Google et la fondation Mozilla ont annoncé une nouvelle initiative visant à offrir à l'internaute un meilleur contrôle sur ce qui est fait de ses données personnelles : Chrome et Firefox intégreront une fonction qui vous permettra de spécifier si vous acceptez ou refusez que vos données de navigation soient traitées par les annonceurs afin de vous présenter des publicités ciblées.
Cette initiative se place dans un contexte particulier, où différents organismes régulateurs réfléchissent à une contrainte légale pour les différents acteurs afin d'imposer de telles mesures. Les mêmes acteurs qui se sont regroupés en organisations professionnelles, préférant de loin l'auto-régulation du marché. Celle-ci ne dépend toutefois que de la bonne volonté des acteurs : rien ne les empêche de trahir leur propre parole tant que cela reste assez discret, puisque, à l'inverse d'une régulation gouvernementale, ils n'ont pas à se soumettre aux inspections de leurs pairs.
De fait, Mozilla et Google admettent à demi-mot les limites de leur proposition, qui n'aura d'effet que si les régies publicitaires tiennent compte de votre décision. Certaines s'y sont engagées (une quinzaine parmi les plus grosses), mais il suffit de jeter un œil au dossier spam de votre boîte mail pour constater le talon d'Achille d'une telle initiative.
Malgré des régulations plus ou moins fermes concernant le courrier indésirable dans la plupart des pays développés, Internet ne connaît pas de frontières et d'autres pays, qui ont parfois des préoccupations autrement plus pressantes que les échanges sur le net, sont devenus des havres de paix pour les publicitaires moins scrupuleux.
Malgré tout cette nouvelle donne aura quelques effets sur les sites qui se veulent les plus respectables et qui ne mangent pas de ce pain là, creusant un peu plus l'écart entre les bas-fonds d'Internet et sa partie émergée. Les régies publicitaires qui veulent cibler ces sites ont d'ailleurs eu tôt fait d'adopter certaines chartes de bonne conduite et de sélectionner leurs clients avec parcimonie.
On a pu le voir nombre de fois : certains acteurs n'ont pas hésité à scier la branche sur laquelle ils étaient assis pour réaliser des profits à court terme (il suffit de visiter les chatrooms de Yahoo pour en constater les dégâts : on n'y trouve guère plus que des bots qui parlent à d'autres bots, ayant dépeuplé les lieux de toute âme humaine à cause de leur pollution). C'est surtout ce sombre avenir qu'il s'agit d'éviter pour Google, en sachant jusqu'où ne pas aller trop loin : l'espace publicitaire n'a de valeur que s'il reste encore du public pour le voir.
Cette initiative se place dans un contexte particulier, où différents organismes régulateurs réfléchissent à une contrainte légale pour les différents acteurs afin d'imposer de telles mesures. Les mêmes acteurs qui se sont regroupés en organisations professionnelles, préférant de loin l'auto-régulation du marché. Celle-ci ne dépend toutefois que de la bonne volonté des acteurs : rien ne les empêche de trahir leur propre parole tant que cela reste assez discret, puisque, à l'inverse d'une régulation gouvernementale, ils n'ont pas à se soumettre aux inspections de leurs pairs.
De fait, Mozilla et Google admettent à demi-mot les limites de leur proposition, qui n'aura d'effet que si les régies publicitaires tiennent compte de votre décision. Certaines s'y sont engagées (une quinzaine parmi les plus grosses), mais il suffit de jeter un œil au dossier spam de votre boîte mail pour constater le talon d'Achille d'une telle initiative.
Malgré des régulations plus ou moins fermes concernant le courrier indésirable dans la plupart des pays développés, Internet ne connaît pas de frontières et d'autres pays, qui ont parfois des préoccupations autrement plus pressantes que les échanges sur le net, sont devenus des havres de paix pour les publicitaires moins scrupuleux.
Malgré tout cette nouvelle donne aura quelques effets sur les sites qui se veulent les plus respectables et qui ne mangent pas de ce pain là, creusant un peu plus l'écart entre les bas-fonds d'Internet et sa partie émergée. Les régies publicitaires qui veulent cibler ces sites ont d'ailleurs eu tôt fait d'adopter certaines chartes de bonne conduite et de sélectionner leurs clients avec parcimonie.
On a pu le voir nombre de fois : certains acteurs n'ont pas hésité à scier la branche sur laquelle ils étaient assis pour réaliser des profits à court terme (il suffit de visiter les chatrooms de Yahoo pour en constater les dégâts : on n'y trouve guère plus que des bots qui parlent à d'autres bots, ayant dépeuplé les lieux de toute âme humaine à cause de leur pollution). C'est surtout ce sombre avenir qu'il s'agit d'éviter pour Google, en sachant jusqu'où ne pas aller trop loin : l'espace publicitaire n'a de valeur que s'il reste encore du public pour le voir.