Directeur du développement de Firefox, Mike Beltner a jeté les bases d'un nouveau planning pour le navigateur. Objectif, lancer dans le courant de cette année 2011 ses versions 4, 5, 6 et 7. Une volonté d'accélérer la cadence, déjà exprimée par l'un de ses camarades (lire Plus de rythme dans les mises à jour de Firefox).
À un second niveau, des améliorations essentielles devront être apportées, comme de toujours répondre à une action de l'utilisateur en moins de 50 ms ; de ne jamais perdre des données (meilleure stabilité) ou de pouvoir retrouver, d'un poste à l'autre ou sur un smartphone, son navigateur tel qu'on l'avait laissé (via le nuage).
Beltner rappelle que Mozilla, à travers Firefox, a su redynamiser le marché du navigateur web et relancer une compétition entre les acteurs. Ce qui s'est aussi traduit par de nouveaux défis. L'évolution de Firefox doit y répondre en gagnant en stabilité et réactivité, en offrant une interface aisée à appréhender, en proposant des technologies issues du web soutenues par les développeurs et les utilisateurs et en mettant ces améliorations entre leurs mains dans les meilleurs délais.
Pour autant, souligne Beltner, l'idée “n'est pas uniquement de gagner des parts de marché”. Mozilla se donne comme mission de promouvoir une plateforme web ouverte par opposition à une tendance du marché “De plus en plus notre vision est menacée par des modèles de développement pour les applications qui contournent le web en faveur d'une connexion directe à des ressources sur Internet, fermées et propriétaires”. Il liste les applications AIR d'Adobe, iOS, Android, le Chrome Web Store de Google, mais aussi une “balkanisation” des plug-ins (h.264, swf ou NaCI, créé par Google pour mettre du code natif C/C++ au sein d'applications web).
La volonté de Mozilla est donc de s'en tenir à une plateforme ouverte et basée uniquement sur le web, utilisée par les ordinateurs, tablettes et téléphones, pour afficher les contenus et utiliser des applications (lire aussi Mozilla avance sur son "App Store" du web).
Pour mettre en oeuvre cette politique, le rythme de mises à jour de Firefox devrait grandement s'accélérer, Google ayant donné le ton avec un Chrome bientôt en version 10, même si dans les faits les changements de numéros ne se traduisent pas forcément par des bouleversements.
Suit une liste d'impératifs : Firefox doit donc recevoir des mises à jour moins espacées et plus régulières ; améliorer sa stabilité et son interface pour la rendre “moderne, gracieuse et élégante” ; optimiser les 5 à 10 actions les plus sollicitées par les utilisateurs ; préparer le support de la future interface de Mac OS X 10.7 et d'Android 3, assurer de bonnes performances du moteur JavaScript sur les derniers processeurs ARM, etc.
Pour Firefox 5 les nouveautés vont porter en premier lieu sur le gestionnaire de comptes (simplifier la connexion/déconnexion à des sites avec mots de passe), une interface comportant des animations, habiller une fonction de partage et tout ce qui peut contribuer à faire progresser sa stabilité et ses performances.
Dans Firefox 6 l'accent sera mis sur la gestion, installation et désinstallation des applications web, un cache plus rapide, la compatibilité Mac OS X 10.7 et des optimisations JavaScript. Pour Firefox 7 le programme est plus flou.
Enfin, conclut Beltner, Mozilla va revoir ses procédures de test ainsi que la manière dont seront supportées les extensions afin de s'assurer une sortie plus rapide de chaque révision.
Cette évolution à marche forcée de Firefox répond à un constat assez simple. Si Mozilla veut continuer à peser et avoir une chance d'imposer ses idées, il lui faut résister à l'ascension rapide de Chrome. Depuis quelques mois on observe en effet dans les parts de marché, une stagnation de Firefox au profit du jeune et très pressé navigateur de Google.
Sur le même sujet :
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- Firefox domine en Europe grâce à Chrome
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Pour autant, souligne Beltner, l'idée “n'est pas uniquement de gagner des parts de marché”. Mozilla se donne comme mission de promouvoir une plateforme web ouverte par opposition à une tendance du marché “De plus en plus notre vision est menacée par des modèles de développement pour les applications qui contournent le web en faveur d'une connexion directe à des ressources sur Internet, fermées et propriétaires”. Il liste les applications AIR d'Adobe, iOS, Android, le Chrome Web Store de Google, mais aussi une “balkanisation” des plug-ins (h.264, swf ou NaCI, créé par Google pour mettre du code natif C/C++ au sein d'applications web).
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Pour Firefox 5 les nouveautés vont porter en premier lieu sur le gestionnaire de comptes (simplifier la connexion/déconnexion à des sites avec mots de passe), une interface comportant des animations, habiller une fonction de partage et tout ce qui peut contribuer à faire progresser sa stabilité et ses performances.
Dans Firefox 6 l'accent sera mis sur la gestion, installation et désinstallation des applications web, un cache plus rapide, la compatibilité Mac OS X 10.7 et des optimisations JavaScript. Pour Firefox 7 le programme est plus flou.
Enfin, conclut Beltner, Mozilla va revoir ses procédures de test ainsi que la manière dont seront supportées les extensions afin de s'assurer une sortie plus rapide de chaque révision.
Cette évolution à marche forcée de Firefox répond à un constat assez simple. Si Mozilla veut continuer à peser et avoir une chance d'imposer ses idées, il lui faut résister à l'ascension rapide de Chrome. Depuis quelques mois on observe en effet dans les parts de marché, une stagnation de Firefox au profit du jeune et très pressé navigateur de Google.
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