HP, premier constructeur de PC au monde, va faire en sorte que tous ses PC soient capables de faire fonctionner webOS à compter de l'année prochaine. Le système racheté à Palm ne remplacera pas Windows, mais au vu de la taille de son nouveau propriétaire, l'initiative est d'importance. D'autant qu'il s'agit d'une véritable plateforme qui se profile, débordant le seul cadre de l'ordinateur.
Cette décision n'est pas un scoop, l'annonce de webOS pour PC remonte à janvier, mais le modus operandi est encore assez flou (lire aussi Précisions sur webOS pour les PC). Pour donner la mesure du marché qui s'offrira potentiellement à webOS il faut rappeler qu'HP a vendu 64 millions d'ordinateurs en 2010 (juste pour comparaison, Apple en a écoulé 13,6 millions sur cette période).
Leo Apotheker le nouveau patron du groupe veut, par ce biais, différencier plus nettement les produits HP de ceux de ses concurrents (une stratégie qui fonctionne assez bien comme on l'a vu chez Apple). Cet OS va donc prendre place sur des smartphones, tablettes, ordinateurs de bureau, portables mais aussi sur des imprimantes, autre spécialité maison. Avec comme conséquence de créer une "imposante plateforme" selon les termes d'Apotheker. Et par là, d'être en mesure d'attirer davantage de développeurs, chose qu'ont su faire à merveille Apple et Google avec leurs OS mobiles respectifs.
HP tire en effet assez peu de revenus (2%) de ses activités logicielles, comparativement à ses autres divisions telles que le matériel (70%) et les services aux entreprises (27%). Apotheker entend aussi réduire les délais de mise sur le marché de nouveaux produits, et contribuer à redonner son "âme" à HP, celle de l'innovation.
Cependant, est-ce qu'il sera possible de bousculer Windows sur un marché du PC où Microsoft reste (restera ?) très solidement ancré. Est-ce que la redistribution des cartes qui s'est produite côté mobile peut être rééditée côté ordinateurs personnels… ?
Sur le même sujet :
- HP : un petit Veer, un grand Pre et une encore plus grande TouchPad… sans le nom Palm
Cette décision n'est pas un scoop, l'annonce de webOS pour PC remonte à janvier, mais le modus operandi est encore assez flou (lire aussi Précisions sur webOS pour les PC). Pour donner la mesure du marché qui s'offrira potentiellement à webOS il faut rappeler qu'HP a vendu 64 millions d'ordinateurs en 2010 (juste pour comparaison, Apple en a écoulé 13,6 millions sur cette période).
Leo Apotheker le nouveau patron du groupe veut, par ce biais, différencier plus nettement les produits HP de ceux de ses concurrents (une stratégie qui fonctionne assez bien comme on l'a vu chez Apple). Cet OS va donc prendre place sur des smartphones, tablettes, ordinateurs de bureau, portables mais aussi sur des imprimantes, autre spécialité maison. Avec comme conséquence de créer une "imposante plateforme" selon les termes d'Apotheker. Et par là, d'être en mesure d'attirer davantage de développeurs, chose qu'ont su faire à merveille Apple et Google avec leurs OS mobiles respectifs.
HP tire en effet assez peu de revenus (2%) de ses activités logicielles, comparativement à ses autres divisions telles que le matériel (70%) et les services aux entreprises (27%). Apotheker entend aussi réduire les délais de mise sur le marché de nouveaux produits, et contribuer à redonner son "âme" à HP, celle de l'innovation.
Cependant, est-ce qu'il sera possible de bousculer Windows sur un marché du PC où Microsoft reste (restera ?) très solidement ancré. Est-ce que la redistribution des cartes qui s'est produite côté mobile peut être rééditée côté ordinateurs personnels… ?
Sur le même sujet :
- HP : un petit Veer, un grand Pre et une encore plus grande TouchPad… sans le nom Palm