Faisons un petit récapitulatif de l'affaire qui oppose Apple et Nokia :
- le 22 octobre 2009, Nokia déposait une plainte contre Apple pour avoir violé 10 de ses brevets portant sur les standards GSM, UMTS et LAN sans fil dans l'iPhone. (voir notre article iPhone : Nokia porte plainte contre Apple).
- Apple a contre-attaqué le 11 décembre en accusant Nokia de violer 13 de ses propres brevets (voir notre article Nokia : Apple contre-attaque). La firme de Cupertino a par ailleurs fait savoir que Nokia exigeait, en outre de royalties pour l'utilisation de ses brevets comme pour les autres acteurs, une licence d'exploitation pour certains brevets d'Apple (voir notre article L'argumentaire d'Apple pour contrer Nokia).
- Nokia a alors déposé une nouvelle plainte, cette fois devant l'ITC (International Trade Commission) au sujet de sept brevets supplémentaires qu'Apple violerait, cette fois dans quasiment tous ses produits (voir notre article Apple : Nokia dépose une nouvelle plainte).
Voilà où nous en étions jusqu'à ce que Nokia dépose une nouvelle plainte, une fois encore auprès de la Cour Fédérale de l'état du Delaware (comme pour sa première plainte), qui retranscrit la procédure enclenchée devant l'ITC. Les machines litigieuses sont l'iPhone 3G, l'iPhone 3GS, l'iPod touch, l'iPod nano, l'iPod classic, l'iMac, le Mac Pro, le Mac mini, le MacBook, le MacBook Pro, et le MacBook Air, soit à peu de choses près tout le catalogue d'Apple.
Les brevets de Nokia concernés portent sur "un oscillateur électronique avec puissance de sortie programmable" soumis en 2004, "appareil de communication mobile et sa méthode de construction" soumis en 2004, "architecture optimisée de capteur d'image pour un téléphone mobile" accordé en 2005, "appareil de communication avec écran tactile" de 2003, "station mobile dotée d'une entrée tactile et disposant d'une fonction automatique d'agrandissement de symboles" soumis en 2000, "utilisation des contenus d'un message" accordé en 2001, et "interface utilisateur d'un appareil" de 2005.
Bien que Nokia accuse Apple de violer ses brevets, la société finlandaise reconnaît son retard technologique sur l'iPhone, qu'elle espère combler d'ici 2011 (voir notre article Nokia entend rattraper Apple d'ici 2011). Quoi qu'il en soit, la dispute promet d'être enragée au vu de la montée de ton entre les deux constructeurs.
- le 22 octobre 2009, Nokia déposait une plainte contre Apple pour avoir violé 10 de ses brevets portant sur les standards GSM, UMTS et LAN sans fil dans l'iPhone. (voir notre article iPhone : Nokia porte plainte contre Apple).
- Apple a contre-attaqué le 11 décembre en accusant Nokia de violer 13 de ses propres brevets (voir notre article Nokia : Apple contre-attaque). La firme de Cupertino a par ailleurs fait savoir que Nokia exigeait, en outre de royalties pour l'utilisation de ses brevets comme pour les autres acteurs, une licence d'exploitation pour certains brevets d'Apple (voir notre article L'argumentaire d'Apple pour contrer Nokia).
- Nokia a alors déposé une nouvelle plainte, cette fois devant l'ITC (International Trade Commission) au sujet de sept brevets supplémentaires qu'Apple violerait, cette fois dans quasiment tous ses produits (voir notre article Apple : Nokia dépose une nouvelle plainte).
Voilà où nous en étions jusqu'à ce que Nokia dépose une nouvelle plainte, une fois encore auprès de la Cour Fédérale de l'état du Delaware (comme pour sa première plainte), qui retranscrit la procédure enclenchée devant l'ITC. Les machines litigieuses sont l'iPhone 3G, l'iPhone 3GS, l'iPod touch, l'iPod nano, l'iPod classic, l'iMac, le Mac Pro, le Mac mini, le MacBook, le MacBook Pro, et le MacBook Air, soit à peu de choses près tout le catalogue d'Apple.
Les brevets de Nokia concernés portent sur "un oscillateur électronique avec puissance de sortie programmable" soumis en 2004, "appareil de communication mobile et sa méthode de construction" soumis en 2004, "architecture optimisée de capteur d'image pour un téléphone mobile" accordé en 2005, "appareil de communication avec écran tactile" de 2003, "station mobile dotée d'une entrée tactile et disposant d'une fonction automatique d'agrandissement de symboles" soumis en 2000, "utilisation des contenus d'un message" accordé en 2001, et "interface utilisateur d'un appareil" de 2005.
Bien que Nokia accuse Apple de violer ses brevets, la société finlandaise reconnaît son retard technologique sur l'iPhone, qu'elle espère combler d'ici 2011 (voir notre article Nokia entend rattraper Apple d'ici 2011). Quoi qu'il en soit, la dispute promet d'être enragée au vu de la montée de ton entre les deux constructeurs.