Lors de sa présentation en 2005, Steve Jobs disait du Mac mini qu'il était l'ordinateur parfait pour les switcheurs, d'abord parce qu'il ne leur « laisse aucune excuse pour ne pas passer au Mac » : vendu à 499 $, il était le Mac le moins cher jamais proposé. Aujourd'hui proposé à 699 $, il est peut-être un peu moins accessible.
C'est la première fois que le Mac mini est affiché aussi cher : à part pendant sa première génération, le modèle d'entrée de gamme avait toujours été proposé à 599 $. Shaw Wu, analyste chez Kaufman Bros., commente : « la seule déception [de cette mise à jour] est le prix de 699 $, en lieu et place de l'ancien prix de 599 $ ». Il pense par contre que « le nouveau form factor, le processeur plus rapide, la puce graphique plus puissante, le port HDMI, l'augmentation de la capacité disque dur, justifient l'augmentation ».
L'augmentation du tarif de base est donc certainement justifiée, mais la pilule passe un peu moins facilement dans la zone euro : en France, le Mac mini coûte désormais 799 € (au lieu de 549 €), et le Mac mini Server est passé de 949 à 1.149 €. L'augmentation est sensiblement plus forte qu'aux États-Unis : le tarif du Mac mini a augmenté de 17 % aux États-Unis, mais de 46 % en France ! Le tarif du Mac mini server est resté stable aux États-Unis, mais a pris 21 % en France.
Si l'on prend en compte le taux de change actuel et les diverses taxes, la différence de tarif entre le Mac mini américain et français est sensible, mais pas si énorme que ce que laissent à penser les pourcentages : nous payons un Mini « seulement » 101 € de plus que les Américains (668 € HT contre 567 € HT — la différence est plus sensible sur un Mac mini Server : elle est de 115 €, tout de même 10 % du prix). Cette différence peut s'expliquer par la structure d'Apple : alors qu'on a l'impression que c'est un monolithe concentré, ce n'est pas le cas, et un Mac mini vendu en France est en fait passé, sur le plan comptable, par différentes mains. Et à chaque passage de main en main, une petite marge est prélevée, qui gonfle la facture finale.
Autre explication : la baisse continue et rapide de l'euro. Apple a sans doute voulu prendre une marge de sécurité au cas où le cours de la monnaie unique continuerait à s'effriter, afin d'éviter à revoir plusieurs fois ses prix dans un intervalle rapproché, comme ce fut le cas en Angleterre lors de la crise financière. Une chose est sûre : Apple a toujours eu tendance à répercuter plus rapidement les mouvements de devise quand cela l'arrangeait. Lorsque le cours de l'euro s'appréciait, elle était moins réactive pour ajuster ses prix.
C'est la première fois que le Mac mini est affiché aussi cher : à part pendant sa première génération, le modèle d'entrée de gamme avait toujours été proposé à 599 $. Shaw Wu, analyste chez Kaufman Bros., commente : « la seule déception [de cette mise à jour] est le prix de 699 $, en lieu et place de l'ancien prix de 599 $ ». Il pense par contre que « le nouveau form factor, le processeur plus rapide, la puce graphique plus puissante, le port HDMI, l'augmentation de la capacité disque dur, justifient l'augmentation ».
L'augmentation du tarif de base est donc certainement justifiée, mais la pilule passe un peu moins facilement dans la zone euro : en France, le Mac mini coûte désormais 799 € (au lieu de 549 €), et le Mac mini Server est passé de 949 à 1.149 €. L'augmentation est sensiblement plus forte qu'aux États-Unis : le tarif du Mac mini a augmenté de 17 % aux États-Unis, mais de 46 % en France ! Le tarif du Mac mini server est resté stable aux États-Unis, mais a pris 21 % en France.
Si l'on prend en compte le taux de change actuel et les diverses taxes, la différence de tarif entre le Mac mini américain et français est sensible, mais pas si énorme que ce que laissent à penser les pourcentages : nous payons un Mini « seulement » 101 € de plus que les Américains (668 € HT contre 567 € HT — la différence est plus sensible sur un Mac mini Server : elle est de 115 €, tout de même 10 % du prix). Cette différence peut s'expliquer par la structure d'Apple : alors qu'on a l'impression que c'est un monolithe concentré, ce n'est pas le cas, et un Mac mini vendu en France est en fait passé, sur le plan comptable, par différentes mains. Et à chaque passage de main en main, une petite marge est prélevée, qui gonfle la facture finale.
Autre explication : la baisse continue et rapide de l'euro. Apple a sans doute voulu prendre une marge de sécurité au cas où le cours de la monnaie unique continuerait à s'effriter, afin d'éviter à revoir plusieurs fois ses prix dans un intervalle rapproché, comme ce fut le cas en Angleterre lors de la crise financière. Une chose est sûre : Apple a toujours eu tendance à répercuter plus rapidement les mouvements de devise quand cela l'arrangeait. Lorsque le cours de l'euro s'appréciait, elle était moins réactive pour ajuster ses prix.