Avec le retrait d'Apple, la MacWorld Expo a pris des allures de réunion d'Apple User Groups. L'expression y a été plus libre, et la critique d'Apple par ses propres aficionados semble avoir été un exercice auquel se sont livrés différents intervenants. C'est notamment le cas de l'émérite blogueur John Gruber, qui a proposé, avec plus ou moins de brio, une liste des dix défis auquel Apple doit faire face.
1) Steve Jobs : la société est trop dépendante de son grand timonier et c'est une faiblesse. D'un autre point de vue, Steve Jobs a organisé Apple comme il a organisé Pixar, qui connait un succès non démenti même sans meneur charismatique.
2) AT&T : le service tant décrié et obligatoire outre atlantique pour qui veut utiliser un iPhone dessert Apple. AT&T n'aurait réussi à se maintenir qu'en accordant des faveurs inédites à Apple en guise de compensation. La question demeure : combien de temps Apple pourra encore s'en satisfaire ?
3) les ordinateurs : selon Gruber, l'iPad est l'avenir de l'informatique. Mais pour la première fois depuis l'avènement du Mac et la fin de l'Apple II, Apple propose deux gammes différentes d'ordinateurs. Le Mac risque-t-il de connaître la même destinée funeste que son prédécesseur ?
4) l'App Store : si Apple n'est pas la seule à garder le contrôle total sur sa plateforme, puisque les constructeurs de consoles en font autant, c'est en revanche la seule à proposer 150.000 applications différentes. Une échelle encore jamais vue pour ce type de modèle économique. Apple peut-elle y faire face ?
5) la sécurité : Apple n'est pas assez réactive. Alors que c'est la plus grosse société à utiliser Open SSL, il lui a fallu 75 jours pour corriger la faille de sécurité concernant cette technologie après sa publication.
6) Mobile Me : selon Gruber, les web apps de mobile me n'ont aucun intérêt puisqu'on utilise les logiciels intégré lorsqu'on est sur son Mac et son iPhone lorsqu'on est en déplacement. Il pense qu'Apple n'a fait là que suivre un effet de mode (mais c'est oublier que les web app de Mobile Me, et avant de .Mac, étaient là avant l'iPhone, et qu'il peut également être utile de consulter le webmail depuis un autre poste : tout les abonnés à Mobile Me n'ont pas encore d'iPhone…)
7) les sauvegardes : selon Gruber, l'avenir des sauvegardes sera en ligne, et la sauvegarde locale est le talon d'Achille de Time Machine. Google a bien plus d'avance sur la sauvegarde dans "le nuage". Etant donné les erreurs de Mobile Me, Gruber doute qu'Apple soit de taille.
8) Apple TV : le handicap du hobby d'Apple, ce sont les ayants-droits. Hulu semble considérer que la diffusion de son service sur un poste de télévision est une plaie pire encore que le piratage de ses œuvres. Comment Apple peut-elle mener l'Apple TV là où elle devrait être avec de tels partenaires ?
9) les adversaires : Microsoft a perdu de sa superbe et de son agressivité depuis le procès antitrust autour de Netscape. Apple a besoin d'adversaires de taille pour conserver son mordant et aller de l'avant. Gruber ne pense pas que Google puisse stimuler Apple, il verrait plutôt Palm dans ce rôle, pour peu qu'elle réussisse son pari — mais pas trop, ajoute-t-il.
10) Les fenêtres "à propos de…" : les logiciels d'Apple ne sont plus signés par leurs auteurs depuis que Steve Jobs s'est mis en tête que c'était un moyen facile pour les chasseurs de tête de débaucher ses salariés. Gruber souligne que, si comme Apple le prétend les logiciels sont des œuvres d'art, ils devraient porter la signature de leurs auteurs, comme toutes les autres.
1) Steve Jobs : la société est trop dépendante de son grand timonier et c'est une faiblesse. D'un autre point de vue, Steve Jobs a organisé Apple comme il a organisé Pixar, qui connait un succès non démenti même sans meneur charismatique.
2) AT&T : le service tant décrié et obligatoire outre atlantique pour qui veut utiliser un iPhone dessert Apple. AT&T n'aurait réussi à se maintenir qu'en accordant des faveurs inédites à Apple en guise de compensation. La question demeure : combien de temps Apple pourra encore s'en satisfaire ?
3) les ordinateurs : selon Gruber, l'iPad est l'avenir de l'informatique. Mais pour la première fois depuis l'avènement du Mac et la fin de l'Apple II, Apple propose deux gammes différentes d'ordinateurs. Le Mac risque-t-il de connaître la même destinée funeste que son prédécesseur ?
4) l'App Store : si Apple n'est pas la seule à garder le contrôle total sur sa plateforme, puisque les constructeurs de consoles en font autant, c'est en revanche la seule à proposer 150.000 applications différentes. Une échelle encore jamais vue pour ce type de modèle économique. Apple peut-elle y faire face ?
5) la sécurité : Apple n'est pas assez réactive. Alors que c'est la plus grosse société à utiliser Open SSL, il lui a fallu 75 jours pour corriger la faille de sécurité concernant cette technologie après sa publication.
6) Mobile Me : selon Gruber, les web apps de mobile me n'ont aucun intérêt puisqu'on utilise les logiciels intégré lorsqu'on est sur son Mac et son iPhone lorsqu'on est en déplacement. Il pense qu'Apple n'a fait là que suivre un effet de mode (mais c'est oublier que les web app de Mobile Me, et avant de .Mac, étaient là avant l'iPhone, et qu'il peut également être utile de consulter le webmail depuis un autre poste : tout les abonnés à Mobile Me n'ont pas encore d'iPhone…)
7) les sauvegardes : selon Gruber, l'avenir des sauvegardes sera en ligne, et la sauvegarde locale est le talon d'Achille de Time Machine. Google a bien plus d'avance sur la sauvegarde dans "le nuage". Etant donné les erreurs de Mobile Me, Gruber doute qu'Apple soit de taille.
8) Apple TV : le handicap du hobby d'Apple, ce sont les ayants-droits. Hulu semble considérer que la diffusion de son service sur un poste de télévision est une plaie pire encore que le piratage de ses œuvres. Comment Apple peut-elle mener l'Apple TV là où elle devrait être avec de tels partenaires ?
9) les adversaires : Microsoft a perdu de sa superbe et de son agressivité depuis le procès antitrust autour de Netscape. Apple a besoin d'adversaires de taille pour conserver son mordant et aller de l'avant. Gruber ne pense pas que Google puisse stimuler Apple, il verrait plutôt Palm dans ce rôle, pour peu qu'elle réussisse son pari — mais pas trop, ajoute-t-il.
10) Les fenêtres "à propos de…" : les logiciels d'Apple ne sont plus signés par leurs auteurs depuis que Steve Jobs s'est mis en tête que c'était un moyen facile pour les chasseurs de tête de débaucher ses salariés. Gruber souligne que, si comme Apple le prétend les logiciels sont des œuvres d'art, ils devraient porter la signature de leurs auteurs, comme toutes les autres.