Après Google, et c'est au tour de Jim Balsillie, le co-PDG de RIM de répondre à Steve Jobs. Il l'a fait sur le blog de l'entreprise avec un ton qui laisse transparaître l'agacement.
Il commence par s'adresser à ceux qui vivent “en dehors du champ de distorsion de la réalité” pour affirmer que RIM est confiant dans la part très importante que représenteront les formats 7" sur le marché des tablettes, et que la compatibilité avec Flash compte pour les clients.
Il poursuit “Nous savons aussi que, bien que la tentative d'Apple de contrôler l'écosystème et de maintenir une plate-forme fermée peut être bon pour Apple, les développeurs veulent plus d'options et les clients veulent avoir pleinement accès à la grande majorité des sites web qui utilisent Flash. Nous pensons que de nombreux clients en ont assez qu'Apple leur dise ce qu'il doivent penser.
Et soit dit en passant, RIM a réalisé des livraisons record pendant cinq trimestres consécutifs et a récemment fait part d'un volume possible de 13,8 à 14.4 millions de smartphones BlackBerry pour le trimestre en cours.”
Il continue en posant la question de savoir si les clients d'iPhone du dernier trimestre ne sont pas ceux qui étaient revenus bredouilles de leur shopping au trimestre précédent. Apple ayant admis ne pouvoir répondre à la demande en temps et en heure.
“Le choix d'Apple de comparer son trimestre fiscal s'achevant en septembre avec celui de RIM s'achevant en août traduit une vue incomplète des choses, car cela ne tient pas compte du fait que la demande en septembre est traditionnellement plus forte qu'en été, ni cela n'explique pourquoi Apple a livré seulement 8,4 millions d'appareils lors de son précédent trimestre et si les résultats du quatrième trimestre ont été gonflés par la demande non satisfaite du troisième trimestre. Comme d'habitude, que le sujet soit les antennes, Flash ou les livraisons, l'histoire est plus compliquée, et tôt ou tard, même les gens à l'intérieur du champ de distorsion commenceront à s'apercevoir qu'on ne leur dit que la moitié des choses”.
Des propos qui trahissent une certaine tension…
Steve Jobs, lors de la conférence des résultats 2010, s'était plu à dire qu'Apple avait vendu plus d'iPhone que RIM de BlackBerry sur leurs derniers trimestres fiscaux respectifs (14,1 millions contre 12,1 millions chez le Canadien). Le patron d'Apple avait aussi balayé d'un revers de la main l'intérêt de tablettes 7". Apple les a essayées mais selon lui elles entraînent trop de compromis sur le confort d'utilisation de logiciels dont les interfaces sont adaptées à des écrans plus grands que ceux des smartphones. Il avait aussi rhabillé RIM pour l'hiver en affirmant que son concurrent ne pourrait plus rattraper Apple (lire Steve Jobs égratigne RIM et Google).
Mais quoi qu'en pense Jim Balsillie, les derniers résultats de ventes de produits iOS d'Apple montrent davantage une adhésion des clients qu'un début de rejet…
Avant Balsillie, Andy Rubin de Google et Iain Dodsworth de TweetDeck avaient d'une manière ou d'une autre eux aussi répondu à des affirmations de Jobs. Nokia ayant eu les honneurs du patron d'Apple, on verra si ça bouge un peu en Finlande dans les prochaines heures.
Sur le même sujet :
- TweetDeck : S. Jobs encore victime du champ de distorsion de la réalité ?
- Android : Andy Rubin répond à Steve Jobs
Il commence par s'adresser à ceux qui vivent “en dehors du champ de distorsion de la réalité” pour affirmer que RIM est confiant dans la part très importante que représenteront les formats 7" sur le marché des tablettes, et que la compatibilité avec Flash compte pour les clients.
Il poursuit “Nous savons aussi que, bien que la tentative d'Apple de contrôler l'écosystème et de maintenir une plate-forme fermée peut être bon pour Apple, les développeurs veulent plus d'options et les clients veulent avoir pleinement accès à la grande majorité des sites web qui utilisent Flash. Nous pensons que de nombreux clients en ont assez qu'Apple leur dise ce qu'il doivent penser.
Et soit dit en passant, RIM a réalisé des livraisons record pendant cinq trimestres consécutifs et a récemment fait part d'un volume possible de 13,8 à 14.4 millions de smartphones BlackBerry pour le trimestre en cours.”
Il continue en posant la question de savoir si les clients d'iPhone du dernier trimestre ne sont pas ceux qui étaient revenus bredouilles de leur shopping au trimestre précédent. Apple ayant admis ne pouvoir répondre à la demande en temps et en heure.
“Le choix d'Apple de comparer son trimestre fiscal s'achevant en septembre avec celui de RIM s'achevant en août traduit une vue incomplète des choses, car cela ne tient pas compte du fait que la demande en septembre est traditionnellement plus forte qu'en été, ni cela n'explique pourquoi Apple a livré seulement 8,4 millions d'appareils lors de son précédent trimestre et si les résultats du quatrième trimestre ont été gonflés par la demande non satisfaite du troisième trimestre. Comme d'habitude, que le sujet soit les antennes, Flash ou les livraisons, l'histoire est plus compliquée, et tôt ou tard, même les gens à l'intérieur du champ de distorsion commenceront à s'apercevoir qu'on ne leur dit que la moitié des choses”.
Des propos qui trahissent une certaine tension…
Steve Jobs, lors de la conférence des résultats 2010, s'était plu à dire qu'Apple avait vendu plus d'iPhone que RIM de BlackBerry sur leurs derniers trimestres fiscaux respectifs (14,1 millions contre 12,1 millions chez le Canadien). Le patron d'Apple avait aussi balayé d'un revers de la main l'intérêt de tablettes 7". Apple les a essayées mais selon lui elles entraînent trop de compromis sur le confort d'utilisation de logiciels dont les interfaces sont adaptées à des écrans plus grands que ceux des smartphones. Il avait aussi rhabillé RIM pour l'hiver en affirmant que son concurrent ne pourrait plus rattraper Apple (lire Steve Jobs égratigne RIM et Google).
Mais quoi qu'en pense Jim Balsillie, les derniers résultats de ventes de produits iOS d'Apple montrent davantage une adhésion des clients qu'un début de rejet…
Avant Balsillie, Andy Rubin de Google et Iain Dodsworth de TweetDeck avaient d'une manière ou d'une autre eux aussi répondu à des affirmations de Jobs. Nokia ayant eu les honneurs du patron d'Apple, on verra si ça bouge un peu en Finlande dans les prochaines heures.
Sur le même sujet :
- TweetDeck : S. Jobs encore victime du champ de distorsion de la réalité ?
- Android : Andy Rubin répond à Steve Jobs