Suite à la présentation de Microsoft lors du CES (voir notre une Microsoft : une tablette avec HP pour 2010), All Tech Considered a pu s'entretenir avec Steve Ballmer sur les tablettes. Alors que de grands acteurs se sont jetés à corps perdu sur ce créneau (HP, mais également Dell ou encore Freecell), et que nul n'ignore les rumeurs au sujet d'Apple, alors même que Microsoft, qui a présenté le concept de TabletPC en 2001 et que son PDG présentait le modèle de HP lors du CES, Steve Ballmer n'a eu l'air guère enthousiaste à leur sujet.
« Elles sont intéressantes, mais ça n'est pas comme si elle représentaient un gros chiffre comparé au nombre total d'appareils intelligents dans le monde ». Surpris par ce commentaire, le journaliste lui demande pourquoi Apple s'investirait dans ce ce créneau si elle n'y voyait pas de juteuses perspectives de vente. « Demandez-le à Apple », a-t-il répondu.
Et le journaliste de s'interroger sur les motivations profondes d'un tel ton blasé, tout en se remémorant les propos de Ballmer au sujet de Google, qui la qualifiait de « petite boîte sympa », ce qui avait déjà surpris son interviewer. Steve Ballmer précisa sa pensée : Microsoft fut également autrefois une « petite boîte sympa », mais s'est attiré de l'animosité en grandissant, pour finir par avoir des procédures anti-trust intentées à son encontre. Ballmer suggéra qu'une destinée semblable attendait Google.
Microsoft aurait d'ailleurs fait ce qu'il fallait pour que s'accomplisse la prophétie en poussant les autorités à se pencher sur différents projets de Google, à commencer par son initiative de numérisation des livres.
Le journaliste de NPR conclut en faisant état de sa certitude que Microsoft a une carte dans sa manche, comme par exemple une tablette de son propre cru.
Cependant d'autres explications sont possibles : le marché des tablettes, bien qu'existant depuis un certain temps, n'a pas encore décollé, et pour peu qu'il le fasse un jour, la tablette pourrait se poser en concurrent du PC, voire de Windows, tout comme l'iPhone a pu se montrer une alternative crédible pour les besoins courants. Dans un marché ou Microsoft n'a pas d'assise affirmée, le jeu est ouvert et n'importe quel challenger peut décrocher la timbale. Peut-être que Ballmer ne voit pas ce risque potentiel d'un bon œil et préfère décourager le public de s'y pencher.
Ou tout bêtement peut-être se trompe-t-il, ce qui ne serait pas la première fois. En 2007, le même Steve Ballmer tenait des propos similaires au sujet de l'iPhone, il a été quelque peu détrompé depuis.
« Elles sont intéressantes, mais ça n'est pas comme si elle représentaient un gros chiffre comparé au nombre total d'appareils intelligents dans le monde ». Surpris par ce commentaire, le journaliste lui demande pourquoi Apple s'investirait dans ce ce créneau si elle n'y voyait pas de juteuses perspectives de vente. « Demandez-le à Apple », a-t-il répondu.
Et le journaliste de s'interroger sur les motivations profondes d'un tel ton blasé, tout en se remémorant les propos de Ballmer au sujet de Google, qui la qualifiait de « petite boîte sympa », ce qui avait déjà surpris son interviewer. Steve Ballmer précisa sa pensée : Microsoft fut également autrefois une « petite boîte sympa », mais s'est attiré de l'animosité en grandissant, pour finir par avoir des procédures anti-trust intentées à son encontre. Ballmer suggéra qu'une destinée semblable attendait Google.
Microsoft aurait d'ailleurs fait ce qu'il fallait pour que s'accomplisse la prophétie en poussant les autorités à se pencher sur différents projets de Google, à commencer par son initiative de numérisation des livres.
Le journaliste de NPR conclut en faisant état de sa certitude que Microsoft a une carte dans sa manche, comme par exemple une tablette de son propre cru.
Cependant d'autres explications sont possibles : le marché des tablettes, bien qu'existant depuis un certain temps, n'a pas encore décollé, et pour peu qu'il le fasse un jour, la tablette pourrait se poser en concurrent du PC, voire de Windows, tout comme l'iPhone a pu se montrer une alternative crédible pour les besoins courants. Dans un marché ou Microsoft n'a pas d'assise affirmée, le jeu est ouvert et n'importe quel challenger peut décrocher la timbale. Peut-être que Ballmer ne voit pas ce risque potentiel d'un bon œil et préfère décourager le public de s'y pencher.
Ou tout bêtement peut-être se trompe-t-il, ce qui ne serait pas la première fois. En 2007, le même Steve Ballmer tenait des propos similaires au sujet de l'iPhone, il a été quelque peu détrompé depuis.