Quand Apple a attaqué en justice HTC, la marque à la pomme a envoyé par la même occasion un message fort à Google et à la concurrence de manière générale.
La déclaration de Steve Jobs jointe au communiqué de presse n'est d'ailleurs pas anodine. Le P.D.G. d'Apple a déclaré : "Nous pouvons regarder, sans rien faire, nos concurrents nous voler nos inventions brevetées, ou alors nous pouvons agir. Nous avons décidé d'agir".
Avant d'agir, il va de soi qu'Apple a analysé les forces et les faiblesses de ses concurrents. Si la marque à la pomme a décidé de s'en prendre à HTC, c'est tout sauf un hasard. Selon une note de la Deutsche Bank, le couple Google / HTC dispose d'un portefeuille de brevets très faible comparé à celui d'Apple.
Ces dernières années, Apple a déposé plus de 3000 brevets, contre seulement 316 pour Google et 58 pour HTC. Ce dernier n'en a déposé aucun auprès de l'US Patent Office entre 2004 et 2007. La quantité ne veut pas tout dire, mais cet indicateur montre à quel point la firme de Cupertino a pris cet aspect des choses au sérieux.
Il est intéressant de noter qu'Apple a nettement augmenté la cadence depuis 2007, l'année de la présentation de l'iPhone. De ce point de vue, HTC était sans doute la proie la plus facile pour Apple. Elle aurait tout aussi bien pu s'attaquer à Palm, qui est dans une situation financière fragile. Mais ce dernier est bien mieux armé à ce niveau. De plus, Steve Jobs craint sans doute beaucoup plus Google que la société dirigée par Jon Rubinstein.
Si cette bataille juridique va durer de longues années, Apple a de la sorte trouvé le moyen de mettre la pression sur les fabricants qui lorgnent sur Android. Pour l'analyste de la Deutsche Bank, cela pourrait également inciter certains développeurs à ralentir leurs investissements sur la plate-forme de Google.
Enfin, si Apple sortait vainqueur de cet affrontement, elle pourrait légitimer un peu plus sa propriété intellectuelle.
Sur le même sujet :
- HTC/Apple : un remake de l'affaire Microsoft ?
- Apple/HTC : message personnel
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Avant d'agir, il va de soi qu'Apple a analysé les forces et les faiblesses de ses concurrents. Si la marque à la pomme a décidé de s'en prendre à HTC, c'est tout sauf un hasard. Selon une note de la Deutsche Bank, le couple Google / HTC dispose d'un portefeuille de brevets très faible comparé à celui d'Apple.
Ces dernières années, Apple a déposé plus de 3000 brevets, contre seulement 316 pour Google et 58 pour HTC. Ce dernier n'en a déposé aucun auprès de l'US Patent Office entre 2004 et 2007. La quantité ne veut pas tout dire, mais cet indicateur montre à quel point la firme de Cupertino a pris cet aspect des choses au sérieux.
Il est intéressant de noter qu'Apple a nettement augmenté la cadence depuis 2007, l'année de la présentation de l'iPhone. De ce point de vue, HTC était sans doute la proie la plus facile pour Apple. Elle aurait tout aussi bien pu s'attaquer à Palm, qui est dans une situation financière fragile. Mais ce dernier est bien mieux armé à ce niveau. De plus, Steve Jobs craint sans doute beaucoup plus Google que la société dirigée par Jon Rubinstein.
Si cette bataille juridique va durer de longues années, Apple a de la sorte trouvé le moyen de mettre la pression sur les fabricants qui lorgnent sur Android. Pour l'analyste de la Deutsche Bank, cela pourrait également inciter certains développeurs à ralentir leurs investissements sur la plate-forme de Google.
Enfin, si Apple sortait vainqueur de cet affrontement, elle pourrait légitimer un peu plus sa propriété intellectuelle.
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