Un groupe de 36 ONG environnementalistes chinoises positionne Apple à la dernière place de son classement de 29 multinationales basé sur la capacité de ces sociétés à réagir à des problèmes de pollution et de santé sur la chaîne de fabrication de leurs produits. Un classement basé donc sur la communication des entreprises, un domaine dans lequel Apple n'a jamais excellé.
Les associations environnementalistes se multiplient en Chine : l'industrialisation du pays à marche forcée laisse un bilan écologique désastreux, mais le gouvernement met progressivement en place une communication sur le développement durable. Comme partout ailleurs, ce sont des enjeux financiers qui permettent l'essor d'une « conscience » écologiste : de nombreux projets de « villes vertes » voient le jour, l'exemple le plus connu étant celui de Dongtan.
Depuis plus d'un an, ce groupe d'ONG enquête sur les fournisseurs de 29 multinationales opérant sur le sol chinois, et leurs pratiques en matière écologique et sociale. HP, British Telecom, Alcatel-Lucent, Vodafone, Samsung ou encore Toshiba, Sharp et Hitachi sont cités comme de bons exemples : ces sociétés ont répondu à l'enquête de ces ONG et ont modifié en conséquence leurs politiques chez leurs fournisseurs.
Nokia, LG, SingTel, Sony Ericsson ou donc Apple sont cités comme mauvais exemple, parce qu'ils n'ont pas été aussi ouverts aux ONG : Apple, par exemple, est critiquée pour avoir été très floue et n'avoir pas répondu aux principales préoccupations des ONG. La firme de Cupertino n'a ainsi pas souhaité s'exprimer sur le cas de l'intoxication de 49 employés de Lianjian Technology, une filiale de Wintek, à Suzhou. Cette affaire d'intoxication au n-hexane, un solvant utilisé pour faire briller certaines pièces (notamment le logo d'Apple), avait fait grand bruit en Chine en 2009, et avait provoqué la baisse d'Apple dans le classement Greenpeace. Le fournisseur d'Apple avait arrêté d'utiliser ce solvant toxique, mais du fait d'une mauvaise ventilation, ses effets avaient perduré.
C'est donc encore une fois la communication d'Apple qui est pointée du doigt : « Apple s'est comporté différemment de la plupart des autres sociétés et avaient une attitude tout à faire suffisante et évasive », explique Ma Jun, directeur d'une des principales ONG chinoises et auteur principal de ce rapport. Dans le cadre de cette enquête, Apple s'en est tenu à son rapport annuel sur la responsabilité annuelle de ses fournisseurs (lire : Apple publie son rapport annuel sur ses fournisseurs). Greenpeace avait déjà pointé du doigt la communication d'Apple sur le sujet : la firme de Cupertino avait fini par ouvrir une page « Apple et l'environnement ». Depuis plusieurs années, Apple fait de nombreux efforts pour réduire son empreinte écologique, des efforts tout autant salués que sa communication à rebours est dénoncée.
Les associations environnementalistes se multiplient en Chine : l'industrialisation du pays à marche forcée laisse un bilan écologique désastreux, mais le gouvernement met progressivement en place une communication sur le développement durable. Comme partout ailleurs, ce sont des enjeux financiers qui permettent l'essor d'une « conscience » écologiste : de nombreux projets de « villes vertes » voient le jour, l'exemple le plus connu étant celui de Dongtan.
Depuis plus d'un an, ce groupe d'ONG enquête sur les fournisseurs de 29 multinationales opérant sur le sol chinois, et leurs pratiques en matière écologique et sociale. HP, British Telecom, Alcatel-Lucent, Vodafone, Samsung ou encore Toshiba, Sharp et Hitachi sont cités comme de bons exemples : ces sociétés ont répondu à l'enquête de ces ONG et ont modifié en conséquence leurs politiques chez leurs fournisseurs.
Nokia, LG, SingTel, Sony Ericsson ou donc Apple sont cités comme mauvais exemple, parce qu'ils n'ont pas été aussi ouverts aux ONG : Apple, par exemple, est critiquée pour avoir été très floue et n'avoir pas répondu aux principales préoccupations des ONG. La firme de Cupertino n'a ainsi pas souhaité s'exprimer sur le cas de l'intoxication de 49 employés de Lianjian Technology, une filiale de Wintek, à Suzhou. Cette affaire d'intoxication au n-hexane, un solvant utilisé pour faire briller certaines pièces (notamment le logo d'Apple), avait fait grand bruit en Chine en 2009, et avait provoqué la baisse d'Apple dans le classement Greenpeace. Le fournisseur d'Apple avait arrêté d'utiliser ce solvant toxique, mais du fait d'une mauvaise ventilation, ses effets avaient perduré.
C'est donc encore une fois la communication d'Apple qui est pointée du doigt : « Apple s'est comporté différemment de la plupart des autres sociétés et avaient une attitude tout à faire suffisante et évasive », explique Ma Jun, directeur d'une des principales ONG chinoises et auteur principal de ce rapport. Dans le cadre de cette enquête, Apple s'en est tenu à son rapport annuel sur la responsabilité annuelle de ses fournisseurs (lire : Apple publie son rapport annuel sur ses fournisseurs). Greenpeace avait déjà pointé du doigt la communication d'Apple sur le sujet : la firme de Cupertino avait fini par ouvrir une page « Apple et l'environnement ». Depuis plusieurs années, Apple fait de nombreux efforts pour réduire son empreinte écologique, des efforts tout autant salués que sa communication à rebours est dénoncée.