Silicon Alley Insider a eu l'occasion de recueillir les confidences d'un employé (anonyme) de Google au sujet d'iAd, la plateforme de publicités mobiles d'Apple. Il admet que son point de vue n'est pas neutre, mais il dit « exprimer l'opinion de ses clients ».
Pour lui, l'utilisation de HTML5 est un non-sens : les agences utilisent Flash pour développer leurs publicités, et il n'existe aucun environnement de création intégré similaire pour HTML5. Les publicités montrées hier ont été créées par Apple, et rien n'indique, selon ce Googler, que les agences seront prêtes à investir sur ce segment.
Cet employé pointe du doigt la question des statistiques, du profilage clients, du targeting ou cliblage, si importants pour les annonceurs. Si Apple a indiqué qu'avec bientôt 100 millions d'appareils iPhone OS, ce sont 1 milliard d'impressions qui pourraient être fournies, elle n'a en effet pas communiqué sur l'envers d'iAd : comment cibler telle ou telle population ? et comment mesurer les résultats ?
On imagine qu'avec les 40 % qu'Apple prend sur le chiffre d'affaires, elle fournira des outils à la hauteur : elle dispose après tout de tout l'historique iTunes pour savoir qui sont ses clients, même si elle a toujours assuré ne pas vouloir utiliser ces données-là pour son usage interne. La question des statistiques et des résultats est elle aussi cruciale, et on imagine qu'Apple a prévu une sorte d'iAd Connect, comme il existe un iTunes Connect pour que les développeurs contrôlent leurs applications.
Reste enfin la question du prix : Apple choisira-t-elle un modèle d'enchères, comme Google le fait avec AdWords, ou fixera-t-elle les prix à son envie ?
Pour lui, l'utilisation de HTML5 est un non-sens : les agences utilisent Flash pour développer leurs publicités, et il n'existe aucun environnement de création intégré similaire pour HTML5. Les publicités montrées hier ont été créées par Apple, et rien n'indique, selon ce Googler, que les agences seront prêtes à investir sur ce segment.
Cet employé pointe du doigt la question des statistiques, du profilage clients, du targeting ou cliblage, si importants pour les annonceurs. Si Apple a indiqué qu'avec bientôt 100 millions d'appareils iPhone OS, ce sont 1 milliard d'impressions qui pourraient être fournies, elle n'a en effet pas communiqué sur l'envers d'iAd : comment cibler telle ou telle population ? et comment mesurer les résultats ?
On imagine qu'avec les 40 % qu'Apple prend sur le chiffre d'affaires, elle fournira des outils à la hauteur : elle dispose après tout de tout l'historique iTunes pour savoir qui sont ses clients, même si elle a toujours assuré ne pas vouloir utiliser ces données-là pour son usage interne. La question des statistiques et des résultats est elle aussi cruciale, et on imagine qu'Apple a prévu une sorte d'iAd Connect, comme il existe un iTunes Connect pour que les développeurs contrôlent leurs applications.
Reste enfin la question du prix : Apple choisira-t-elle un modèle d'enchères, comme Google le fait avec AdWords, ou fixera-t-elle les prix à son envie ?