Steve Jobs l'a proclamé haut et fort dans sa présentation : Apple est le plus gros fabricant d'appareils mobiles dans le monde. Il a aussi précisé, un peu moins fort peut-être, que cela n'était vrai que par le chiffre d'affaires, et non pas par la part de marché. Et encore, si l'on analyse plus finement les chiffres qui ont servi au patron de la firme de Cupertino, il apparaît qu'il a pris quelques libertés avec la réalité.
Il a en effet inclus dans son calcul non seulement les téléphones mobiles et les services associés, soit l'iPhone, mais aussi l'iPod et les services associés, et les Mac portables. Soit un chiffre d'affaires de 12,92 milliards de dollars au dernier trimestre, se décomposant en 5,6 milliards pour l'iPhone, 4,56 pour l'iPod, et 2,76 pour les portables. Contre un chiffre d'affaires de 8,2 milliards de dollars pour Nokia, qui vend en très grande majorité uniquement des téléphones portables. Et qui en vend 14 fois plus qu'Apple. Les résultats de Samsung et Sony, les deux autres marques auxquelles Apple s'est comparée, ne seront connus que dans quelques jours.
Attention à ne pas tirer à boulets rouges sur Apple pour la manière dont elle définit un appareil mobile. Dans le cadre de la présentation de l'iPad et de la définition même de ce qu'est Apple, mettre l'iPhone, l'iPod et les Mac portables dans un même panier fait sens. Et comme l'explique Carolina Milanesi, analyste chez Gartner : « il y a plusieurs manières de définir un produit mobile. Si l'on s'arrête à l'élément "mobilité", ce qu'Apple a de toute évidence fait, alors il faut évidemment inclure les ordinateurs portables, les baladeurs numériques, les liseuses électroniques et les consoles de jeux. La définition d'Apple est un peu osée […] mais c'est définitivement la direction que cette industrie prend. Les frontières deviennent floues. »
De fait, si Apple s'est mis au téléphone avec l'iPhone, Nokia s'est mis à l'ordinateur avec son Booklet. Mais avec l'iPad, la firme de Cupertino va un peu plus loin, en adoptant un format d'ordinateur et un système d'exploitation de téléphone, pour former un hybride dont l'essence même est d'être connecté. Ce qui semble être la définition même de la mobilité.
Il a en effet inclus dans son calcul non seulement les téléphones mobiles et les services associés, soit l'iPhone, mais aussi l'iPod et les services associés, et les Mac portables. Soit un chiffre d'affaires de 12,92 milliards de dollars au dernier trimestre, se décomposant en 5,6 milliards pour l'iPhone, 4,56 pour l'iPod, et 2,76 pour les portables. Contre un chiffre d'affaires de 8,2 milliards de dollars pour Nokia, qui vend en très grande majorité uniquement des téléphones portables. Et qui en vend 14 fois plus qu'Apple. Les résultats de Samsung et Sony, les deux autres marques auxquelles Apple s'est comparée, ne seront connus que dans quelques jours.
Attention à ne pas tirer à boulets rouges sur Apple pour la manière dont elle définit un appareil mobile. Dans le cadre de la présentation de l'iPad et de la définition même de ce qu'est Apple, mettre l'iPhone, l'iPod et les Mac portables dans un même panier fait sens. Et comme l'explique Carolina Milanesi, analyste chez Gartner : « il y a plusieurs manières de définir un produit mobile. Si l'on s'arrête à l'élément "mobilité", ce qu'Apple a de toute évidence fait, alors il faut évidemment inclure les ordinateurs portables, les baladeurs numériques, les liseuses électroniques et les consoles de jeux. La définition d'Apple est un peu osée […] mais c'est définitivement la direction que cette industrie prend. Les frontières deviennent floues. »
De fait, si Apple s'est mis au téléphone avec l'iPhone, Nokia s'est mis à l'ordinateur avec son Booklet. Mais avec l'iPad, la firme de Cupertino va un peu plus loin, en adoptant un format d'ordinateur et un système d'exploitation de téléphone, pour former un hybride dont l'essence même est d'être connecté. Ce qui semble être la définition même de la mobilité.