Dur de faire payer pour des webapps : sur le Chrome Web Store, les applications payantes connaissant le plus de succès sont utilisées par moins de 200 utilisateurs, et ont été achetées une cinquantaine de fois seulement dans la semaine.
Une des applications les plus populaires est MathBoard, une application d'apprentissage des mathématiques qui a fait ses premiers pas sur iPad. Proposée à 2,99 $, elle ne compte que 181 utilisateurs, et n'a été installée que 65 fois ces 7 derniers jours. En enlevant la commission de Google, à la formulation pour le moins alambiquée, le développeur touche donc 2,56 $ par vente, soit 165 $ par semaine. Ce qui veut dire que la plupart perçoivent moins, ce qui est peu.
Le Chrome Web Store doit faire face à plusieurs problèmes. La popularité de Chrome n'en est pas un : le navigateur de Google atteint les 10 % de parts d'usage, avec un très fort taux de mises à jour grâce à un mécanisme automatique. La plupart des utilisateurs de Chrome utilisent donc Chrome 8, qui est compatible avec la boutique d'applications. Mais le Web Store n'est pas du tout mis en avant dans Chrome.
Les utilisateurs semblent d'ailleurs ne pas l'avoir bien compris. Beaucoup demandent des versions de démonstration ou des versions gratuites d'une application Web pour la tester, sans même voir le grand encart expliquant qu'il est possible d'annuler une commande dans un délai de 30 minutes, ce qui laisse largement le temps de tester avant que le paiement ne devienne effectif. Bref, Google manque de pédagogie sur cette boutique qui est pourtant au centre de Chrome OS. En comparaison, les applications gratuites sont beaucoup mieux reçues, avec plus de 5.000 installations par semaine.
Le Chrome Web Store vient à peine d'être lancé, il demande donc du temps pour être amélioré, notamment sur la distinction entre simples signets et vraies applications, ou sur la mise en valeur des applications. Il devra aussi être mieux mis en valeur dans Chrome : Chrome 9, qui devrait être disponible à la mi-janvier, devrait avancer sur ce point.
Une des applications les plus populaires est MathBoard, une application d'apprentissage des mathématiques qui a fait ses premiers pas sur iPad. Proposée à 2,99 $, elle ne compte que 181 utilisateurs, et n'a été installée que 65 fois ces 7 derniers jours. En enlevant la commission de Google, à la formulation pour le moins alambiquée, le développeur touche donc 2,56 $ par vente, soit 165 $ par semaine. Ce qui veut dire que la plupart perçoivent moins, ce qui est peu.
Le Chrome Web Store doit faire face à plusieurs problèmes. La popularité de Chrome n'en est pas un : le navigateur de Google atteint les 10 % de parts d'usage, avec un très fort taux de mises à jour grâce à un mécanisme automatique. La plupart des utilisateurs de Chrome utilisent donc Chrome 8, qui est compatible avec la boutique d'applications. Mais le Web Store n'est pas du tout mis en avant dans Chrome.
Les utilisateurs semblent d'ailleurs ne pas l'avoir bien compris. Beaucoup demandent des versions de démonstration ou des versions gratuites d'une application Web pour la tester, sans même voir le grand encart expliquant qu'il est possible d'annuler une commande dans un délai de 30 minutes, ce qui laisse largement le temps de tester avant que le paiement ne devienne effectif. Bref, Google manque de pédagogie sur cette boutique qui est pourtant au centre de Chrome OS. En comparaison, les applications gratuites sont beaucoup mieux reçues, avec plus de 5.000 installations par semaine.
Le Chrome Web Store vient à peine d'être lancé, il demande donc du temps pour être amélioré, notamment sur la distinction entre simples signets et vraies applications, ou sur la mise en valeur des applications. Il devra aussi être mieux mis en valeur dans Chrome : Chrome 9, qui devrait être disponible à la mi-janvier, devrait avancer sur ce point.