau. D'autres applications pourront adopter ce mode de fonctionnement.
Quant aux partenaires pour le matériel, Google s'est assuré le soutien d'Acer, Intel et ses puces Atom double coeur, Samsung et de l'opérateur Verizon aux États-Unis. D'autres opérateurs à l'international devraient y aller de leur offre 3G spécifique. En France c'est SFR qui a pris les devants.
Ces machines font entre 11 et 12 pouces de diagonale d'écran avec une autonomie allant de 6 à presque 9 heures. Les prix vont osciller autour de 400 et 500$ et leur lancement est prévu le 15 juin, notamment en Europe et en France sur… Amazon. Google a aussi insisté sur l'intérêt suscité par son premier Cr-48 au sein des entreprises et il compte sur ce secteur pour les y déployer.
Google et Chrome OS ne s'arrêtent pas aux portables, il a par exemple été montré un modèle Samsung format desktop, un peu plus grand qu'un Mac mini, une Chrome Box, pour l'heure encore en préparation.
Pour aller plus loin encore, Google a annoncé le programme "ChromeBooks for Business and Education". Contrairement au grand public, il ne s'agit pas de vendre ces machines mais de les louer, avec des prestations complémentaires. Pour une entreprise il en coûtera 28$ mensuels par utilisateur pour obtenir l'ordinateur et les services et support technique, ou 20$ dans le secteur de l'éducation. Et lorsque le cycle de vie de la machine arrivera à son terme, elle sera tout bonnement remplacée. De vraies petites bombes que lâche là Google…