Le développeur canadien Tim Bray a un joli CV : fervent défenseur du libre, il est un des co-créateurs du XML et de l'Atom (l'un des formats du RSS), et a travaillé chez Sun jusqu'à sa démission il y a une quinzaine de jours. Il est la dernière recrue d'envergure de Google, où il sera conseiller aux développeurs Android. Dans le premier de billet de blog depuis son embauche, il explique ses fonctions, mais, surtout, s'étend sur sa détestation la plus totale de l'iPhone.
Deux des raisons qui l'ont poussé à travailler sur Android sont que l'OS mobile de Google est open-source (une grande partie de son code source est disponible sous la licence Apache), et qu'il adore être en concurrence avec Apple. Il rappelle ainsi que lorsque 60.000 téléphones sous Android sont vendus par jour, Apple écoule 90.000 iPhone — une « véritable course ».
Mais « la vision du futur de l'Internet mobile que propose l'iPhone passe sous silence la controverse, le sexe, et la liberté, mais inclut des limites strictes quant à ce que chacun peut savoir ou peut dire. C'est un monde à la Disney, un huis clos entouré par des avocats aux dents longues. Les gens qui créent des applications sont à la merci des plaisirs, des peurs et du courroux du seigneur ». Une métaphore médiévale qui rappelle le discours d'autres libristes, ceux de l'Electronic Frontier Foundation (lire : Apple est un seigneur féodal et jaloux selon l'EFF).
Si Bray est un utilisateur Mac, et compte bien continuer à en être un, il « déteste l'iPhone », parce que « même si le matériel et le logiciel de l'iPhone sont de bonne facture la liberté […] n'est pas un ingrédient en option ». Alors même qu'Android a aussi sa boutique d'applications, et que celle-ci est aussi contrôlée, il considère qu'Apple veut le beurre et l'argent du beurre, tirant bénéfice de l'Internet tout en contrôlant quelles applications peuvent tourner sur l'iPhone, et à quelles API elles peuvent faire recours.
Sa tâche chez Google sera donc claire : « je pense qu'[Apple] se trompe, et mon poste sera une occasion de le leur prouver ». Une franchise que seul un nouveau venu pouvait avoir, dans le cadre de la guéguerre que se livrent Apple et Google.
Sur le même sujet :
- Eric et Steve : une affaire devenue personnelle
Deux des raisons qui l'ont poussé à travailler sur Android sont que l'OS mobile de Google est open-source (une grande partie de son code source est disponible sous la licence Apache), et qu'il adore être en concurrence avec Apple. Il rappelle ainsi que lorsque 60.000 téléphones sous Android sont vendus par jour, Apple écoule 90.000 iPhone — une « véritable course ».
Mais « la vision du futur de l'Internet mobile que propose l'iPhone passe sous silence la controverse, le sexe, et la liberté, mais inclut des limites strictes quant à ce que chacun peut savoir ou peut dire. C'est un monde à la Disney, un huis clos entouré par des avocats aux dents longues. Les gens qui créent des applications sont à la merci des plaisirs, des peurs et du courroux du seigneur ». Une métaphore médiévale qui rappelle le discours d'autres libristes, ceux de l'Electronic Frontier Foundation (lire : Apple est un seigneur féodal et jaloux selon l'EFF).
Si Bray est un utilisateur Mac, et compte bien continuer à en être un, il « déteste l'iPhone », parce que « même si le matériel et le logiciel de l'iPhone sont de bonne facture la liberté […] n'est pas un ingrédient en option ». Alors même qu'Android a aussi sa boutique d'applications, et que celle-ci est aussi contrôlée, il considère qu'Apple veut le beurre et l'argent du beurre, tirant bénéfice de l'Internet tout en contrôlant quelles applications peuvent tourner sur l'iPhone, et à quelles API elles peuvent faire recours.
Sa tâche chez Google sera donc claire : « je pense qu'[Apple] se trompe, et mon poste sera une occasion de le leur prouver ». Une franchise que seul un nouveau venu pouvait avoir, dans le cadre de la guéguerre que se livrent Apple et Google.
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