L'Académie des sciences et l'Académie des technologies ont publié conjointement un rapport intitulé « Longévité de l'information numérique ». La conclusion en est simple : nos supports de stockage, CD, DVD et disques durs, ne sont que très peu fiables.
Fracnk Laloë, co-auteur du rapport et directeur de recherche au CNRS, résume : « les fabricants ont voulu nous faire croire que leurs supports de stockage conserveraient nos données une éternité. Ce n'est pas le cas ».
Les CD et DVD réinscriptibles auraient donc une durée de vie maximale de quinze à vingt ans pour les meilleurs, les plus mauvais commençant à se dégrader au bout d'un an. Les différents techniques de protection de ces supports n'y changent rien : elles « protègent contre les rayures, pas contre le vieillissement », explique Laloë. Et même sans les utiliser, même en les protégeant et en les stockant dans des conditions optimales (pas de lumière, humidité contrôlée), ces supports se dégradent.
Les disques durs tomberaient en panne en manière tous les trois à cinq ans, en général pour des raisons mécaniques.
Alors que les besoins en stockage d'un foyer sont estimés à un volume entre 100 Go et 1 To, l'augmentation de la densité des supports ne fait qu'accroître le problème : les Blu-ray sont plus fragiles que les DVD-R, qui sont plus fragiles que les CD-R. Les processus de fabrication eux-mêmes seraient mal maîtrisés, et on observerait une grande disparité dans la tenue au vieillissement entre produits d'un même lot.
Ces conclusions ne sont pas tout à fait une surprise, mais c'est la première fois que grand public et professionnels sont alertés officiellement. Pour bien des entreprises et des administrations, la sauvegarde en passe encore par l'increvable bande magnétique. Pour le grand public, pour le moment, le renouvellement périodique des supports de stockage est la seule solution, en attendant la démocratisation des « century discs », des disques où l'on grave directement dans le verre et sont plus fiables, mais qui sont pour le moment encore bien trop chers.
Fracnk Laloë, co-auteur du rapport et directeur de recherche au CNRS, résume : « les fabricants ont voulu nous faire croire que leurs supports de stockage conserveraient nos données une éternité. Ce n'est pas le cas ».
Les CD et DVD réinscriptibles auraient donc une durée de vie maximale de quinze à vingt ans pour les meilleurs, les plus mauvais commençant à se dégrader au bout d'un an. Les différents techniques de protection de ces supports n'y changent rien : elles « protègent contre les rayures, pas contre le vieillissement », explique Laloë. Et même sans les utiliser, même en les protégeant et en les stockant dans des conditions optimales (pas de lumière, humidité contrôlée), ces supports se dégradent.
Les disques durs tomberaient en panne en manière tous les trois à cinq ans, en général pour des raisons mécaniques.
Alors que les besoins en stockage d'un foyer sont estimés à un volume entre 100 Go et 1 To, l'augmentation de la densité des supports ne fait qu'accroître le problème : les Blu-ray sont plus fragiles que les DVD-R, qui sont plus fragiles que les CD-R. Les processus de fabrication eux-mêmes seraient mal maîtrisés, et on observerait une grande disparité dans la tenue au vieillissement entre produits d'un même lot.
Ces conclusions ne sont pas tout à fait une surprise, mais c'est la première fois que grand public et professionnels sont alertés officiellement. Pour bien des entreprises et des administrations, la sauvegarde en passe encore par l'increvable bande magnétique. Pour le grand public, pour le moment, le renouvellement périodique des supports de stockage est la seule solution, en attendant la démocratisation des « century discs », des disques où l'on grave directement dans le verre et sont plus fiables, mais qui sont pour le moment encore bien trop chers.