Apple, Google, Intel, Adobe, Intuit et Pixar au sein de Disney seraient en fin de négociations avec le Département de la Justice américaine affirme le Wall Street Journal. Concurrents mais aussi partenaires dans la vie, il leur est reproché de s'être mises d'accord pour ne pas débaucher leurs salariés respectifs (lire aussi Apple/Google : pas de débauchage).
Ce qui aurait pour conséquence de limiter les possibilités d'évolution de carrière (et de salaires) pour des salariés pourtant très qualifiés. L'accord, tacite, impliquerait de ne pas faire de démarchage actif des personnels, mais ils seraient en revanche libres de poser leur candidature spontanée auprès de chacune des entreprises. Ce fut en tout cas la ligne de défense de ces entreprises.
Cependant, cette opportunité de prise de contact directe avec un salarié est, selon le Département de la Justice, un moyen courant de recruter de nouveaux employés. Quand bien même le salarié répondrait par la négative à la proposition, il pourrait l'utiliser pour négocier un meilleur contrat avec son employeur.
Les défenseurs de cette politique estiment pour leur part qu'elle permet aux entreprises d'être moins préoccupées par la perspective de perdre à tout moment quelques uns de leurs meilleurs talents. Et qu'en échange elles peuvent mieux collaborer autour d'innovations qui profiteront aux consommateurs.
D'autres entreprises comme IBM ou Yahoo ont été interrogées par les enquêteurs mais rien n'a été retenu à leur encontre. Et il n'est pas évident non plus, explique le Wall Street, Journal que la preuve matérielle de ces arrangements puisse être apportée.
L'objectif des négocations est d'éviter un procès. Ces pratiques cesseraient et les entreprises incriminées n'en seraient pas reconnues coupables pour autant.
On se souvient que cette question des débauchages avait surgi il y a un an, entre Apple et Palm. Steve Jobs aurait signifié à Ed Colligan, patron de Palm qu'il cesse de puiser parmi ses équipes (lire Lorsque Steve Jobs s'inquiétait des départs chez Palm). L'invitant à formaliser un pacte de non-débauchage. Une offre rejetée par Colligan, qui l'aurait jugée à la fois “Mauvaise et très certainement illégale”.
Ce qui aurait pour conséquence de limiter les possibilités d'évolution de carrière (et de salaires) pour des salariés pourtant très qualifiés. L'accord, tacite, impliquerait de ne pas faire de démarchage actif des personnels, mais ils seraient en revanche libres de poser leur candidature spontanée auprès de chacune des entreprises. Ce fut en tout cas la ligne de défense de ces entreprises.
Cependant, cette opportunité de prise de contact directe avec un salarié est, selon le Département de la Justice, un moyen courant de recruter de nouveaux employés. Quand bien même le salarié répondrait par la négative à la proposition, il pourrait l'utiliser pour négocier un meilleur contrat avec son employeur.
Les défenseurs de cette politique estiment pour leur part qu'elle permet aux entreprises d'être moins préoccupées par la perspective de perdre à tout moment quelques uns de leurs meilleurs talents. Et qu'en échange elles peuvent mieux collaborer autour d'innovations qui profiteront aux consommateurs.
D'autres entreprises comme IBM ou Yahoo ont été interrogées par les enquêteurs mais rien n'a été retenu à leur encontre. Et il n'est pas évident non plus, explique le Wall Street, Journal que la preuve matérielle de ces arrangements puisse être apportée.
L'objectif des négocations est d'éviter un procès. Ces pratiques cesseraient et les entreprises incriminées n'en seraient pas reconnues coupables pour autant.
On se souvient que cette question des débauchages avait surgi il y a un an, entre Apple et Palm. Steve Jobs aurait signifié à Ed Colligan, patron de Palm qu'il cesse de puiser parmi ses équipes (lire Lorsque Steve Jobs s'inquiétait des départs chez Palm). L'invitant à formaliser un pacte de non-débauchage. Une offre rejetée par Colligan, qui l'aurait jugée à la fois “Mauvaise et très certainement illégale”.