Le nom de Bob Borchers, pourtant diplômé de Stanford et du MIT et cité dans 30 brevets, ne doit pas évoquer grand-chose. Son visage, peut-être : il est l'homme des visites guidées de l'iPhone.
Avant d'être le démonstrateur le plus écouté du monde, Bob Berchers a été vice-président marketing de Nokia, en charge de la division de luxe Vertu, puis a travaillé à l'accord entre Apple et Nike et à l'intégration de l'iPod dans les automobiles. Il a quitté Apple l'an dernier pour rejoindre Opus Capital, un fonds d'investissement dans les « jeunes pousses », où il est chargé de superviser les investissements dans les services et les applications mobiles — un poste où sa connaissance du marché et son carnet d'adresses chez Apple doit servir.
Il vient d'effectuer son premier investissement de taille dans Payfone, une société développant des services autour du paiement sur mobile. Ce sont 11 millions de dollars qui ainsi été levés, venus d'Opus Capital donc, mais aussi du BlackBerry Partners Fond, le fonds d'investissement de RIM. Avec cet investissement, Bob Berchers est entré au conseil d'administration de Payfone, tout comme Kevin Talbot pour RIM. L'ancien d'Apple connaît bien l'App Store, dont le système de micro-paiement est certainement celui qui a connu le plus de succès sur mobile.
Les autres boutiques d'applications ont pour la plupart mis en place des systèmes hybrides : alors qu'Apple regroupe les achats dans une facture pour limiter les frais bancaires et centralise la collecte des fonds et leur redistribution, c'est le développeur qui est directement payé par l'intermédiaire de Google Checkout sur l'Android Market. Le système de Payfone est entre les deux : votre numéro de téléphone est transmis au vendeur, et c'est votre opérateur qui est l'interface du paiement, centralisant les factures et vous demandant à la fin du mois de bien vouloir les régler. Cet investissement montre en tout cas que le paiement mobile est un des secteurs assez « chauds » du moment, la clef étant certainement la simplicité du système pour l'utilisateur.
Avant d'être le démonstrateur le plus écouté du monde, Bob Berchers a été vice-président marketing de Nokia, en charge de la division de luxe Vertu, puis a travaillé à l'accord entre Apple et Nike et à l'intégration de l'iPod dans les automobiles. Il a quitté Apple l'an dernier pour rejoindre Opus Capital, un fonds d'investissement dans les « jeunes pousses », où il est chargé de superviser les investissements dans les services et les applications mobiles — un poste où sa connaissance du marché et son carnet d'adresses chez Apple doit servir.
Il vient d'effectuer son premier investissement de taille dans Payfone, une société développant des services autour du paiement sur mobile. Ce sont 11 millions de dollars qui ainsi été levés, venus d'Opus Capital donc, mais aussi du BlackBerry Partners Fond, le fonds d'investissement de RIM. Avec cet investissement, Bob Berchers est entré au conseil d'administration de Payfone, tout comme Kevin Talbot pour RIM. L'ancien d'Apple connaît bien l'App Store, dont le système de micro-paiement est certainement celui qui a connu le plus de succès sur mobile.
Les autres boutiques d'applications ont pour la plupart mis en place des systèmes hybrides : alors qu'Apple regroupe les achats dans une facture pour limiter les frais bancaires et centralise la collecte des fonds et leur redistribution, c'est le développeur qui est directement payé par l'intermédiaire de Google Checkout sur l'Android Market. Le système de Payfone est entre les deux : votre numéro de téléphone est transmis au vendeur, et c'est votre opérateur qui est l'interface du paiement, centralisant les factures et vous demandant à la fin du mois de bien vouloir les régler. Cet investissement montre en tout cas que le paiement mobile est un des secteurs assez « chauds » du moment, la clef étant certainement la simplicité du système pour l'utilisateur.