Selon Nicholas Carr, l'expert du « nuage » auteur de The Big Switch, le data-center qu'Apple devrait bientôt ouvrir en Caroline du Nord est amené à être le centre d'un réseau de distribution de contenus, à la manière de conglomérats télévisuels qui sont des réseaux de diffusion de contenus.
« Apple redéfinit ses appareils grand-public, de l'iPod touch à l'iPhone en passant par l'iPad et le MacBook Air, comme des lecteurs multimédia », où le mot multimédia ne veut pas simplement dire consultation passive d'audio et de vidéo, mais aussi consommation et utilisation d'applications fournissant des contenus.
Alors que Google compte bien tout pousser dans le nuage avec son Chrome OS, Apple est un fervent défenseur du nuage comme une extension du stockage local — tout simplement parce qu'elle vend des appareils qui sont équipés d'un stockage local, si réduit soit-il. De fait déjà avec l'iTunes Store et l'App Store, médias et applications sont toujours accessibles sur des serveurs distants, mais pour les utiliser, il faut les rapatrier en local.
Avec son data-center, Apple pourrait aller un pas plus loin, avec un nuage privé, dernier verrou d'un écosystème fermé et complètement intégré. À la manière de MobileMe qui mêle données locales et données distantes, cette ferme de serveurs pourrait servir pour stocker médias et applications à distance, et s'il serait toujours possible de les consulter et les exécuter en local, on pourra aussi les streamer. De la réplication du stockage local, le nuage deviendrait véritablement une extension de ce stockage local — ce qui est d'autant plus censé qu'Apple semble vouloir réduire la capacité de ses produits portables au profit de la rapidité d'accès, compromis idéal si l'on garde le nuage en tête.
Si l'on voulait filer la métaphore télévisuelle employée par Carr, on serait presque tenté de dire qu'Apple pourrait à terme transformer le Mac en télévision, certes à la demande : on choisit ce que l'on veut écouter, voir, ou exécuter, et on zappe, sans jamais avoir à se soucier d'installations, de téléchargements, de stockage. Une vision de rêve pour certains, de cauchemar pour d'autres.
« Apple redéfinit ses appareils grand-public, de l'iPod touch à l'iPhone en passant par l'iPad et le MacBook Air, comme des lecteurs multimédia », où le mot multimédia ne veut pas simplement dire consultation passive d'audio et de vidéo, mais aussi consommation et utilisation d'applications fournissant des contenus.
Alors que Google compte bien tout pousser dans le nuage avec son Chrome OS, Apple est un fervent défenseur du nuage comme une extension du stockage local — tout simplement parce qu'elle vend des appareils qui sont équipés d'un stockage local, si réduit soit-il. De fait déjà avec l'iTunes Store et l'App Store, médias et applications sont toujours accessibles sur des serveurs distants, mais pour les utiliser, il faut les rapatrier en local.
Avec son data-center, Apple pourrait aller un pas plus loin, avec un nuage privé, dernier verrou d'un écosystème fermé et complètement intégré. À la manière de MobileMe qui mêle données locales et données distantes, cette ferme de serveurs pourrait servir pour stocker médias et applications à distance, et s'il serait toujours possible de les consulter et les exécuter en local, on pourra aussi les streamer. De la réplication du stockage local, le nuage deviendrait véritablement une extension de ce stockage local — ce qui est d'autant plus censé qu'Apple semble vouloir réduire la capacité de ses produits portables au profit de la rapidité d'accès, compromis idéal si l'on garde le nuage en tête.
Si l'on voulait filer la métaphore télévisuelle employée par Carr, on serait presque tenté de dire qu'Apple pourrait à terme transformer le Mac en télévision, certes à la demande : on choisit ce que l'on veut écouter, voir, ou exécuter, et on zappe, sans jamais avoir à se soucier d'installations, de téléchargements, de stockage. Une vision de rêve pour certains, de cauchemar pour d'autres.