Placée en liquidation, la société canadienne Nortel solde peu à peu ses acquis, dont son imposant portefeuille de 6 000 brevets, un véritable coffre au trésor pour toute société dans le domaine de la téléphonie mobile (réseaux 3G et 4G LTE, semi-conducteurs, etc.). Google a logiquement fait part de son intérêt en proposant 900 millions de dollars (lire : Google candidate à l'acquisition des brevets de Nortel), mais RIM serait prêt à faire monter les enchères.
On connaît certes RIM pour ses BlackBerry, mais la société s'est d'abord développée sur des systèmes de communication (le bon vieux pager) et réseau (BES/BIS, piles push) : l'acquisition des brevets de Nortel par RIM ne serait donc pas illogique. Par le passé, Mike Lazaridis, co-PDG de RIM, a d'ailleurs qualifié la propriété intellectuelle de Nortel de « trésor national » : RIM est basée à Waterloo (Ontario, Canada), Nortel à Toronto, à 120 kilomètres de là.
L'offre de Google est ce que l'on appelle une offre « stalking-horse » : Google a posé 900 millions de dollars sur la table pour prendre la température. Si personne ne discute, Google l'emportera à ce prix. Sinon, une procédure d'enchères s'ouvrira le 20 juin prochain, pour 929 millions de dollars au minimum, certainement au-delà du milliard dans les faits. RIM n'est pas la seule société qui pourrait participer à ce combat de chéquiers qui pourrait donner à son gagnant une avance substantielle en matière de réseaux 4G.
Apple, qui possède une licence sur les brevets de Nortel, serait sur les rangs, tout comme Sony-Ericsson, qui avait fait l'acquisition en 2009 pour 1,3 milliard de dollars des brevets de Nortel portant sur la CDMA. La société chinoise qui monte, ZTE, pourrait aussi être sur les rangs. Un autre scénario pourrait être une alliance de sociétés contre une ou plusieurs autres, à la manière du cas Novell (lire : Novell : Microsoft, Apple, Oracle et EMC revoient leur copie). Réponse en juin donc.
On connaît certes RIM pour ses BlackBerry, mais la société s'est d'abord développée sur des systèmes de communication (le bon vieux pager) et réseau (BES/BIS, piles push) : l'acquisition des brevets de Nortel par RIM ne serait donc pas illogique. Par le passé, Mike Lazaridis, co-PDG de RIM, a d'ailleurs qualifié la propriété intellectuelle de Nortel de « trésor national » : RIM est basée à Waterloo (Ontario, Canada), Nortel à Toronto, à 120 kilomètres de là.
L'offre de Google est ce que l'on appelle une offre « stalking-horse » : Google a posé 900 millions de dollars sur la table pour prendre la température. Si personne ne discute, Google l'emportera à ce prix. Sinon, une procédure d'enchères s'ouvrira le 20 juin prochain, pour 929 millions de dollars au minimum, certainement au-delà du milliard dans les faits. RIM n'est pas la seule société qui pourrait participer à ce combat de chéquiers qui pourrait donner à son gagnant une avance substantielle en matière de réseaux 4G.
Apple, qui possède une licence sur les brevets de Nortel, serait sur les rangs, tout comme Sony-Ericsson, qui avait fait l'acquisition en 2009 pour 1,3 milliard de dollars des brevets de Nortel portant sur la CDMA. La société chinoise qui monte, ZTE, pourrait aussi être sur les rangs. Un autre scénario pourrait être une alliance de sociétés contre une ou plusieurs autres, à la manière du cas Novell (lire : Novell : Microsoft, Apple, Oracle et EMC revoient leur copie). Réponse en juin donc.