Google livrait cette semaine la première version de Chrome Mac avec le plug-in Flash intégré dans l'application. Le premier acte d'un accord entre Adobe, Google et Mozilla visant à redéfinir la manière dont les navigateurs et les plug-ins interagissent (pour plus de sécurité, stabilité…). La mise à jour de ces plug-ins se fera aussi de manière automatique, une tâche assurée par le navigateur.
Concrètement, au lieu d'utiliser le plug-in Flash fourni par Mac OS X et mis à jour par l'utilisateur, celui logé dans un sous-dossier système accessible à toute application (/Bibliothèque/Internet Plug-Ins/), le module est placé à l'intérieur des ressources de Chrome (Chrome/Contents/Version/5.0.375.29/).
Lorsqu'on lit un contenu Flash, c'est ce module embarqué qui est sollicité. Pour autant, Chrome n'a pas complètement coupé les ponts avec le système, et pour cause, l'essentiel des plug-ins (Picasa, Shockwave, Silverlight, Cooliris…) s'y trouve encore. Si l'on ampute Chrome de son plug-in Flash embarqué, le navigateur se tourne sans ciller vers celui de Mac OS X.
Chrome, dans cette version du moins, offre assez peu de moyens pour gérer ces plug-ins embarqués et ceux à venir. Il faut taper une petite ligne de commande pour obtenir la liste des plug-ins pris en charge (internes ou externes) : "about:plugins".
Ensuite, on a bien une commande pour les activer ou les désactiver à la volée, mais rien pour les désinstaller. Il faudra y aller à la main en plongeant dans les dossiers sus-mentionnés.
Pourquoi vouloir désinstaller un plug-in ? Chacun aura ses (bonnes) raisons… Mais ces améliorations arriveront probablement, on l'a déjà vu avec Firefox et son mini gestionnaire (ci-dessous). Dans Safari c'est plus sommaire encore qu'avec Chrome (menu Aide > Modules installés).
Car dès l'instant qu'un navigateur impose ses plug-ins à son installation, il serait de bon ton qu'il permette tout aussi aisément de les en enlever, ou tout au moins de les désactiver, et plus facilement qu'en l'état.
Il s'agit maintenant de voir si cette nouvelle méthode de distribuer et de faire fonctionner les plug-ins va faire école au-delà de Google. Firefox pour le moment n'arrive pas encore avec Flash dans ses bagages. Mais il ne serait pas surprenant de voir des partenariats se nouer autour de ce principe qui voit le navigateur devenir un moyen de diffuser plus largement et plus facilement un plug-in et sa technologie. Au lieu de ne dépendre que du bon vouloir de l'internaute qui devra le trouver, le télécharger et l'installer…
Sur le même sujet :
Chrome Mac roule avec Flash dans le coffre
Google, Adobe et Mozilla réinventent le plug-in
Concrètement, au lieu d'utiliser le plug-in Flash fourni par Mac OS X et mis à jour par l'utilisateur, celui logé dans un sous-dossier système accessible à toute application (/Bibliothèque/Internet Plug-Ins/), le module est placé à l'intérieur des ressources de Chrome (Chrome/Contents/Version/5.0.375.29/).
Lorsqu'on lit un contenu Flash, c'est ce module embarqué qui est sollicité. Pour autant, Chrome n'a pas complètement coupé les ponts avec le système, et pour cause, l'essentiel des plug-ins (Picasa, Shockwave, Silverlight, Cooliris…) s'y trouve encore. Si l'on ampute Chrome de son plug-in Flash embarqué, le navigateur se tourne sans ciller vers celui de Mac OS X.
Chrome, dans cette version du moins, offre assez peu de moyens pour gérer ces plug-ins embarqués et ceux à venir. Il faut taper une petite ligne de commande pour obtenir la liste des plug-ins pris en charge (internes ou externes) : "about:plugins".
Ensuite, on a bien une commande pour les activer ou les désactiver à la volée, mais rien pour les désinstaller. Il faudra y aller à la main en plongeant dans les dossiers sus-mentionnés.
Pourquoi vouloir désinstaller un plug-in ? Chacun aura ses (bonnes) raisons… Mais ces améliorations arriveront probablement, on l'a déjà vu avec Firefox et son mini gestionnaire (ci-dessous). Dans Safari c'est plus sommaire encore qu'avec Chrome (menu Aide > Modules installés).
Car dès l'instant qu'un navigateur impose ses plug-ins à son installation, il serait de bon ton qu'il permette tout aussi aisément de les en enlever, ou tout au moins de les désactiver, et plus facilement qu'en l'état.
Il s'agit maintenant de voir si cette nouvelle méthode de distribuer et de faire fonctionner les plug-ins va faire école au-delà de Google. Firefox pour le moment n'arrive pas encore avec Flash dans ses bagages. Mais il ne serait pas surprenant de voir des partenariats se nouer autour de ce principe qui voit le navigateur devenir un moyen de diffuser plus largement et plus facilement un plug-in et sa technologie. Au lieu de ne dépendre que du bon vouloir de l'internaute qui devra le trouver, le télécharger et l'installer…
Sur le même sujet :
Chrome Mac roule avec Flash dans le coffre
Google, Adobe et Mozilla réinventent le plug-in