Maintenant que le Mac mini et même l'Apple TV ont été mis à jour, le MacBook Air apparaît comme une machine quelque peu délaissée : l'ultraportable d'Apple n'a pas été mis à jour depuis juin 2009. Le problème est en grande partie matériel : le MacBook Air utilise un processeur de la série SL (Low Voltage), un Core 2 Duo qui dont l'enveloppe thermique de 17 W est entre celle des ULV (Ultra-Low Voltage) peu performants mais économes (10 W) et les Core 2 Duo « normaux » (25 W pour la série P utilisée dans les MacBook). Il utilise aussi un chipset NVIDIA 9400M faisant office de processeur graphique 256 Mo à mémoire partagée dont le TDP est de 12 W. L'ensemble a donc un TDP de 29 W.
Les MacBook et MacBook Pro 13" sont restés au Core 2 Duo pour deux raisons liées : Intel ne permet pas à NVIDIA de fournir des chipsets pour la plateforme Core i. Si Apple avait donc voulu utiliser un Core i3, elle aurait dû trouver la place pour caser un processeur graphique NVIDIA dédié. Le MacBook Air n'a pas forcément besoin d'un processeur graphique puissant, Apple a déjà utilisé des solutions intégrées d'Intel, et la puce graphique intégrée aux Core i3 est en fort progrès et se défend très bien dans des utilisations axées multimédia (lire : La puce graphique des Core i3 et i5 pas si mauvaise que cela).
Un processeur comme le Intel Core i3 330M apparaît donc comme un bon compromis : HP vient par exemple d'en équiper son nouveau Pavilion dm3 (915 $, 1,9kg, 3,2 cm d'épaisseur, 7,5 heures d'autonomie, pas de lecteur optique, écran 13,3" 1366x768, coque plastique). Ce processeur bicœur dispose de l'HyperThreading, lui permettant de simuler quatre cœurs : Apple compenserait donc en puissance brute ce qu'elle perdrait en puissance graphique. Son enveloppe thermique de 35 W est un peu plus haute que celle du système actuel, mais on sait qu'Apple a grandement progressé dans le domaine des batteries. Enfin, il supporte jusqu'à 8 Go de mémoire vive, ce qui ouvre la porte à un MacBook Air doté de 4 Go de RAM.
La stagnation du MacBook Air pose cependant d'autres questions que celle de son processeur (le Core i3-330M est sorti au premier trimestre). Son concept sans compromis est aujourd'hui en partie mis à mal par l'iPad, qui en fait certes moins, mais le fait de manière encore plus mobile, avec une meilleure autonomie et pour moins cher. Ce qui était il y a quelques années une démonstration technique (premier ordinateur Unibody, premier ordinateur avec le nouveau système de batterie, processeur conçu en collaboration avec Intel, etc.) apparaît aujourd'hui comme un concept en perdition, même s'il a ses adeptes. Plus qu'une mise à jour, c'est peut-être une remise à plat de ce segment qui s'impose.
Les MacBook et MacBook Pro 13" sont restés au Core 2 Duo pour deux raisons liées : Intel ne permet pas à NVIDIA de fournir des chipsets pour la plateforme Core i. Si Apple avait donc voulu utiliser un Core i3, elle aurait dû trouver la place pour caser un processeur graphique NVIDIA dédié. Le MacBook Air n'a pas forcément besoin d'un processeur graphique puissant, Apple a déjà utilisé des solutions intégrées d'Intel, et la puce graphique intégrée aux Core i3 est en fort progrès et se défend très bien dans des utilisations axées multimédia (lire : La puce graphique des Core i3 et i5 pas si mauvaise que cela).
Un processeur comme le Intel Core i3 330M apparaît donc comme un bon compromis : HP vient par exemple d'en équiper son nouveau Pavilion dm3 (915 $, 1,9kg, 3,2 cm d'épaisseur, 7,5 heures d'autonomie, pas de lecteur optique, écran 13,3" 1366x768, coque plastique). Ce processeur bicœur dispose de l'HyperThreading, lui permettant de simuler quatre cœurs : Apple compenserait donc en puissance brute ce qu'elle perdrait en puissance graphique. Son enveloppe thermique de 35 W est un peu plus haute que celle du système actuel, mais on sait qu'Apple a grandement progressé dans le domaine des batteries. Enfin, il supporte jusqu'à 8 Go de mémoire vive, ce qui ouvre la porte à un MacBook Air doté de 4 Go de RAM.
La stagnation du MacBook Air pose cependant d'autres questions que celle de son processeur (le Core i3-330M est sorti au premier trimestre). Son concept sans compromis est aujourd'hui en partie mis à mal par l'iPad, qui en fait certes moins, mais le fait de manière encore plus mobile, avec une meilleure autonomie et pour moins cher. Ce qui était il y a quelques années une démonstration technique (premier ordinateur Unibody, premier ordinateur avec le nouveau système de batterie, processeur conçu en collaboration avec Intel, etc.) apparaît aujourd'hui comme un concept en perdition, même s'il a ses adeptes. Plus qu'une mise à jour, c'est peut-être une remise à plat de ce segment qui s'impose.