Kodak a intenté deux procédures à l'encontre d'Apple auprès du tribunal du district ouest de New York, pour deux brevets dont la technologie serait exploitée par l'iPhone. L'une est relative à la prévisualisation des images et de leur traitement sur différentes résolutions, et l'autre porte sur la capacité d'un ordinateur à "demander de l'aide" à une autre application pour accomplir certaines fonctions.
Kodak a également intenté une procédure contre Research In Motion au sujet de ses Blackberry. La société se défend de chercher à interdire l'exploitation des appareils litigieux : "Voilà des années que nous sommes en pourparlers avec Apple et RIM dans le but de trouver une issue amiable à ce problème, et nous n'avons pu obtenir un accord satisfaisant. A la lumière de ces faits, nous intentons cette procédure pour nous assurer que nous protégeons les intérêts de nos actionnaires et des bénéficiaires légitimes de nos licences", a déclaré Laura G. Quatela, vice présidente de Kodak en charge de la propriété intellectuelle.
Kodak souligne qu'elle a accordé des licences d'exploitation de ses brevets à une trentaine de sociétés, telles que les fabricants de téléphones LG, Motorola, Nokia, Samsung, et Sony Ericsson. "Il y a un problème fondamental d'équité qui doit être réglé. Ces appareils utilisent la technologie de Kodak, et nous ne faisons qu'exiger une compensation pour l'utilisation de notre technologie dans leurs produits."
Kodak avait déjà gagné une procédure similaire à l'encontre de Samsung le 17 décembre dernier, auprès de l'International Trade Commission, qui a par ailleurs reçu une des plaintes de Nokia à l'encontre d'Apple récemment (voir notre article Nokia se plaint d'Apple pour la troisième fois). D'autre part, les mêmes brevets étaient l'enjeu d'une procédure entre Kodak et Sun Microsystems en 2004, le jury fédéral a conclu que Java avait violé la propriété de Kodak. L'affaire s'est réglé à l'amiable.
Kodak ajoute d'ailleurs qu'elle reste ouverte à un accord amiable, ce qu'elle préfère de loin, indique-t-elle : "Nous cherchons à éviter le conflit concernant nos accords de licence autant que possible. Mais quand la violation de nos droits est persistante, nous agissons pour défendre l'intérêt de nos actionnaires et de nos partenaires, et pour agir pour que la juste rétribution soit le fondement de l'innovation."
De telles procédures impliquant de grandes sociétés renommées sont relativement rares, les grands noms préférant éviter de se donner en spectacle dans un pugilat public et régler les différents entre personnes civilisées, or c'est coup sur coup deux adversaires de renom qu'Apple vient de se faire. Kodak et Apple avaient collaboré par le passé avec le QuickTake, un des tout premiers appareils photo numériques pour le grand public, en 1994. Kodak était également derrière le service d'impression intégré à iPhoto.
Kodak a également intenté une procédure contre Research In Motion au sujet de ses Blackberry. La société se défend de chercher à interdire l'exploitation des appareils litigieux : "Voilà des années que nous sommes en pourparlers avec Apple et RIM dans le but de trouver une issue amiable à ce problème, et nous n'avons pu obtenir un accord satisfaisant. A la lumière de ces faits, nous intentons cette procédure pour nous assurer que nous protégeons les intérêts de nos actionnaires et des bénéficiaires légitimes de nos licences", a déclaré Laura G. Quatela, vice présidente de Kodak en charge de la propriété intellectuelle.
Kodak souligne qu'elle a accordé des licences d'exploitation de ses brevets à une trentaine de sociétés, telles que les fabricants de téléphones LG, Motorola, Nokia, Samsung, et Sony Ericsson. "Il y a un problème fondamental d'équité qui doit être réglé. Ces appareils utilisent la technologie de Kodak, et nous ne faisons qu'exiger une compensation pour l'utilisation de notre technologie dans leurs produits."
Kodak avait déjà gagné une procédure similaire à l'encontre de Samsung le 17 décembre dernier, auprès de l'International Trade Commission, qui a par ailleurs reçu une des plaintes de Nokia à l'encontre d'Apple récemment (voir notre article Nokia se plaint d'Apple pour la troisième fois). D'autre part, les mêmes brevets étaient l'enjeu d'une procédure entre Kodak et Sun Microsystems en 2004, le jury fédéral a conclu que Java avait violé la propriété de Kodak. L'affaire s'est réglé à l'amiable.
Kodak ajoute d'ailleurs qu'elle reste ouverte à un accord amiable, ce qu'elle préfère de loin, indique-t-elle : "Nous cherchons à éviter le conflit concernant nos accords de licence autant que possible. Mais quand la violation de nos droits est persistante, nous agissons pour défendre l'intérêt de nos actionnaires et de nos partenaires, et pour agir pour que la juste rétribution soit le fondement de l'innovation."
De telles procédures impliquant de grandes sociétés renommées sont relativement rares, les grands noms préférant éviter de se donner en spectacle dans un pugilat public et régler les différents entre personnes civilisées, or c'est coup sur coup deux adversaires de renom qu'Apple vient de se faire. Kodak et Apple avaient collaboré par le passé avec le QuickTake, un des tout premiers appareils photo numériques pour le grand public, en 1994. Kodak était également derrière le service d'impression intégré à iPhoto.