Mac OS X ne supporte pas le TRIM, ce système qui a pour but d'éviter une dégradation des performances d'un SSD (Solid State Drive, disque basé sur de la mémoire flash) au fil du temps (lire : Mac OS X Trim un peu sur les nouveaux portables). Selon des tests menés par bit-tech, ce ne serait pourtant pas un drame : il n'y a qu'une différence minime des performances entre un SSD neuf et un SSD « usé » sur Mac.
Les SSD comportent des cellules sur lesquelles on écrit les données. Imaginons que l'on remplit une cellule de 20 ko avec deux fichiers de 10 ko : le disque les écrit à pleine vitesse. On supprime ensuite un des deux fichiers : le SSD ne va pas supprimer l'information, mais va marquer une partie de la cellule comme un espace où l'on peut réécrire, ce qui aura pour effet d'écraser l'information précédemment écrite — un disque dur fonctionne de la même manière.
La ressemblance avec le disque dur s'arrête là : quand il va réécrire, le SSD va être obligé d'effacer la cellule entière, puis de supprimer l'ancienne information obsolète, réécrire l'ancienne information toujours bonne, et écrire la nouvelle information. Ce cycle lecture-modification-suppression-écriture est la cause de la chute de performances des SSD. La commande TRIM est une solution à ce problème : elle réorganise les données et supprime les informations obsolètes au moment où l'utilisateur demande leur suppression. Quand le SSD va écrire, les cellules seront propres, et il n'y aura qu'un cycle de lecture-écriture. Windows 7 supporte cette commande, pas Mac OS X.
Bit-tech a donc voulu savoir si cette absence de support entraînait une dégradation des performances sous Mac OS X. Contrairement à ce à quoi on pouvait s'attendre, la réponse est non : en lecture comme en écriture, les différences entre un SSD neuf et un SSD fortement utilisé sont minimes (sauf en écriture aléatoire, où le SSD neuf est légèrement plus performant). Ces résultats sont complètement différents sous Windows : alors qu'en lecture, un SDD neuf est 6 % plus rapide qu'un SSD utilisé sous Mac OS X, cet écart monte à 47 % sous Windows si on n’utilise pas la commande TRIM.
La première explication a ces résultats peut s'expliquer par le SSD choisi pour les tests : le SSD de base des MacBook Air, qui n'est pas un foudre de guerre — la chute de performances y serait moins sensible. La seconde explication tient dans le système de fichiers : il est possible que le HFS+ d'Apple gère mieux les SSD que le NTFS de Windows, et rende donc la commande TRIM un peu moins utile sous Mac OS X. Il est aussi possible qu'Apple supporte d'ores et déjà le TRIM, d'une manière ou d'une autre, et sans s'en être vanté.
Les SSD comportent des cellules sur lesquelles on écrit les données. Imaginons que l'on remplit une cellule de 20 ko avec deux fichiers de 10 ko : le disque les écrit à pleine vitesse. On supprime ensuite un des deux fichiers : le SSD ne va pas supprimer l'information, mais va marquer une partie de la cellule comme un espace où l'on peut réécrire, ce qui aura pour effet d'écraser l'information précédemment écrite — un disque dur fonctionne de la même manière.
La ressemblance avec le disque dur s'arrête là : quand il va réécrire, le SSD va être obligé d'effacer la cellule entière, puis de supprimer l'ancienne information obsolète, réécrire l'ancienne information toujours bonne, et écrire la nouvelle information. Ce cycle lecture-modification-suppression-écriture est la cause de la chute de performances des SSD. La commande TRIM est une solution à ce problème : elle réorganise les données et supprime les informations obsolètes au moment où l'utilisateur demande leur suppression. Quand le SSD va écrire, les cellules seront propres, et il n'y aura qu'un cycle de lecture-écriture. Windows 7 supporte cette commande, pas Mac OS X.
Bit-tech a donc voulu savoir si cette absence de support entraînait une dégradation des performances sous Mac OS X. Contrairement à ce à quoi on pouvait s'attendre, la réponse est non : en lecture comme en écriture, les différences entre un SSD neuf et un SSD fortement utilisé sont minimes (sauf en écriture aléatoire, où le SSD neuf est légèrement plus performant). Ces résultats sont complètement différents sous Windows : alors qu'en lecture, un SDD neuf est 6 % plus rapide qu'un SSD utilisé sous Mac OS X, cet écart monte à 47 % sous Windows si on n’utilise pas la commande TRIM.
La première explication a ces résultats peut s'expliquer par le SSD choisi pour les tests : le SSD de base des MacBook Air, qui n'est pas un foudre de guerre — la chute de performances y serait moins sensible. La seconde explication tient dans le système de fichiers : il est possible que le HFS+ d'Apple gère mieux les SSD que le NTFS de Windows, et rende donc la commande TRIM un peu moins utile sous Mac OS X. Il est aussi possible qu'Apple supporte d'ores et déjà le TRIM, d'une manière ou d'une autre, et sans s'en être vanté.