Brett Arends de MarketWatch prédit un scénario qui semble hélas crédible : avec la manière dont Apple protège farouchement la vie privée de Steve Jobs, il serait aisé de monter une arnaque sur le cours de son action.
L'arnaque est d'une simplicité évangélique, redoutablement efficace, et macabre à souhait : il suffirait qu'un indélicat pose des options de vente sur un certain nombre d'actions Apple (en quelque sorte un pari sur sa baisse rapide), et fasse courir la rumeur que Steve Jobs est atteint d'un cancer en phase terminale et qu'il ne reviendra pas diriger la société pour en tirer les bénéfices immédiats.
On a pu constater les soubresauts de l'action Apple hors séance après l'annonce du congé maladie de Steve Jobs, fort heureusement compensés par sa date stratégiquement choisie (un jour férié aux US et à la veille de l'annonce des excellents résultats d'Apple). Une telle rumeur incontrôlée pourrait provoquer une chute de l'action.
Brett Arends exhorte les investisseurs à la prudence et à la méfiance, persuadé que l'occasion est trop belle pour que quelques aigrefins ne puissent y résister, mais n'en condamne pas moins Apple pour son mutisme qui rendrait une telle arnaque tout bonnement possible. En n'expliquant pas clairement la situation de santé de son PDG, elle l'expose sur un plateau d'argent aux spéculations les plus sordides.
L'arnaque est d'une simplicité évangélique, redoutablement efficace, et macabre à souhait : il suffirait qu'un indélicat pose des options de vente sur un certain nombre d'actions Apple (en quelque sorte un pari sur sa baisse rapide), et fasse courir la rumeur que Steve Jobs est atteint d'un cancer en phase terminale et qu'il ne reviendra pas diriger la société pour en tirer les bénéfices immédiats.
On a pu constater les soubresauts de l'action Apple hors séance après l'annonce du congé maladie de Steve Jobs, fort heureusement compensés par sa date stratégiquement choisie (un jour férié aux US et à la veille de l'annonce des excellents résultats d'Apple). Une telle rumeur incontrôlée pourrait provoquer une chute de l'action.
Brett Arends exhorte les investisseurs à la prudence et à la méfiance, persuadé que l'occasion est trop belle pour que quelques aigrefins ne puissent y résister, mais n'en condamne pas moins Apple pour son mutisme qui rendrait une telle arnaque tout bonnement possible. En n'expliquant pas clairement la situation de santé de son PDG, elle l'expose sur un plateau d'argent aux spéculations les plus sordides.