Unity a commencé sa carrière dans les pas du couple Shockwave/Director, se voulant incarner la relève pour le développement de jeux en 3D, et l'élève a depuis dépassé le maître, s'aventurant dans des contrées inexplorées par son illustre prédécesseur.
Car l'environnement de développement a fait bien des avancées depuis qu'il a permis de créer GooBall en 2007 à titre de démonstration de ses capacités : porté de Mac OS X à Windows, puis ajoutant le support de nouvelles plateformes telles que la Nintendo Wii, la Xbox 360 ou la PlayStation 3, il fait également partie des SDK alternatifs pour iOS les plus connus, et les plus prospères. La liste des jeux qu'il a permis de réaliser s'allonge de manière constante.
Témoin cette nouvelle version, pour laquelle son éditeur a fait son shopping : Unity 3 inclut ainsi des moteurs professionnels (normalement hors de prix) qui ajoutent de précieuses cordes à son arc. Ainsi Beast, le gestionnaire de LightMaps (technique permettant d'inclure le rendu des lumières dans la texture des objets) vient s'ajouter à la liste des fonctionnalités. En outre, le rendu différé des lumières permet d'inclure des centaines de points lumineux sans le moindre impact sur les performances. Des effets de caméra viennent également grossir la cohorte déjà disponible, tels que la profondeur de champ ou les lens flares. D'autre part la gestion des occlusions (détection des polygones masqués par d'autres) permet de ne calculer le rendu que du strict nécessaire, améliorant encore les performances. Enfin, le moteur sonore a également été amélioré, permettant de spécifier des zones géographiques pour les réverbérations, incluant de nouveaux filtres audio, ainsi que le support des formats musicaux de type soundtracker. Vous pourrez voir ces différentes technologies à l'œuvre dans cette vidéo. Une galerie permet également de voir les nouveautés en "live" à l'aide du plugin web.
Côté éditeur, Unity permet désormais de créer pour toutes les plateformes de destination à partir d'un seul et même éditeur. Un nouveau gestionnaire d'éléments permet d'améliorer la productivité, et Unity intègre enfin un débugger digne de ce nom.
D'autre part, un support (encore préliminaire pour l'heure) d'Android a été ajouté à la liste des plateformes de destination. De nombreuses autres améliorations ont été ajoutée à l'IDE, vous pourrez trouver la liste complète ici.
Rappelons finalement que la version standard, épurée de certaines fonctions avancées, est gratuite [598 Mo], et intègre 30 jours de démonstration de la version Pro et iOS. La version Pro coûte 880 €. La version Android coûte 1200 € de plus (un Nexus One est inclus), la version IOS standard coûte 220 € de plus, et la version iOS Pro coûte 880 € de plus. Vous pourrez voir le tableau comparatif des différentes versions ici.
Notez également qu'un serveur permettant de partager les éléments de vos projets sur le réseau est proposé à 370 €.
Car l'environnement de développement a fait bien des avancées depuis qu'il a permis de créer GooBall en 2007 à titre de démonstration de ses capacités : porté de Mac OS X à Windows, puis ajoutant le support de nouvelles plateformes telles que la Nintendo Wii, la Xbox 360 ou la PlayStation 3, il fait également partie des SDK alternatifs pour iOS les plus connus, et les plus prospères. La liste des jeux qu'il a permis de réaliser s'allonge de manière constante.
Témoin cette nouvelle version, pour laquelle son éditeur a fait son shopping : Unity 3 inclut ainsi des moteurs professionnels (normalement hors de prix) qui ajoutent de précieuses cordes à son arc. Ainsi Beast, le gestionnaire de LightMaps (technique permettant d'inclure le rendu des lumières dans la texture des objets) vient s'ajouter à la liste des fonctionnalités. En outre, le rendu différé des lumières permet d'inclure des centaines de points lumineux sans le moindre impact sur les performances. Des effets de caméra viennent également grossir la cohorte déjà disponible, tels que la profondeur de champ ou les lens flares. D'autre part la gestion des occlusions (détection des polygones masqués par d'autres) permet de ne calculer le rendu que du strict nécessaire, améliorant encore les performances. Enfin, le moteur sonore a également été amélioré, permettant de spécifier des zones géographiques pour les réverbérations, incluant de nouveaux filtres audio, ainsi que le support des formats musicaux de type soundtracker. Vous pourrez voir ces différentes technologies à l'œuvre dans cette vidéo. Une galerie permet également de voir les nouveautés en "live" à l'aide du plugin web.
Côté éditeur, Unity permet désormais de créer pour toutes les plateformes de destination à partir d'un seul et même éditeur. Un nouveau gestionnaire d'éléments permet d'améliorer la productivité, et Unity intègre enfin un débugger digne de ce nom.
D'autre part, un support (encore préliminaire pour l'heure) d'Android a été ajouté à la liste des plateformes de destination. De nombreuses autres améliorations ont été ajoutée à l'IDE, vous pourrez trouver la liste complète ici.
Rappelons finalement que la version standard, épurée de certaines fonctions avancées, est gratuite [598 Mo], et intègre 30 jours de démonstration de la version Pro et iOS. La version Pro coûte 880 €. La version Android coûte 1200 € de plus (un Nexus One est inclus), la version IOS standard coûte 220 € de plus, et la version iOS Pro coûte 880 € de plus. Vous pourrez voir le tableau comparatif des différentes versions ici.
Notez également qu'un serveur permettant de partager les éléments de vos projets sur le réseau est proposé à 370 €.