Canon et Nikon se sont donné rendez-vous pour faire leurs annonces en même temps. Le Canon PowerShot S95 est une révision mineure du S90 (on pourrait jouer au jeu de sept erreurs) dont il conserve le capteur CCD 10MP 1/1,7", le processeur Digic 4, et le zoom éq. 28-105mm qui garde son ouverture de f/2 au grand-angle, mais reste modeste en télé (f/4,9).
Canon a cédé aux critiques et a ajouté un mode vidéo HD 720p (sans possibilité de zoomer pendant la vidéo) et le son stéréo — la prise mini HDMI vient de trouver sa raison d'être. On aurait bien troqué cette fonction contre un capteur rétro-éclairé (la rumeur ne s'est donc pas vérifiée), qui combiné à la belle ouverture en grand-angle, aurait encore augmenté les capacités de cet appareil bloc-notes en basses lumières. Plus intéressante seront peut-être la stabilisation hybride, héritage du 100mm macro qui permet de compenser les mouvements latéraux ou l'autofocus à suivi de sujet. Enfin, si le mode HDR est peut-être inutile, la possibilité de sauvegarder les réglages de la bague frontale de réglages mode par mode est bienvenue. 399 € à la fin août.
Beaucoup plus bas dans la gamme, Canon a annoncé le PowerShot SX130 IS, évolution du SX120 IS. Il passe à un capteur 12MP, et son zoom est désormais un éq. 28-336mm un peu lumineux que précédemment (f/3,4-5,6). Lui aussi peut enregistrer en HD 720p, Canon l'ayant doté de filtres « artistiques », dont un simulant l'usage d'un fish-eye, et l'autre l'effet tilt-shift. 199 € pour début septembre. À l'autre bout de la gamme Canon, l'EOS 7D est désormais disponible en édition « Studio Version », une version qui permet de bloquer par mot de passe les fonctions de l'appareil de manière progressive (4 paliers). Ce n'est pas un contrôle parental, mais un système qui peut par exemple permettre à un studio de paramétrer les boîtiers de manière fixe, et d'envoyer des opérateurs sur le terrain prendre les photos (photos de groupe, etc.). Le tout pour un supplément de 129 € par rapport au prix standard du 7D.
Puisque l'on parle de reflex, Nikon a dévoilé son D3100, dont les fonctions vont rendre difficile le choix avec le D90. C'est en effet le premier reflex filmant en HD 1080p à 24i/s en H.264 avec un autofocus continu à détection de contraste, une fonction que devraient apprécier ceux qui recherchent un appareil polyvalent sans pour autant s'encombrer de réglages complexes du mode vidéo que l'on trouve sur des modèles plus haut de gamme — dommage que son écran ne soit pas orientable. Le mode vidéo HD 720p à 24 ou 30i/s fait usage du traditionnel LiveView avec réglage manuel de la mise au point.
Le D3100 est doté d'un capteur 14,2MP, un capteur CMOS qui met fin à l'utilisation des capteurs CCD dans les reflex d'entrée de gamme chez Nikon, et qui devrait être le module de base autour duquel devraient s'articuler les prochains boîtiers de la marque. D'origine Sony, ce capteur évoque celui qui équipe déjà la gamme NEX, et permet à Nikon de proposer un mode 12.800 ISO.
Le reste de la fiche technique est à la hauteur d'un appareil qui sera proposé à 599 € en kit avec son 18-55mm VR : autofocus sur 11 points, viseur à grossissement 0,8x et couverture de champ de 95 %, et boîtier en plastique véritable.
Si ces annonces vous laissent sur votre faim, la rumeur annonce toujours de grosses nouveautés chez Sony pour venir pimenter une gamme reflex pour le moment sans saveur. Les a33 et a55 ressusciteraient le système de miroirs Pelix, des miroirs translucides qui font perdre un peu de luminosité, mais permettent l'utilisation de l'autofocus traditionnel en mode vidéo (1080p jusqu'à 60i/s).
Canon a cédé aux critiques et a ajouté un mode vidéo HD 720p (sans possibilité de zoomer pendant la vidéo) et le son stéréo — la prise mini HDMI vient de trouver sa raison d'être. On aurait bien troqué cette fonction contre un capteur rétro-éclairé (la rumeur ne s'est donc pas vérifiée), qui combiné à la belle ouverture en grand-angle, aurait encore augmenté les capacités de cet appareil bloc-notes en basses lumières. Plus intéressante seront peut-être la stabilisation hybride, héritage du 100mm macro qui permet de compenser les mouvements latéraux ou l'autofocus à suivi de sujet. Enfin, si le mode HDR est peut-être inutile, la possibilité de sauvegarder les réglages de la bague frontale de réglages mode par mode est bienvenue. 399 € à la fin août.
Beaucoup plus bas dans la gamme, Canon a annoncé le PowerShot SX130 IS, évolution du SX120 IS. Il passe à un capteur 12MP, et son zoom est désormais un éq. 28-336mm un peu lumineux que précédemment (f/3,4-5,6). Lui aussi peut enregistrer en HD 720p, Canon l'ayant doté de filtres « artistiques », dont un simulant l'usage d'un fish-eye, et l'autre l'effet tilt-shift. 199 € pour début septembre. À l'autre bout de la gamme Canon, l'EOS 7D est désormais disponible en édition « Studio Version », une version qui permet de bloquer par mot de passe les fonctions de l'appareil de manière progressive (4 paliers). Ce n'est pas un contrôle parental, mais un système qui peut par exemple permettre à un studio de paramétrer les boîtiers de manière fixe, et d'envoyer des opérateurs sur le terrain prendre les photos (photos de groupe, etc.). Le tout pour un supplément de 129 € par rapport au prix standard du 7D.
Puisque l'on parle de reflex, Nikon a dévoilé son D3100, dont les fonctions vont rendre difficile le choix avec le D90. C'est en effet le premier reflex filmant en HD 1080p à 24i/s en H.264 avec un autofocus continu à détection de contraste, une fonction que devraient apprécier ceux qui recherchent un appareil polyvalent sans pour autant s'encombrer de réglages complexes du mode vidéo que l'on trouve sur des modèles plus haut de gamme — dommage que son écran ne soit pas orientable. Le mode vidéo HD 720p à 24 ou 30i/s fait usage du traditionnel LiveView avec réglage manuel de la mise au point.
Le D3100 est doté d'un capteur 14,2MP, un capteur CMOS qui met fin à l'utilisation des capteurs CCD dans les reflex d'entrée de gamme chez Nikon, et qui devrait être le module de base autour duquel devraient s'articuler les prochains boîtiers de la marque. D'origine Sony, ce capteur évoque celui qui équipe déjà la gamme NEX, et permet à Nikon de proposer un mode 12.800 ISO.
Le reste de la fiche technique est à la hauteur d'un appareil qui sera proposé à 599 € en kit avec son 18-55mm VR : autofocus sur 11 points, viseur à grossissement 0,8x et couverture de champ de 95 %, et boîtier en plastique véritable.
Si ces annonces vous laissent sur votre faim, la rumeur annonce toujours de grosses nouveautés chez Sony pour venir pimenter une gamme reflex pour le moment sans saveur. Les a33 et a55 ressusciteraient le système de miroirs Pelix, des miroirs translucides qui font perdre un peu de luminosité, mais permettent l'utilisation de l'autofocus traditionnel en mode vidéo (1080p jusqu'à 60i/s).