Kara Swisher du Wall Street Journal, mais aussi de All Things Digital, a mis en ligne deux interviews de Steve Jobs, celle du D1 de 2003, et celle du D2 de 2004. C'est en Flash, la qualité vidéo est digne d'une VHS, et la qualité audio est au moins aussi mauvaise.
Au-delà de la qualité documentaire de ces vidéos, on s'amusera d'y trouver un Steve Jobs en grande forme et très sûr de lui en ce qui concerne la place d'Apple dans le marché. Mais aussi très prompt à balayer d'un revers de la main des hypothèses de futurs produits Apple… qui sont devenus depuis une réalité.
C'est ainsi qu'en 2003, Steve Jobs expliquait qu'Apple n'avait « aucun plan concernant une tablette pour le moment ». Le patron d'Apple pensait à l'époque que les Tablet PC finiraient par être un échec à cause de leur positionnement marketing voulant concurrencer l'ordinateur portable.
Dans ce marché aussi changeant que celui des nouvelles technologies, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis : Apple a fini par faire une tablette, qui ne concurrence en effet pas directement l'ordinateur portable. Déjà à l'époque, Steve Jobs reniait la reconnaissance d'écriture manuscrite, lui préférant le clavier, plus rapide et plus confortable : cette conviction profonde est peut-être à l'origine du choix du clavier virtuel pour l'iPhone et l'iPad, alors qu'Apple a dans ses cartons des technologies de reconnaissance d'écriture.
De même, Steve Jobs expliquait en 2003 que le téléphone finirait par remplacer le PDA, mais il ne voyait pas se lancer sur le marché à cause des opérateurs. On connaît la suite, tout comme on sait à quel point le patron d'Apple a revu sa position sur le prix unique sur l'iTunes Store, qu'il martelait en 2004.
Steve Jobs interviendra une nouvelle fois à All Things D cette année. On espère que Walt Mossberg lui demandera ce qu'Apple ne fera pas dans les prochains mois : on sera fixé sur son futur (lire : Steve Jobs ouvrira la conférence D8).
Au-delà de la qualité documentaire de ces vidéos, on s'amusera d'y trouver un Steve Jobs en grande forme et très sûr de lui en ce qui concerne la place d'Apple dans le marché. Mais aussi très prompt à balayer d'un revers de la main des hypothèses de futurs produits Apple… qui sont devenus depuis une réalité.
C'est ainsi qu'en 2003, Steve Jobs expliquait qu'Apple n'avait « aucun plan concernant une tablette pour le moment ». Le patron d'Apple pensait à l'époque que les Tablet PC finiraient par être un échec à cause de leur positionnement marketing voulant concurrencer l'ordinateur portable.
Dans ce marché aussi changeant que celui des nouvelles technologies, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis : Apple a fini par faire une tablette, qui ne concurrence en effet pas directement l'ordinateur portable. Déjà à l'époque, Steve Jobs reniait la reconnaissance d'écriture manuscrite, lui préférant le clavier, plus rapide et plus confortable : cette conviction profonde est peut-être à l'origine du choix du clavier virtuel pour l'iPhone et l'iPad, alors qu'Apple a dans ses cartons des technologies de reconnaissance d'écriture.
De même, Steve Jobs expliquait en 2003 que le téléphone finirait par remplacer le PDA, mais il ne voyait pas se lancer sur le marché à cause des opérateurs. On connaît la suite, tout comme on sait à quel point le patron d'Apple a revu sa position sur le prix unique sur l'iTunes Store, qu'il martelait en 2004.
Steve Jobs interviendra une nouvelle fois à All Things D cette année. On espère que Walt Mossberg lui demandera ce qu'Apple ne fera pas dans les prochains mois : on sera fixé sur son futur (lire : Steve Jobs ouvrira la conférence D8).