Steve Jobs avait pris la plume pour donner son sentiment sur Flash ? Qu'à cela ne tienne, Adobe vient de faire donner sa propre artillerie lourde, avec une lettre ouverte signée de ses deux co-fondateurs, Chuck Geschke et John Warnock (au passage, l'éditeur doit bien apprécier de voir sa principale actualité, le lancement de sa CS5, ainsi parasitée…).
Une sortie appuyée par une campagne de pub baptisée « Freedom of Choice », parue dans certains quotidiens américains et sur le web, avec un message qui déroule plusieurs slogans : « Nous aimons Apple… le Web… Flash…HTML5… écrire un code une seule fois…tous les appareils électroniques, toutes les plateformes…nos 3 millions de développeurs…la liberté de choix ».
Une campagne qui s'article d'abord autour de quelques mises au point à propos de Flash qui veulent prendre l'exact contre-pied des critiques de Steve Jobs (performances, sécurité, ouverture, multitouch…). Sur la question du multitouch, une vidéo à été mise en ligne cette fin de semaine, visant à montrer les capacités de Flash 10.1 en la matière sur une tablette.
Le duo fondateur d'Adobe met l'accent sur la nécessaire « ouverture des marchés » et d'écrire « Nous croyons que les consommateurs doivent être en mesure d'accéder librement à leurs contenus favoris et les applications, quelle que soit leur ordinateur, le navigateur qu'ils préfèrent, ou l'appareil qui répond à leurs besoins. Aucune société - peu importe sa taille ou son talent créatif - ne devrait dicter ce que vous pouvez créer, comment vous pouvez le créer, ou ce que vous pouvez découvrir sur le web. »
Pour eux, Apple est en train de suivre le chemin inverse et les torts pourraient être immenses à les en croire "[Apple] s'est engagée dans une voie qui pourrait compromettre la prochaine grande évolution du web - celle qui verra les appareils mobiles dépasser en nombre les ordinateurs, le fait que n'importe quel individu peut être un producteur de contenu et que les contenus soient accessibles partout et n'importe quand. »
Puis de conclure « En fin, de compte, nous pensons que la question est celle-ci : Qui contrôle le World Wide Web ? Et nous pensons que la réponse est : personne - et tout le monde, mais certainement pas une seule société »
On appréciera au passage la nouvelle charge qui pèse sur les épaules de Steve Jobs : rien de moins que l'avenir tout entier de l'Internet mobile. Tous ceux qui, de Google, à Microsoft en passant par Nokia ou RIM, essaient de redéfinir ce nouveau marché peuvent maintenant aller se rhabiller. Trop petits. Et, par extension, l'avenir de Flash est entre les mains d'Apple…
Sur le même sujet :
Apple/Adobe : petits massacres entre amis
Steve Jobs s’exprime sur Flash
Une sortie appuyée par une campagne de pub baptisée « Freedom of Choice », parue dans certains quotidiens américains et sur le web, avec un message qui déroule plusieurs slogans : « Nous aimons Apple… le Web… Flash…HTML5… écrire un code une seule fois…tous les appareils électroniques, toutes les plateformes…nos 3 millions de développeurs…la liberté de choix ».
Une campagne qui s'article d'abord autour de quelques mises au point à propos de Flash qui veulent prendre l'exact contre-pied des critiques de Steve Jobs (performances, sécurité, ouverture, multitouch…). Sur la question du multitouch, une vidéo à été mise en ligne cette fin de semaine, visant à montrer les capacités de Flash 10.1 en la matière sur une tablette.
Le duo fondateur d'Adobe met l'accent sur la nécessaire « ouverture des marchés » et d'écrire « Nous croyons que les consommateurs doivent être en mesure d'accéder librement à leurs contenus favoris et les applications, quelle que soit leur ordinateur, le navigateur qu'ils préfèrent, ou l'appareil qui répond à leurs besoins. Aucune société - peu importe sa taille ou son talent créatif - ne devrait dicter ce que vous pouvez créer, comment vous pouvez le créer, ou ce que vous pouvez découvrir sur le web. »
Pour eux, Apple est en train de suivre le chemin inverse et les torts pourraient être immenses à les en croire "[Apple] s'est engagée dans une voie qui pourrait compromettre la prochaine grande évolution du web - celle qui verra les appareils mobiles dépasser en nombre les ordinateurs, le fait que n'importe quel individu peut être un producteur de contenu et que les contenus soient accessibles partout et n'importe quand. »
Puis de conclure « En fin, de compte, nous pensons que la question est celle-ci : Qui contrôle le World Wide Web ? Et nous pensons que la réponse est : personne - et tout le monde, mais certainement pas une seule société »
On appréciera au passage la nouvelle charge qui pèse sur les épaules de Steve Jobs : rien de moins que l'avenir tout entier de l'Internet mobile. Tous ceux qui, de Google, à Microsoft en passant par Nokia ou RIM, essaient de redéfinir ce nouveau marché peuvent maintenant aller se rhabiller. Trop petits. Et, par extension, l'avenir de Flash est entre les mains d'Apple…
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