« Les gens qui veulent du porno peuvent acheter [un] téléphone Android », voilà la réponse du patron d'Apple à un long courriel qui lui était adressé au sujet de la politique de validation d'Apple.
« Le rôle d'Apple n'est pas de faire la police des mœurs — le rôle d'Apple est de concevoir et produire des gadgets super cool qui font ce que les clients veulent qu'ils fassent », c'est ce qu'explique Matthew, qui dit s'être « converti » à Apple lors de l'annonce de l'iPhone 3G.
Son problème portait en particulier sur l'affaire NewsToons, du nom de l'application de dessins satiriques que l'équipe de validation App Store avait refusé en décembre dernier en vertu d'une clause du contrat développeur portant notamment sur la satire, la caricature, et la diffamation. Au détail près que le créateur de cette application, Mark Fiore, est un illustrateur connu et reconnu, et a depuis reçu le prix Pulitzer.
Steve Jobs s'était déjà exprimé au sujet de ce rejet, présentant ses excuses pour ce qu'il considérait comme une « erreur ». L'application a depuis rejoint les rangs de l'App Store, Fiore regrettant qu'il « faille des levées de bouclier médiatique pour qu'Apple approuve des applications à dimension politique ».
Dans ce courriel, Steve Jobs réitère le fait qu'il s'agissait d'une erreur. Mais à la question de l'expéditeur sur la création d'une catégorie « Porno » avec contrôle parental, le patron d'Apple oppose une réponse on ne peut plus claire : « Cependant, nous pensons que nous avons une responsabilité morale consistant à exclure le porno de l'iPhone. Les gens qui veulent du porno peuvent acheter [un] téléphone Android ».
Une mention d'Android (et une faute de frappe) qui pourrait en étonner certains, mais un très proche de Steve Jobs nous a confirmé que le patron d'Apple était bien l'auteur de quelque-uns des courriels qui ont fait surface ces dernier temps. Il doutait en revanche qu'ils le soient tous. Reste maintenant à savoir comment séparer le bon grain de l'ivraie…
« Le rôle d'Apple n'est pas de faire la police des mœurs — le rôle d'Apple est de concevoir et produire des gadgets super cool qui font ce que les clients veulent qu'ils fassent », c'est ce qu'explique Matthew, qui dit s'être « converti » à Apple lors de l'annonce de l'iPhone 3G.
Son problème portait en particulier sur l'affaire NewsToons, du nom de l'application de dessins satiriques que l'équipe de validation App Store avait refusé en décembre dernier en vertu d'une clause du contrat développeur portant notamment sur la satire, la caricature, et la diffamation. Au détail près que le créateur de cette application, Mark Fiore, est un illustrateur connu et reconnu, et a depuis reçu le prix Pulitzer.
Steve Jobs s'était déjà exprimé au sujet de ce rejet, présentant ses excuses pour ce qu'il considérait comme une « erreur ». L'application a depuis rejoint les rangs de l'App Store, Fiore regrettant qu'il « faille des levées de bouclier médiatique pour qu'Apple approuve des applications à dimension politique ».
Dans ce courriel, Steve Jobs réitère le fait qu'il s'agissait d'une erreur. Mais à la question de l'expéditeur sur la création d'une catégorie « Porno » avec contrôle parental, le patron d'Apple oppose une réponse on ne peut plus claire : « Cependant, nous pensons que nous avons une responsabilité morale consistant à exclure le porno de l'iPhone. Les gens qui veulent du porno peuvent acheter [un] téléphone Android ».
Une mention d'Android (et une faute de frappe) qui pourrait en étonner certains, mais un très proche de Steve Jobs nous a confirmé que le patron d'Apple était bien l'auteur de quelque-uns des courriels qui ont fait surface ces dernier temps. Il doutait en revanche qu'ils le soient tous. Reste maintenant à savoir comment séparer le bon grain de l'ivraie…