Depuis quelques années, plusieurs ONG mêlent réflexion sociale, réflexion économique et réflexion environnementale en mettant face à face exploitation de l'homme et exploitation de la nature, sur fond de commerce international. Le mouvement conflict-free est plus connu depuis 2006 et le film Blood Diamond, qui mettait le doigt sur la filière du diamant, notamment en Afrique centrale, zone en proie à des instabilités renforcées par la lutte pour les matières premières.
Depuis peu, le débat s'est déplacé sur le terrain de l'informatique, grande demandeuse de matières premières : le coltan/tantalite, le tungstène, l'étain ou l'or de nos ordinateurs proviennent notamment du Congo. Les sous-traitances en cascade posent le problème de la traçabilité de ces matériaux : on ne peut donc jamais être vraiment sûr qu'il ne s'agit pas de « matières premières de la honte », issues de zones de conflits.
Steve Jobs lui-même avait reconnu faire tous les efforts possibles, sans être certains qu'ils payent : « Oui. Nous demandons à tous nos fournisseurs de s'engager par écrit à ne pas utiliser de "conflict minerals". Mais honnêtement, ils n'ont aucun moyen d'être sûrs. À moins que quelqu'un n'invente un moyen de tracer chimiquement les matières premières depuis la mine dont elles sont issues, ce sera un problème vraiment difficile à résoudre » (lire : Apple n'utilise pas de « matières premières de la honte »).
Le projet Enough s'en est souvent pris à Apple sur le sujet, mais on a vu apparaître ces derniers jours le site Apple-CF, qui vante les mérites d'un iPhone 4CF (conflict-free). Cette copie parfaite du site d'Apple appelait à se rendre devant l'Apple Store de la 5e Avenue à New York pour se faire échanger son iPhone 4 contre un modèle dont les matériaux auraient une traçabilité parfaite. De la pure communication, en partie ratée puisque presque personne n'en a parlé, mais qui a le mérite de relancer le débat.
Depuis peu, le débat s'est déplacé sur le terrain de l'informatique, grande demandeuse de matières premières : le coltan/tantalite, le tungstène, l'étain ou l'or de nos ordinateurs proviennent notamment du Congo. Les sous-traitances en cascade posent le problème de la traçabilité de ces matériaux : on ne peut donc jamais être vraiment sûr qu'il ne s'agit pas de « matières premières de la honte », issues de zones de conflits.
Steve Jobs lui-même avait reconnu faire tous les efforts possibles, sans être certains qu'ils payent : « Oui. Nous demandons à tous nos fournisseurs de s'engager par écrit à ne pas utiliser de "conflict minerals". Mais honnêtement, ils n'ont aucun moyen d'être sûrs. À moins que quelqu'un n'invente un moyen de tracer chimiquement les matières premières depuis la mine dont elles sont issues, ce sera un problème vraiment difficile à résoudre » (lire : Apple n'utilise pas de « matières premières de la honte »).
Le projet Enough s'en est souvent pris à Apple sur le sujet, mais on a vu apparaître ces derniers jours le site Apple-CF, qui vante les mérites d'un iPhone 4CF (conflict-free). Cette copie parfaite du site d'Apple appelait à se rendre devant l'Apple Store de la 5e Avenue à New York pour se faire échanger son iPhone 4 contre un modèle dont les matériaux auraient une traçabilité parfaite. De la pure communication, en partie ratée puisque presque personne n'en a parlé, mais qui a le mérite de relancer le débat.