L'annonce ce début de semaine par Xmarks de stopper son activité de synchronisation de données entre navigateurs a eu pour effet d'amener ses responsables à temporiser leur décision. A la fois par les réactions des utilisateurs et aussi par l'attention reçue de la part d'autres sociétés (lire Xmarks cesse son activité de synchronisation).
Xmarks avait déclaré mercredi dernier ne plus avoir les ressources financières pour maintenir la gratuité de son service, et aucun modèle ou soutien économique viable pour envisager l'avenir sereinement.
Suite à cela, l'équipe dit avoir été approchée par des entreprises sérieuses, intéressées par prendre le relais. Mais on n'en est qu'à un stade très préliminaire et rien de concret n'est encore sur la table.
James Joaquin, le patron d'Xmarks, explique avoir reçu aussi beaucoup de propositions d'utilisateurs se disant prêts à payer un écot annuel en échange de cette prestation. Xmarks est en effet le seul capable de synchroniser les données (signets, historiques, mots de passe…) entre des navigateurs concurrents sur les plateformes différentes.
Afin d'évaluer le nombre d'utilisateurs, sur les 2 millions actuels, prêts à débourser entre 10$ et 20$ par an, Joasquin propose de se manifester sur une page avec le montant que l'on serait prêt à payer. Ce sondage est ouvert jusqu'au 15 octobre.
Joaquin explique aussi pourquoi l'option d'un accès payant Premium n'a jamais été vraiment envisagée. Trois raisons à cela : d'abord cela ne faisait pas partie du plan initial, qui était plutôt de s'appuyer sur la collection d'URL des utilisateurs pour constituer un fonds d'adresses web qui pourrait ensuite être exploité.
Ensuite, Xmarks a déjà testé, via son extension Firefox, un système de donation, avec la suggestion de payer environ 7$. Seuls 0,0001% des utilisateurs ont joué le jeu (à noter que la plupart des contributions sont venues d'Europe, nettement devant les États-Unis).
Puis un modèle "freemium" (service gratuit, mais payant avec des fonctions en plus) voit un taux de conversation évalué de 1 à 3%. Evernote est cité en exemple avec ses 2% d'utilisateurs payants. Si 2% des 2 millions d'utilisateurs d'Xmarks payaient 10$ par an, cela se traduirait par 400 000$ par an. Sauf que les coûts annuels s'élèvent aujourd'hui à 2 millions de dollars. Et 9 millions ont été déjà dépensés ces dernières années.
Enfin, l'arrivée de services similaires et gratuits dans Chrome et prochainement en standard dans Firefox 4 a déjà amené des utilisateurs à changer de crèmerie. Un mouvement qui risque de se poursuivre même si Xmarks reste en activité.
Joaquin envisage néanmoins une issue heureuse, pour peu qu'une des entreprises l'ayant approché se décide à y aller et à investir autour de ce modèle du gratuit/payant. Précédemment Xmarks s'était donnée jusqu'au 10 janvier avant de débrancher ses serveurs de synchronisation.
Xmarks avait déclaré mercredi dernier ne plus avoir les ressources financières pour maintenir la gratuité de son service, et aucun modèle ou soutien économique viable pour envisager l'avenir sereinement.
Suite à cela, l'équipe dit avoir été approchée par des entreprises sérieuses, intéressées par prendre le relais. Mais on n'en est qu'à un stade très préliminaire et rien de concret n'est encore sur la table.
James Joaquin, le patron d'Xmarks, explique avoir reçu aussi beaucoup de propositions d'utilisateurs se disant prêts à payer un écot annuel en échange de cette prestation. Xmarks est en effet le seul capable de synchroniser les données (signets, historiques, mots de passe…) entre des navigateurs concurrents sur les plateformes différentes.
Afin d'évaluer le nombre d'utilisateurs, sur les 2 millions actuels, prêts à débourser entre 10$ et 20$ par an, Joasquin propose de se manifester sur une page avec le montant que l'on serait prêt à payer. Ce sondage est ouvert jusqu'au 15 octobre.
Joaquin explique aussi pourquoi l'option d'un accès payant Premium n'a jamais été vraiment envisagée. Trois raisons à cela : d'abord cela ne faisait pas partie du plan initial, qui était plutôt de s'appuyer sur la collection d'URL des utilisateurs pour constituer un fonds d'adresses web qui pourrait ensuite être exploité.
Ensuite, Xmarks a déjà testé, via son extension Firefox, un système de donation, avec la suggestion de payer environ 7$. Seuls 0,0001% des utilisateurs ont joué le jeu (à noter que la plupart des contributions sont venues d'Europe, nettement devant les États-Unis).
Puis un modèle "freemium" (service gratuit, mais payant avec des fonctions en plus) voit un taux de conversation évalué de 1 à 3%. Evernote est cité en exemple avec ses 2% d'utilisateurs payants. Si 2% des 2 millions d'utilisateurs d'Xmarks payaient 10$ par an, cela se traduirait par 400 000$ par an. Sauf que les coûts annuels s'élèvent aujourd'hui à 2 millions de dollars. Et 9 millions ont été déjà dépensés ces dernières années.
Enfin, l'arrivée de services similaires et gratuits dans Chrome et prochainement en standard dans Firefox 4 a déjà amené des utilisateurs à changer de crèmerie. Un mouvement qui risque de se poursuivre même si Xmarks reste en activité.
Joaquin envisage néanmoins une issue heureuse, pour peu qu'une des entreprises l'ayant approché se décide à y aller et à investir autour de ce modèle du gratuit/payant. Précédemment Xmarks s'était donnée jusqu'au 10 janvier avant de débrancher ses serveurs de synchronisation.