Apple vient de publier la documentation préparatoire (proxy statement) en prévision de l'Assemblée générale des actionnaires 2011 qui aura lieu le 23 février. Ce document, très technique, fait le bilan sur l'exercice 2010.
A cette occasion, les actionnaires devront entériner un certain nombre de décisions, notamment recourir ou non à Ernst & Young LLP comme cabinet comptable, approuver la rémunération des principaux dirigeants ou encore de réélire le conseil d'administration.
Steve Jobs n'a pas fait évoluer son salaire. Le cofondateur d'Apple perçoit toujours un dollar symbolique par an. Il s'est fait également rembourser 248 000 $ en frais de déplacement réalisé avec son jet privé. Un chiffre en nette hausse par rapport à 2009 (4000 $), mais en retrait par rapport à 2008 (871 000 $). SI le capital d'Apple est assez dilué (le principal actionnaire est le fonds américain BlackRock avec 50 millions d'actions détenues soit un peu plus de 5 % du capital), Steve Jobs pour sa part n'a pas touché à ses actions. Il possède un portefeuille de 5,5 millions de titres.
Les salaires de ses principaux collaborateurs sont restés stables d'une année sur l'autre : Tim Cook a touché 800 000 $, Peter Oppenheimer 700 000 $ et Ron Johnson 700 000 $. Ces chiffres sont cependant trompeurs, si l'on prend en compte les stock-options perçues les chiffres sont très différents. Ainsi, Tim Cook a perçu au total près de 60 millions de dollars tandis que Peter Oppenheimer et Ron Johnson ont gagné tous deux près de 30 millions de dollars.
Plusieurs propositions ont été soumises par des actionnaires et n'ont pas reçu le soutien du Conseil d'Administration. Certains d'entre eux aimeraient que le CA prépare un plan B pour la succession de Steve Jobs au poste de CEO. Ils voudraient entre autres que le conseil d'administration établisse une stratégie en vue de recruter un éventuel successeur, stratégie qui serait revue annuellement.
Il aurait pour mission notamment d'identifier des candidats en interne, de réaliser une liste de critères et de faire part chaque année ses conclusions. L'idée derrière cette proposition, adoptée par un bon nombre de sociétés américaines, est de pouvoir envisager une transition en douceur le jour où Steve Jobs songera à quitter son poste.
Cette proposition n'a pas le support du conseil d'administration, et ce pour plusieurs raisons. Il estime entre autres que le management d'Apple ne se limite pas qu'au poste de CEO. D'autre part, en agissant de la sorte, le conseil d'administration craint de dévoiler des informations importantes sur la stratégie d'Apple à moyen terme. Sur le fond de la question, le conseil d'administration affirme prendre cette problématique très au sérieux.
A cette occasion, les actionnaires devront entériner un certain nombre de décisions, notamment recourir ou non à Ernst & Young LLP comme cabinet comptable, approuver la rémunération des principaux dirigeants ou encore de réélire le conseil d'administration.
Steve Jobs n'a pas fait évoluer son salaire. Le cofondateur d'Apple perçoit toujours un dollar symbolique par an. Il s'est fait également rembourser 248 000 $ en frais de déplacement réalisé avec son jet privé. Un chiffre en nette hausse par rapport à 2009 (4000 $), mais en retrait par rapport à 2008 (871 000 $). SI le capital d'Apple est assez dilué (le principal actionnaire est le fonds américain BlackRock avec 50 millions d'actions détenues soit un peu plus de 5 % du capital), Steve Jobs pour sa part n'a pas touché à ses actions. Il possède un portefeuille de 5,5 millions de titres.
Les salaires de ses principaux collaborateurs sont restés stables d'une année sur l'autre : Tim Cook a touché 800 000 $, Peter Oppenheimer 700 000 $ et Ron Johnson 700 000 $. Ces chiffres sont cependant trompeurs, si l'on prend en compte les stock-options perçues les chiffres sont très différents. Ainsi, Tim Cook a perçu au total près de 60 millions de dollars tandis que Peter Oppenheimer et Ron Johnson ont gagné tous deux près de 30 millions de dollars.
Plusieurs propositions ont été soumises par des actionnaires et n'ont pas reçu le soutien du Conseil d'Administration. Certains d'entre eux aimeraient que le CA prépare un plan B pour la succession de Steve Jobs au poste de CEO. Ils voudraient entre autres que le conseil d'administration établisse une stratégie en vue de recruter un éventuel successeur, stratégie qui serait revue annuellement.
Il aurait pour mission notamment d'identifier des candidats en interne, de réaliser une liste de critères et de faire part chaque année ses conclusions. L'idée derrière cette proposition, adoptée par un bon nombre de sociétés américaines, est de pouvoir envisager une transition en douceur le jour où Steve Jobs songera à quitter son poste.
Cette proposition n'a pas le support du conseil d'administration, et ce pour plusieurs raisons. Il estime entre autres que le management d'Apple ne se limite pas qu'au poste de CEO. D'autre part, en agissant de la sorte, le conseil d'administration craint de dévoiler des informations importantes sur la stratégie d'Apple à moyen terme. Sur le fond de la question, le conseil d'administration affirme prendre cette problématique très au sérieux.