Lors d'une présentation de l'iPhone OS 4, Sébastien Berten, le président de Backelite a expliqué que la nouvelle politique d'Apple envers les environnements de développement autres que le sien permettant de créer des applications iPhone était « un signal encourageant envoyé au marché ». Backelite est une agence qui a conçu de nombreuses applications pour iPhone (Le Monde, Le Point, SNCF Direct… lire aussi : Interview : "On va créer de nouvelles expériences avec l'iPad").
Il considère la promesse d'Adobe avec Flash CS5 ou de Nokia avec Qt de créer une seule application pour plusieurs OS comme « un doux rêve ». Il met en avant la plus-value apportée par des sociétés comme la sienne, concevant des applications pour chaque OS, expliquant que « chaque OS a ses codes », qui doivent être respectés, tant au niveau de l'interface que des habitudes de programmation.
Il concède néanmoins que certaines de ces solutions ont leur intérêt, pour créer des applications événementielles, très ponctuelles, mais aussi assez limitées. Cependant le risque est de créer des applications « jetables et très peu optimisées », notamment du point de vue de la gestion de la mémoire. Apple envoie donc un « bon signal », en reconnaissant l'expertise des sociétés de développement comme des développeurs indépendants, et en fermant la porte à des initiatives qui vont à l'encontre de l'intégration et la cohérence qui lui sont si chères, à tort ou (plus certainement) à raison.
Si Adobe et son Flash CS5 semblent bien bloqués avec cette nouvelle disposition du SDK de l'iPhone, qui semble toucher aussi l'iPhone OS 3, puisque les développeurs ont déjà dû accepter la nouvelle licence, d'autres ont déjà indiqué qu'ils n'étaient pas visés. C'est notamment le cas de PhoneGap, qui permet de créer des applications à partir des langages du Web, mais qui passe par Xcode. C'est aussi le cas des services proposant des applications toutes faites du type lecteur de flux RSS en marque blanche, qui devraient être toujours valides.
Sur le même sujet :
- App Store : Flash prié de rester à l'écart
- iPhone OS 4.0 : Vent de panique pour les SDK alternatifs
Il considère la promesse d'Adobe avec Flash CS5 ou de Nokia avec Qt de créer une seule application pour plusieurs OS comme « un doux rêve ». Il met en avant la plus-value apportée par des sociétés comme la sienne, concevant des applications pour chaque OS, expliquant que « chaque OS a ses codes », qui doivent être respectés, tant au niveau de l'interface que des habitudes de programmation.
Il concède néanmoins que certaines de ces solutions ont leur intérêt, pour créer des applications événementielles, très ponctuelles, mais aussi assez limitées. Cependant le risque est de créer des applications « jetables et très peu optimisées », notamment du point de vue de la gestion de la mémoire. Apple envoie donc un « bon signal », en reconnaissant l'expertise des sociétés de développement comme des développeurs indépendants, et en fermant la porte à des initiatives qui vont à l'encontre de l'intégration et la cohérence qui lui sont si chères, à tort ou (plus certainement) à raison.
Si Adobe et son Flash CS5 semblent bien bloqués avec cette nouvelle disposition du SDK de l'iPhone, qui semble toucher aussi l'iPhone OS 3, puisque les développeurs ont déjà dû accepter la nouvelle licence, d'autres ont déjà indiqué qu'ils n'étaient pas visés. C'est notamment le cas de PhoneGap, qui permet de créer des applications à partir des langages du Web, mais qui passe par Xcode. C'est aussi le cas des services proposant des applications toutes faites du type lecteur de flux RSS en marque blanche, qui devraient être toujours valides.
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