Une filiale d'UBM, éditeur d'EETimes, a tenté de percer quelques secrets de l'Apple A4, le processeur de l'iPad, sur lequel on sait bien peu de choses.
On en était quasiment sûr, ce processeur est bien fabriqué par Samsung, et fait partie de la même série (APL) que les processeurs de l'iPod touch 2G et 3G ou l'iPhone 3GS. UBM explique que c'est par l'iPod touch qu'Apple introduit des innovations dans ses processeurs : comme le processeur de l'iPod touch 3G, l'A4 embarqué dans l'iPad est gravé en 45 nm.
La grande nouveauté de ce processeur, outre qu'il fait partie d'un système sur puce (lire : Dans les entrailles de l'iPad), est sa faible consommation, qui, associée à une batterie 25Wh, offre à l'iPad ses 10 heures d'autonomie.
UBM ne sait pas qui d'Intrinsity ou de PA Semi a le plus collaboré à la conception de cette puce, mais l'expertise acquise par Apple grâce à ces rachats a permis de concevoir une puce très économe : en lecture audio/vidéo, le processeur consomme entre 250mW et 520mW, entre 500mw et 800mW en lecture de pages Web avec le Wi-Fi activé. C'est en fait le rétro-éclairage de l'écran qui consomme le plus, de 1 à 3,5W selon la luminosité choisie, la puce Wi-Fi n'étant pas en reste.
La consommation de l'A4 n'est pas surprenante, et est typique des architectures ARM, traditionnellement très efficaces. Mais selon UBM, Apple est loin dans l'optimisation du design de base, confirmant au passage que l'A4 est dérivé d'un Cortex A8 mono-core à 1GHz. Plutôt que de concevoir une bête de puissance brute, Apple a privilégié des modifications préservant un compromis entre puissance et consommation.
On en était quasiment sûr, ce processeur est bien fabriqué par Samsung, et fait partie de la même série (APL) que les processeurs de l'iPod touch 2G et 3G ou l'iPhone 3GS. UBM explique que c'est par l'iPod touch qu'Apple introduit des innovations dans ses processeurs : comme le processeur de l'iPod touch 3G, l'A4 embarqué dans l'iPad est gravé en 45 nm.
La grande nouveauté de ce processeur, outre qu'il fait partie d'un système sur puce (lire : Dans les entrailles de l'iPad), est sa faible consommation, qui, associée à une batterie 25Wh, offre à l'iPad ses 10 heures d'autonomie.
UBM ne sait pas qui d'Intrinsity ou de PA Semi a le plus collaboré à la conception de cette puce, mais l'expertise acquise par Apple grâce à ces rachats a permis de concevoir une puce très économe : en lecture audio/vidéo, le processeur consomme entre 250mW et 520mW, entre 500mw et 800mW en lecture de pages Web avec le Wi-Fi activé. C'est en fait le rétro-éclairage de l'écran qui consomme le plus, de 1 à 3,5W selon la luminosité choisie, la puce Wi-Fi n'étant pas en reste.
La consommation de l'A4 n'est pas surprenante, et est typique des architectures ARM, traditionnellement très efficaces. Mais selon UBM, Apple est loin dans l'optimisation du design de base, confirmant au passage que l'A4 est dérivé d'un Cortex A8 mono-core à 1GHz. Plutôt que de concevoir une bête de puissance brute, Apple a privilégié des modifications préservant un compromis entre puissance et consommation.