C'est à nouveau cette période de l'année : Ubuntu arrive dans une nouvelle version d'hiver, la 10.10 « Maverick Meerkat » (suricate rebelle), juste à temps pour cette journée réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste.
Après le ménage fait pour la version 10.04 qui a adopté un nouveau thème graphique assez proche de celui de Mac OS X et qui sera supporté jusqu'en avril 2013 (avril 2015 pour la version serveur), la version 10.10 de cette distribution Linux très populaire et très soignée apporte des modifications à plusieurs niveaux.
Le noyau Linux 2.6.35 supporte le multitouch, et le Magic Trackpad dispose par exemple de pilotes natifs prenant en compte ses capacités. Le processus d'installation d'Ubuntu a été revu : il est certainement le plus agréable et le plus simple que l'on puisse trouver dans le monde Linux, notamment sur le point parfois un peu difficile du partitionnement du disque dur.
Le système Ubuntu One, qui emprunte beaucoup à Dropbox, est désormais intégré par défaut ; il offre 2 Go de stockage en ligne gratuit (20 Go pour 2,99 $ par mois ou 30 $ par an) qui permettent non seulement de stocker des fichiers, mais aussi de synchroniser signets ou contacts. Gwibber a été mis à jour pour bénéficier des nouveautés de Twitter en matière d'authentification, et le menu audio a été revu et inclut désormais les contrôles de Rhythmbox, le lecteur audio.
Ubuntu, produit de par et pour la communauté libre, fait un pas dans le payant avec la boutique de musique Ubuntu One intégrée dans Rhythmbox, qui permet de streamer de la musique vers un smartphone Android ou un iPhone. Il s'intègre avec Ubuntu One : tous les achats sont transférés vers l'espace de stockage en ligne, ce qui limite les choses. L'autre grand facteur limitant est la relative pauvreté du catalogue en France (issu de la plateforme 7digital) malgré un prix d'une trentaine d'euros par mois plutôt faible. Pour le moment, Spotify reste mieux placé et mieux intégré.
L'autre pas vers le payant est l'intégration d'une boutique d'applications au sein de la Logitèque. Elle était déjà le centre de gestion des applications : si la mayonnaise prend, elle risque de renforcer ce rôle, donnant un peu plus à Ubuntu cet aspect de distribution Linux accessible pour l'utilisateur débutant — même si certains grincent des dents. La prochaine version d'Ubuntu, la 11.04 « Natty Narval » (narval chic) devrait mettre l'accent sur l'interface graphique et la compatibilité matérielle, et sera disponible… en avril 2011.
Après le ménage fait pour la version 10.04 qui a adopté un nouveau thème graphique assez proche de celui de Mac OS X et qui sera supporté jusqu'en avril 2013 (avril 2015 pour la version serveur), la version 10.10 de cette distribution Linux très populaire et très soignée apporte des modifications à plusieurs niveaux.
Le noyau Linux 2.6.35 supporte le multitouch, et le Magic Trackpad dispose par exemple de pilotes natifs prenant en compte ses capacités. Le processus d'installation d'Ubuntu a été revu : il est certainement le plus agréable et le plus simple que l'on puisse trouver dans le monde Linux, notamment sur le point parfois un peu difficile du partitionnement du disque dur.
Le système Ubuntu One, qui emprunte beaucoup à Dropbox, est désormais intégré par défaut ; il offre 2 Go de stockage en ligne gratuit (20 Go pour 2,99 $ par mois ou 30 $ par an) qui permettent non seulement de stocker des fichiers, mais aussi de synchroniser signets ou contacts. Gwibber a été mis à jour pour bénéficier des nouveautés de Twitter en matière d'authentification, et le menu audio a été revu et inclut désormais les contrôles de Rhythmbox, le lecteur audio.
Ubuntu, produit de par et pour la communauté libre, fait un pas dans le payant avec la boutique de musique Ubuntu One intégrée dans Rhythmbox, qui permet de streamer de la musique vers un smartphone Android ou un iPhone. Il s'intègre avec Ubuntu One : tous les achats sont transférés vers l'espace de stockage en ligne, ce qui limite les choses. L'autre grand facteur limitant est la relative pauvreté du catalogue en France (issu de la plateforme 7digital) malgré un prix d'une trentaine d'euros par mois plutôt faible. Pour le moment, Spotify reste mieux placé et mieux intégré.
L'autre pas vers le payant est l'intégration d'une boutique d'applications au sein de la Logitèque. Elle était déjà le centre de gestion des applications : si la mayonnaise prend, elle risque de renforcer ce rôle, donnant un peu plus à Ubuntu cet aspect de distribution Linux accessible pour l'utilisateur débutant — même si certains grincent des dents. La prochaine version d'Ubuntu, la 11.04 « Natty Narval » (narval chic) devrait mettre l'accent sur l'interface graphique et la compatibilité matérielle, et sera disponible… en avril 2011.