Le HTML5 n'est « pas prêt » pour une utilisation par Disney-ABC, selon le vice-président exécutif de Disney-ABC, Albert Cheng. L'absence de support de Flash Player dans iOS a invité de nombreux acteurs du monde du divertissement à proposer une version HTML5 en plus ou en remplacement de la version Flash de leur contenu, avant tout des vidéos. C'est par exemple le cas de CBS, de la Fox ou de CNN.
Cheng cite deux raisons qui reviennent assez souvent. La première est l'impossibilité d'insérer des publicités, ce qui a poussé ABC à plutôt choisir la voie de l'application iPad, qui permet de concentrer le spectateur sur du contenu ABC — du contenu avec de la pub. Le deuxième argument de Cheng porte sur la protection du droit d'auteur, le contenu étant plus facile à récupérer.
L'un comme l'autre des arguments de Cheng est régulièrement battu en brèche par les avocats du HTML5 : il est techniquement possible d'afficher de la publicité en surimpression, même si cela est plus complexe à mettre en place qu'avec Flash. La popularité des différents bookmarklets, applications et astuces permettant de récupérer les vidéos de YouTube, DailyMotion ou même de certains sites de streaming montre aussi que Flash ne protège pas beaucoup mieux la source vidéo.
Reste que la décision d'ABC rejoint celle de la NBC ou de Time Warner, deux autres gros networks américains, qui citaient quant à eux le coût de la transition de Flash vers le HTML5 (lire : NBC et Time Warner : HTML5 ? Non merci ! ). ABC veut donc bien expérimenter avec iTunes (encore récemment avec la location de séries TV), mais pas avec HTML5. On rappelle qu'ABC est une filiale du groupe Disney, dont Steve Jobs, patron d'Apple et supporter du HTML5, est le plus grand actionnaire individuel.
Cheng cite deux raisons qui reviennent assez souvent. La première est l'impossibilité d'insérer des publicités, ce qui a poussé ABC à plutôt choisir la voie de l'application iPad, qui permet de concentrer le spectateur sur du contenu ABC — du contenu avec de la pub. Le deuxième argument de Cheng porte sur la protection du droit d'auteur, le contenu étant plus facile à récupérer.
L'un comme l'autre des arguments de Cheng est régulièrement battu en brèche par les avocats du HTML5 : il est techniquement possible d'afficher de la publicité en surimpression, même si cela est plus complexe à mettre en place qu'avec Flash. La popularité des différents bookmarklets, applications et astuces permettant de récupérer les vidéos de YouTube, DailyMotion ou même de certains sites de streaming montre aussi que Flash ne protège pas beaucoup mieux la source vidéo.
Reste que la décision d'ABC rejoint celle de la NBC ou de Time Warner, deux autres gros networks américains, qui citaient quant à eux le coût de la transition de Flash vers le HTML5 (lire : NBC et Time Warner : HTML5 ? Non merci ! ). ABC veut donc bien expérimenter avec iTunes (encore récemment avec la location de séries TV), mais pas avec HTML5. On rappelle qu'ABC est une filiale du groupe Disney, dont Steve Jobs, patron d'Apple et supporter du HTML5, est le plus grand actionnaire individuel.