Pour Warren East, le directeur général d'ARM, la plateforme de processeurs la plus utilisée dans les produits mobiles, et que l'on retrouve par exemple dans les iPod touch et iPhone, les netbooks sont appelés à représenter jusqu'à 90 % du marché des PC. Sur ces machines, ARM fournit plusieurs microprocesseurs, comme ceux que l'on trouve dans les puces WiFi, Bluetooth, le module webcam, etc., mais East veut reprendre des parts sur le marché du processeur central, aujourd'hui dominé par Intel avec sa plateforme Atom.
Un des problèmes auxquels va être confronté ARM est le fait que ses processeurs (ou plutôt ses modèles de processeurs qu'elle licencie ensuite à des fabricants) ne sont pas officiellement supportés par Windows. « Microsoft nous connaît très bien, a travaillé avec nous ses douze dernières années, et tous ses produits mobiles sont basés sur ARM », déclare le directeur général d'ARM, mais la firme de Redmond aurait fait le choix de ne pas supporter ARM avec Windows alors qu'il n'y aurait « aucune barrière technique majeure ».
Pas de quoi l'empêcher de dormir, cependant : « la trajectoire du progrès de Linux est très, très impressionnante. Je pense que n'est plus qu'une question de temps avant qu'ARM ne gagne des parts de marché, avec ou sans Windows ». A une « petite » difficulté près : « ce qui retient [l'adoption massive d'ARM sur ces machines] est l'amour des gens pour le système d'exploitation de Windows, qui leur est si familier ». On pourra peut-être le contredire sur l'« amour » porté à Windows, un peu moins sur la force des habitudes.
Un des problèmes auxquels va être confronté ARM est le fait que ses processeurs (ou plutôt ses modèles de processeurs qu'elle licencie ensuite à des fabricants) ne sont pas officiellement supportés par Windows. « Microsoft nous connaît très bien, a travaillé avec nous ses douze dernières années, et tous ses produits mobiles sont basés sur ARM », déclare le directeur général d'ARM, mais la firme de Redmond aurait fait le choix de ne pas supporter ARM avec Windows alors qu'il n'y aurait « aucune barrière technique majeure ».
Pas de quoi l'empêcher de dormir, cependant : « la trajectoire du progrès de Linux est très, très impressionnante. Je pense que n'est plus qu'une question de temps avant qu'ARM ne gagne des parts de marché, avec ou sans Windows ». A une « petite » difficulté près : « ce qui retient [l'adoption massive d'ARM sur ces machines] est l'amour des gens pour le système d'exploitation de Windows, qui leur est si familier ». On pourra peut-être le contredire sur l'« amour » porté à Windows, un peu moins sur la force des habitudes.