Sur TheFlashBlog, Lee Brimelow, évangéliste Flash, Flex et AIR chez Adobe, en a visiblement gros sur le cœur. Dans un article intitulé « Apple met une baffe aux développeurs », il n'y va pas par quatre chemins, concluant par un « Apple, va te faire… » cinglant.
Pour Brimelow, l'interdiction d'employer d'autres outils que Xcode pour compiler, plus que développer, des applications iPhone OS est « une décision effrayante qui n'a d'autre justification rationnelle que l'envie d'un contrôle tyrannique sur les développeurs, et de les utiliser comme pions dans la croisade [d'Apple] contre Adobe ».
Ce n'est pas ce que pensent tous les développeurs (lire : Backelite : la fin des SDK alternatifs est « un bon signal ») et les autres outils, qu'il cite, ne sont pas tous certains d'être en défaut auprès d'Apple (lire : Unity évalue la situation).
Il précise qu'il s'exprime en son nom propre, mais un passage a tout de même été retoqué par son employeur, Adobe. Les employés d'Adobe ont en effet le droit de tenir des blogs, celui de John Nack, par exemple, étant une mine d'informations sur le futur des produits de la firme de San José. Ce n'est pas le cas des employés d'Apple, comme le rappelle Brimelow, qui fait d'Adobe une société « avec une culture de l'ouverture », là où la fermeture d'Apple empêcherait ses employés d'exprimer leur éventuel désaccord. On notera que les commentaires sur son article sont fermés, pour éviter d'avoir à entendre parler « les robots de spam de Cupertino »…
Il continue sur la même lignée en interprétant cette décision comme le reflet de la philosophie d'Apple : « Tout ce que nous voulons est fournir aux développeurs une autoroute pour déployer leur travail sur le plus d'appareils possible. Nous ne voulons tuer personne. »
Brimelow explique qu'Adobe ne compte pas exercer de vengeance en cessant ou ralentissant le développement de ses produits pour Mac OS X : « nous ne comptons pas nous servir de nos clients loyaux et en faire des pions dans une bataille destinée à blesser une autre société. » Ce qui ne l'empêche pas d'en rajouter une couche : « mais il est clair qu'Apple serait parfaitement capable de faire ce genre de choses, leur comportement récent en étant la preuve ».
Dans l'affaire, la décision d'Apple pourrait pourtant ne pas être motivée que par un désir, réel ou non, de mettre des bâtons dans les roues d'Adobe. Au-delà du problème de cohérence des interfaces, ou d'optimisation de la gestion mémoire, un lecteur d'AppleInsider pointe du doigt le fait que le passage par Flash ou une autre solution du genre empêcherait l'application de s'intégrer parfaitement au système de multitâche de l'iPhone OS 4 : « Apple a besoin d'un accès total à une application compilée [par Xcode] pour tirer les ficelles qu'il y a dans ce nouvel OS ».
Pas de vengeance de la part d'Adobe, mais il exécutera sa petite vengeance personnelle, en promettant de ne plus donner un sou à Apple tant « qu'il n'y a pas un changement de direction là-bas ». Il explique ainsi qu'il achète tous ses biens culturels sur Amazon plutôt qu'iTunes.
Il semble donc qu'Adobe, ou au moins certains chez Adobe, soit très, très vexée de la dernière décision d'Apple. Adobe aura tenté de jouer, et perdu, diront les plus fair-play.
Pour Brimelow, l'interdiction d'employer d'autres outils que Xcode pour compiler, plus que développer, des applications iPhone OS est « une décision effrayante qui n'a d'autre justification rationnelle que l'envie d'un contrôle tyrannique sur les développeurs, et de les utiliser comme pions dans la croisade [d'Apple] contre Adobe ».
Ce n'est pas ce que pensent tous les développeurs (lire : Backelite : la fin des SDK alternatifs est « un bon signal ») et les autres outils, qu'il cite, ne sont pas tous certains d'être en défaut auprès d'Apple (lire : Unity évalue la situation).
Il précise qu'il s'exprime en son nom propre, mais un passage a tout de même été retoqué par son employeur, Adobe. Les employés d'Adobe ont en effet le droit de tenir des blogs, celui de John Nack, par exemple, étant une mine d'informations sur le futur des produits de la firme de San José. Ce n'est pas le cas des employés d'Apple, comme le rappelle Brimelow, qui fait d'Adobe une société « avec une culture de l'ouverture », là où la fermeture d'Apple empêcherait ses employés d'exprimer leur éventuel désaccord. On notera que les commentaires sur son article sont fermés, pour éviter d'avoir à entendre parler « les robots de spam de Cupertino »…
Il continue sur la même lignée en interprétant cette décision comme le reflet de la philosophie d'Apple : « Tout ce que nous voulons est fournir aux développeurs une autoroute pour déployer leur travail sur le plus d'appareils possible. Nous ne voulons tuer personne. »
Brimelow explique qu'Adobe ne compte pas exercer de vengeance en cessant ou ralentissant le développement de ses produits pour Mac OS X : « nous ne comptons pas nous servir de nos clients loyaux et en faire des pions dans une bataille destinée à blesser une autre société. » Ce qui ne l'empêche pas d'en rajouter une couche : « mais il est clair qu'Apple serait parfaitement capable de faire ce genre de choses, leur comportement récent en étant la preuve ».
Dans l'affaire, la décision d'Apple pourrait pourtant ne pas être motivée que par un désir, réel ou non, de mettre des bâtons dans les roues d'Adobe. Au-delà du problème de cohérence des interfaces, ou d'optimisation de la gestion mémoire, un lecteur d'AppleInsider pointe du doigt le fait que le passage par Flash ou une autre solution du genre empêcherait l'application de s'intégrer parfaitement au système de multitâche de l'iPhone OS 4 : « Apple a besoin d'un accès total à une application compilée [par Xcode] pour tirer les ficelles qu'il y a dans ce nouvel OS ».
Pas de vengeance de la part d'Adobe, mais il exécutera sa petite vengeance personnelle, en promettant de ne plus donner un sou à Apple tant « qu'il n'y a pas un changement de direction là-bas ». Il explique ainsi qu'il achète tous ses biens culturels sur Amazon plutôt qu'iTunes.
Il semble donc qu'Adobe, ou au moins certains chez Adobe, soit très, très vexée de la dernière décision d'Apple. Adobe aura tenté de jouer, et perdu, diront les plus fair-play.