L'iPad de Fujitsu, sorti en 2002, est lui aussi un produit mobile. Il a lui aussi un écran tactile, bien qu'il ne mesure que 3,5" de diagonale. On retrouve le WiFi et le Bluetooth, mais la ressemblance s'arrête là : l'iPad de Fujitsu a un processeur Intel, et tourne sous Windows CE. Et coûte 2.000 $, là où l'iPad d'Apple coûte quatre fois moins. Fujitsu semble néanmoins bien décidé à faire valoir ses droits sur la marque, qui est au centre de discussions entre la firme japonaise et Apple (lire : Autour de la tablette : un nom, un réseau mobile, et un écran).
Le dépôt de la marque iPad par Fujitsu en 2003 aux Etats-Unis est en effet soumis à contestation de la part d'Apple depuis que l'USPTO, l'office américain des brevets et des marques déposées, a déclaré la marque iPad en état d'abandon début 2009. Alors que Fujitsu a fait part de son intention de reprendre ses droits sur la marque, Apple, dans le cadre de la procédure classique, a fait savoir son intérêt pour le nom iPad, et a demandé un délai supplémentaire jusqu'au 28 février pour boucler le dossier d'opposition.
Pour Masahiro Yamane, le directeur des relations publiques de Fujitsu, l'affaire est pourtant entendue : « le nom nous appartient ». Il ajoute que « mobile est un mot-clef pour l'iPad de Fujitsu aussi […] avec l'iPad, les professionnels n'ont pas à revenir encore et encore à leur ordinateur. Ils ont tout ce dont ils ont besoin au bout de leurs doigts ». Ce qui a une certaine saveur pour un appareil clairement dépassé. Et encore plus lorsque l'on sait que Fujitsu a mis près de six mois pour répondre à l'abandon de marque par l'USPTO, période pendant laquelle Mag-Tek a déposé la marque IPAD pour des périphériques d'encryption.
On se souvient qu'Apple avait du batailler avec Cisco pour récupérer le nom iPhone, qui désignait une ligne de téléphones dédiés à la VoIP, qui avaient été, quant à eux, régulièrement mis à jour. En dehors des Etats-Unis, l'iPad est aussi un soutien-gorge rembourré au Canada, ou des moteurs chez Siemens. Pas de quoi faire sourciller Apple…
Le dépôt de la marque iPad par Fujitsu en 2003 aux Etats-Unis est en effet soumis à contestation de la part d'Apple depuis que l'USPTO, l'office américain des brevets et des marques déposées, a déclaré la marque iPad en état d'abandon début 2009. Alors que Fujitsu a fait part de son intention de reprendre ses droits sur la marque, Apple, dans le cadre de la procédure classique, a fait savoir son intérêt pour le nom iPad, et a demandé un délai supplémentaire jusqu'au 28 février pour boucler le dossier d'opposition.
Pour Masahiro Yamane, le directeur des relations publiques de Fujitsu, l'affaire est pourtant entendue : « le nom nous appartient ». Il ajoute que « mobile est un mot-clef pour l'iPad de Fujitsu aussi […] avec l'iPad, les professionnels n'ont pas à revenir encore et encore à leur ordinateur. Ils ont tout ce dont ils ont besoin au bout de leurs doigts ». Ce qui a une certaine saveur pour un appareil clairement dépassé. Et encore plus lorsque l'on sait que Fujitsu a mis près de six mois pour répondre à l'abandon de marque par l'USPTO, période pendant laquelle Mag-Tek a déposé la marque IPAD pour des périphériques d'encryption.
On se souvient qu'Apple avait du batailler avec Cisco pour récupérer le nom iPhone, qui désignait une ligne de téléphones dédiés à la VoIP, qui avaient été, quant à eux, régulièrement mis à jour. En dehors des Etats-Unis, l'iPad est aussi un soutien-gorge rembourré au Canada, ou des moteurs chez Siemens. Pas de quoi faire sourciller Apple…