Le magazine Fortune indique qu'une vaste opération de lobbying serait actuellement mise en œuvre, pour demander aux législateurs américains une levée temporaire de taxes, afin de permettre le rapatriement de mille milliards de dollars au sein de l'économie américaine. Le groupement d'entreprises concernées (technologiques, pharmaceutiques et énergétiques) souhaiterait ramener le montant des taxes fédérales de 35 à 5 %. L'enjeu pour l'administration américaine : 50 milliards de dollars en taxes, ou rien du tout si le fisc exige toujours les 350 milliards qui seraient dus.
Fortune indique qu'on compterait parmi les sociétés concernées Pfizer, Oracle, Cisco, Duke Energy, et… Apple. On sait que la firme de Cupertino dispose d'un trésor de guerre de 60 milliards de dollars, dont la majorité depuis quelques temps est réalisée à l'étranger (62 % au dernier trimestre). Pour qu'Apple puisse utiliser cet argent sur le sol américain (que ce soit en dividende comme l'exigent certains actionnaires, ou pour acheter une entreprise américaine sachant que Steve Jobs a indiqué que ces économies pourraient servir à une acquisition d'envergure), il faudrait déjà pouvoir le rapatrier s'il dort pour l'essentiel dans le coffre de banques étrangères.
Notons toutefois qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'évasion fiscale, puisque ces fonds sont réalisés à l'étranger et donc susceptibles d'y être également entreposés en toute légalité. La négociation se ferait sur la base du meilleur intérêt pour les parties concernées : les entreprises pourraient utiliser une plus grande partie de leurs bénéfices sur le sol américain, pouvant donc éventuellement venir dynamiser l'économie locale, et l'état fédéral pourrait au moins en percevoir une partie, fut-elle moindre, plutôt que de n'en jamais voir la couleur, d'autant que ces fonds peuvent déjà avoir été l'objet de taxes dans les pays où ils ont été réalisés en fonction des législations locales.
Quoi qu'il en soit, la méthode concernant Apple peut paraître quelque peu en contradiction avec ses valeurs politiques : la société de Steve Jobs n'a jamais fait grand mystère de ses sympathies pour le parti démocrate (en appliquant d'ailleurs ces valeurs à ses ressources humaines et en soutenant financièrement divers candidats, dont Al Gore, ancien candidat démocrate à la course présidentielle et actuel membre du conseil d'administration d'Apple ne fut pas le moindre). Et les démocrates sont traditionnellement plus favorables à une taxation plus forte, à l'inverse des républicains libéraux.
Fortune indique qu'on compterait parmi les sociétés concernées Pfizer, Oracle, Cisco, Duke Energy, et… Apple. On sait que la firme de Cupertino dispose d'un trésor de guerre de 60 milliards de dollars, dont la majorité depuis quelques temps est réalisée à l'étranger (62 % au dernier trimestre). Pour qu'Apple puisse utiliser cet argent sur le sol américain (que ce soit en dividende comme l'exigent certains actionnaires, ou pour acheter une entreprise américaine sachant que Steve Jobs a indiqué que ces économies pourraient servir à une acquisition d'envergure), il faudrait déjà pouvoir le rapatrier s'il dort pour l'essentiel dans le coffre de banques étrangères.
Notons toutefois qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'évasion fiscale, puisque ces fonds sont réalisés à l'étranger et donc susceptibles d'y être également entreposés en toute légalité. La négociation se ferait sur la base du meilleur intérêt pour les parties concernées : les entreprises pourraient utiliser une plus grande partie de leurs bénéfices sur le sol américain, pouvant donc éventuellement venir dynamiser l'économie locale, et l'état fédéral pourrait au moins en percevoir une partie, fut-elle moindre, plutôt que de n'en jamais voir la couleur, d'autant que ces fonds peuvent déjà avoir été l'objet de taxes dans les pays où ils ont été réalisés en fonction des législations locales.
Quoi qu'il en soit, la méthode concernant Apple peut paraître quelque peu en contradiction avec ses valeurs politiques : la société de Steve Jobs n'a jamais fait grand mystère de ses sympathies pour le parti démocrate (en appliquant d'ailleurs ces valeurs à ses ressources humaines et en soutenant financièrement divers candidats, dont Al Gore, ancien candidat démocrate à la course présidentielle et actuel membre du conseil d'administration d'Apple ne fut pas le moindre). Et les démocrates sont traditionnellement plus favorables à une taxation plus forte, à l'inverse des républicains libéraux.