On n'a que peu souvent l'occasion de parler du projet One Laptop Per Child (OLPC), le projet d'« ordinateur portable à 100 $ » de Nicholas Negroponte. Basé sur les théories constructionistes de Negroponte et Seymour Papert, il a pour ambition de placer un ordinateur dans les mains de chaque enfant des pays en développement et est conçu comme un outil éducatif.
Il est très inspiré du Dynabook d'Alan Kay, un projet d'ordinateur portable pour enfants développé au PARC de Xerox au début des années 1970. Ami et collègue de Negroponte, Kay a travaillé sur le projet — l'idée centrale est la même : faire de l'ordinateur l'objet d'une réflexion pour l'enfant, qui ne serait pas passif devant l'écran mais acteur incité à programmer pour résoudre ses problèmes. On connaît par ailleurs Kay pour son rôle dans le développement des interfaces graphiques au PARC, travaux utilisés par Apple dans le Lisa et la Macintosh. Kay a d'ailleurs été un « Apple Fellow » de 1984 à 1997 dans le cadre de l'Advanced Technology Group, une des unités de recherche et développement les plus pointues de la firme de Cupertino (y sont notamment nés HyperCard, AppleScript, PlainTalk, QuickTime ou Cocoa).
Lors du CES, la fondation OLPC a présenté la nouvelle génération de XO, le XO-1.75. Cette nouvelle version abandonne l'architecture x86 au profit de l'architecture ARM : son processeur Marvell Armada 1 GHz est suffisamment économe pour que le système complet n'utilise plus que 2W, et que la manivelle fournie puisse désormais recharger la batterie de l'ordinateur (1h47 à tournicoter pour recharger la batterie). Le XO-1.75 conserve son écran PixelQi 8,9" lisible en plein soleil (mais celui-ci devrait être tactile), son réseau mesh, et passe de 180 $ à 160 $, se rapprochant ainsi de l'objectif de 100 $.
Son successeur, le XO-3, est prévu pour début 2012 sous la forme d'une tablette. Comme le XO-1, le XO-3 doit être solide et facile à réparer : le problème est de trouver un matériau pour recouvrir son grand écran tactile qui soit suffisamment solide et durable.
Il est très inspiré du Dynabook d'Alan Kay, un projet d'ordinateur portable pour enfants développé au PARC de Xerox au début des années 1970. Ami et collègue de Negroponte, Kay a travaillé sur le projet — l'idée centrale est la même : faire de l'ordinateur l'objet d'une réflexion pour l'enfant, qui ne serait pas passif devant l'écran mais acteur incité à programmer pour résoudre ses problèmes. On connaît par ailleurs Kay pour son rôle dans le développement des interfaces graphiques au PARC, travaux utilisés par Apple dans le Lisa et la Macintosh. Kay a d'ailleurs été un « Apple Fellow » de 1984 à 1997 dans le cadre de l'Advanced Technology Group, une des unités de recherche et développement les plus pointues de la firme de Cupertino (y sont notamment nés HyperCard, AppleScript, PlainTalk, QuickTime ou Cocoa).
Lors du CES, la fondation OLPC a présenté la nouvelle génération de XO, le XO-1.75. Cette nouvelle version abandonne l'architecture x86 au profit de l'architecture ARM : son processeur Marvell Armada 1 GHz est suffisamment économe pour que le système complet n'utilise plus que 2W, et que la manivelle fournie puisse désormais recharger la batterie de l'ordinateur (1h47 à tournicoter pour recharger la batterie). Le XO-1.75 conserve son écran PixelQi 8,9" lisible en plein soleil (mais celui-ci devrait être tactile), son réseau mesh, et passe de 180 $ à 160 $, se rapprochant ainsi de l'objectif de 100 $.
Son successeur, le XO-3, est prévu pour début 2012 sous la forme d'une tablette. Comme le XO-1, le XO-3 doit être solide et facile à réparer : le problème est de trouver un matériau pour recouvrir son grand écran tactile qui soit suffisamment solide et durable.