Mardi dernier, Apple publiait ses résultats trimestriels (lire : Résultats Apple T1 2011 : quelques clefs pour comprendre). Peu après la publication de ces derniers, Philip Elmer-DeWitt de Fortune qui suit de près l'actualité financière de la firme de Cupertino fait part d’une étude qui a fait polémique.
Il s'est amusé à comparer les prévisions relatives aux résultats trimestriels d'Apple de plusieurs analystes et blogueurs, avec les chiffres publiés par Apple. Pour cette étude, plusieurs paramètres ont été pris en compte : le chiffre d'affaires, le bénéfice, la marge, le nombre de Mac, d'iPhone, d'iPod et d'IPad vendus.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat de cette enquête est ennuyeux pour les analystes. En effet, les sept premiers sont des blogueurs indépendants. C'est Horace Dediu d'Asymco qui était le plus en phase avec une marge d'erreur de 5,2 %. Le premier analyste, Ashok Kumar de Rodman & Renshaw se classe huitième avec une marge d'erreur de 6,6 %. L'analyste sans doute le plus connu des utilisateurs Mac, Gene Munster de Piper Jaffray, finit à la 34e place avec une marge d'erreur de près de 10 %.
En moyenne, les blogueurs ont une marge d'erreur de 6,36 % alors que les analystes professionnels sont à 9,44 %. Forcément, les conclusions de cette étude ont provoqué de nombreuses réactions.
Chez les analystes, on se défend en expliquant qu'ils sont dans l'obligation de faire preuve de modération dans leurs prévisions. Il est vrai que sur le dernier trimestre de l'année 2010, Apple a explosé quasiment tous ses records en matière de vente.
Reste que le constat n'est pas nouveau. Ainsi, sur les quatre derniers trimestres, Horace Dediu a toujours eu des prédictions plus fines que les analystes de Wall Street. Pour lui, les analystes traditionnels attachent trop d'importance à certaines informations et études privées qui ne sont pas toujours d'une fiabilité sans faille. Lui préfère se concentrer sur les données publiques fournies par Apple.
À cela s'ajoute la question financière. Si les blogueurs font ces études gratuitement, les analystes sont grassement payés. En 2010, un employé de Goldman Sachs gagnait en moyenne 430 700 $, soit pratiquement dix fois plus qu'un employé chez Apple…
Professionnels ou non, les différents analystes sont cependant tous d'accord sur un point : si l'action Apple ne devrait pas connaître à l'avenir la même ascension vertigineuse que lors des dix dernières années, elle a malgré tout un potentiel à la hausse non négligeable.
Il s'est amusé à comparer les prévisions relatives aux résultats trimestriels d'Apple de plusieurs analystes et blogueurs, avec les chiffres publiés par Apple. Pour cette étude, plusieurs paramètres ont été pris en compte : le chiffre d'affaires, le bénéfice, la marge, le nombre de Mac, d'iPhone, d'iPod et d'IPad vendus.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat de cette enquête est ennuyeux pour les analystes. En effet, les sept premiers sont des blogueurs indépendants. C'est Horace Dediu d'Asymco qui était le plus en phase avec une marge d'erreur de 5,2 %. Le premier analyste, Ashok Kumar de Rodman & Renshaw se classe huitième avec une marge d'erreur de 6,6 %. L'analyste sans doute le plus connu des utilisateurs Mac, Gene Munster de Piper Jaffray, finit à la 34e place avec une marge d'erreur de près de 10 %.
En moyenne, les blogueurs ont une marge d'erreur de 6,36 % alors que les analystes professionnels sont à 9,44 %. Forcément, les conclusions de cette étude ont provoqué de nombreuses réactions.
Chez les analystes, on se défend en expliquant qu'ils sont dans l'obligation de faire preuve de modération dans leurs prévisions. Il est vrai que sur le dernier trimestre de l'année 2010, Apple a explosé quasiment tous ses records en matière de vente.
Reste que le constat n'est pas nouveau. Ainsi, sur les quatre derniers trimestres, Horace Dediu a toujours eu des prédictions plus fines que les analystes de Wall Street. Pour lui, les analystes traditionnels attachent trop d'importance à certaines informations et études privées qui ne sont pas toujours d'une fiabilité sans faille. Lui préfère se concentrer sur les données publiques fournies par Apple.
À cela s'ajoute la question financière. Si les blogueurs font ces études gratuitement, les analystes sont grassement payés. En 2010, un employé de Goldman Sachs gagnait en moyenne 430 700 $, soit pratiquement dix fois plus qu'un employé chez Apple…
Professionnels ou non, les différents analystes sont cependant tous d'accord sur un point : si l'action Apple ne devrait pas connaître à l'avenir la même ascension vertigineuse que lors des dix dernières années, elle a malgré tout un potentiel à la hausse non négligeable.