Le 13 septembre 2000, Apple rendait disponible la Public Beta de Mac OS X pour 29,95 $ : depuis, ce sont sept versions majeures de Mac OS X qui se sont succédées. Mac OS X Public Beta a été la première vraie version de Mac OS X, après un Mac OS X Server 1.0 qui n'était autre qu'un OPENSTEP au look Platinum.
Mac OX Public Beta a donc inauguré l'interface Aqua, interface colorée qui tranchait avec le grisé de Windows ou de Mac OS 9. Le Dock, qui n'a pas beaucoup changé depuis en termes de fonctionnement, était une adaptation d'un concept de NeXtSTEP. A l'époque, Apple ne jurait que par le centrage : un logo Apple inutile était donc placé au centre. Il a fallu attendre Mac OS X 10.0 pour qu'il regagne sa place à gauche et devienne à nouveau un menu Pomme, sans pour autant être l'équivalent de son prédécesseur sous Mac OS 9.
Il manquait de nombreuses choses à cette bêta publique : l'impression était manquante, il était impossible d'exécuter des applets Java, le framework Carbon était encore largement incomplet, et les applications Classic ne pouvaient communiquer avec le réseau : Internet Explorer et OmniWeb, survivant de NeXt, étaient les seuls navigateurs disponibles. Cocoa, au contraire, était largement fonctionnel, ce que certains ont interprété comme un acte volontaire. Mac OS X Public Beta a cessé de fonctionner au printemps 2001 : un programme de mise à jour vers Mac OS X 10.0 pour 29,95 $ a alors été mis en place.
Les critiques autour de ce nouveau système n'ont pas toujours été positives : Ars Technica, par exemple, appréciait beaucoup l'interface, pour son esthétique comme pour ses aspects pratiques et ergonomiques, tout en critiquant le Dock ou certains aspects du Finder, notamment le mode Colonne. Le taux de bogues de Mac OS X Public Beta et un certain discours de Steve Jobs lui a aussi valu une certaine antipathie de la part de certains adeptes de Mac OS 9 — les mêmes qui regrettent toujours certains fonctionnements du prédécesseur de Mac OS X.
Reste qu'en dix ans, le chemin parcouru a été considérable : si le Finder reste un des éléments ayant le moins évolué, l'interface Aqua a subtilement été revue à chaque version majeure, pour atteindre un degré de maturité incontestable malgré quelques incohérences çà et là. La plupart des applications fournies à l'époque (Aperçu, Mail, Calculette, TextEdit, Carnet d'adresses) sont toujours là et ont pris du galon.
Mais Sherlock a été remplacé par Spotlight, technologie de recherche instantanée moderne, quoiqu'incapable de chercher aussi bien en local que sur le Web. Exposé et Spaces ont ouvert de nouvelles possibilités d'interaction, tandis que Time Machine a largement modifié les pratiques de sauvegarde.
Si aujourd'hui, iOS est au centre de la stratégie d'Apple, Mac OS reste un pilier indispensable. Dix ans après ses premiers pas en public, il a atteint une belle maturité avec Snow Leopard, qui l'a fait repartir sur des bases plus saines. Certains s'inquiètent du silence au sujet de son successeur — mais le silence d'Apple est en général un bon signe…
Mac OX Public Beta a donc inauguré l'interface Aqua, interface colorée qui tranchait avec le grisé de Windows ou de Mac OS 9. Le Dock, qui n'a pas beaucoup changé depuis en termes de fonctionnement, était une adaptation d'un concept de NeXtSTEP. A l'époque, Apple ne jurait que par le centrage : un logo Apple inutile était donc placé au centre. Il a fallu attendre Mac OS X 10.0 pour qu'il regagne sa place à gauche et devienne à nouveau un menu Pomme, sans pour autant être l'équivalent de son prédécesseur sous Mac OS 9.
Il manquait de nombreuses choses à cette bêta publique : l'impression était manquante, il était impossible d'exécuter des applets Java, le framework Carbon était encore largement incomplet, et les applications Classic ne pouvaient communiquer avec le réseau : Internet Explorer et OmniWeb, survivant de NeXt, étaient les seuls navigateurs disponibles. Cocoa, au contraire, était largement fonctionnel, ce que certains ont interprété comme un acte volontaire. Mac OS X Public Beta a cessé de fonctionner au printemps 2001 : un programme de mise à jour vers Mac OS X 10.0 pour 29,95 $ a alors été mis en place.
Les critiques autour de ce nouveau système n'ont pas toujours été positives : Ars Technica, par exemple, appréciait beaucoup l'interface, pour son esthétique comme pour ses aspects pratiques et ergonomiques, tout en critiquant le Dock ou certains aspects du Finder, notamment le mode Colonne. Le taux de bogues de Mac OS X Public Beta et un certain discours de Steve Jobs lui a aussi valu une certaine antipathie de la part de certains adeptes de Mac OS 9 — les mêmes qui regrettent toujours certains fonctionnements du prédécesseur de Mac OS X.
Reste qu'en dix ans, le chemin parcouru a été considérable : si le Finder reste un des éléments ayant le moins évolué, l'interface Aqua a subtilement été revue à chaque version majeure, pour atteindre un degré de maturité incontestable malgré quelques incohérences çà et là. La plupart des applications fournies à l'époque (Aperçu, Mail, Calculette, TextEdit, Carnet d'adresses) sont toujours là et ont pris du galon.
Mais Sherlock a été remplacé par Spotlight, technologie de recherche instantanée moderne, quoiqu'incapable de chercher aussi bien en local que sur le Web. Exposé et Spaces ont ouvert de nouvelles possibilités d'interaction, tandis que Time Machine a largement modifié les pratiques de sauvegarde.
Si aujourd'hui, iOS est au centre de la stratégie d'Apple, Mac OS reste un pilier indispensable. Dix ans après ses premiers pas en public, il a atteint une belle maturité avec Snow Leopard, qui l'a fait repartir sur des bases plus saines. Certains s'inquiètent du silence au sujet de son successeur — mais le silence d'Apple est en général un bon signe…